Blocus maritime et aérien

L'ordre était parvenu la veille à l'Amiral Brovo, l'Amiral commandant la zone maritime d'Amérique centrale et latine.
Il avait pour mission de créer au plus rapidement une force opérationnelle : la JTF-809 (Joint Task Force-809).

C'est ainsi qu'il constitua un telle force constituée de 30 grands navires de guerre, 80 grandes frégates, 5 petits sous marins, 10 moyens sous marins et 20 grands sous marins. Faisaient également partie du lot 7 grands porte avions.

Les navires et sous marins étaient chargés à bloc en hommes et muitions tandis que les porte avions étaient chacuns équipés de 5 petits avions transporteurs, 10 petits bombardiers et 45 petits chasseurs, également chargés à bloc en homme et munitions.

L'ordre de déploiement était clair : un blocus maritime effeicace devait être effectué sur la mer des caraibes.

Ainsi, la première ligne fut créée, composée de deux lignes : une ligne de navires se forma entre la Floride et Porto Rico, en passant au nord des Bahamas, et une seconde allant de Porto Rico au Venezuela.

Une seconde ligne fut créée, consistant en une couverture aérienne, grâce à l'avaition embarquée, à la limite des eaux territoriales et de l'espace aérien cubain sans le penetrer pour autant.

Quelques navires de guerre furent chargés de défendre le couloir maritime américain permettent d'acceder à la base de Guantanamo.

Les forces navales en présence à la base de Coco Solo au Panama avaient ordre de fermer le Canal de Panama, fermant ainsi la mer des Caraïbes et obligeant les navaires à aller prendre le détroit de Magellan à la point sud de l'Argentine.

Les seuls navires autorisés à franchir ces lignes sont les navires battant pavillon d'un pays memebre de l'OTAN donc allemand, francais, japonais, suédois et également britannique, la Couronne ayant des colonies dans cette zone.

Les forces en présence avaient l'autorisation expresse du Président de détruire, ou du moins immobiliser les navires non autorisés à pénétrer cette zone.

Carte :

Blocus maritime et aérien Blocma10

Le porte avions américain qui croisait à une soixantaine de nautiques de la pointe sud ouest de Haiti, l'USS Iwo Jima, venait de recevoir de nouveaux ordres.

Le personnel s'activa sur le pont d'envol. De nombreux pilotes avaient été mobilisés.
Ils firent leurs check lists avant de se prépare au catapultage suivant les instructions du personnel de pont et la gestuelle si particuliere des chiens jaunes.

Les 10 bombardiers du bord ainsi que 20 chasseurs avaient été mobilisés. Les appontages avaient été suspendus et les avions attendait en fils leur catapultage sur l'une des deux catapultes avant.

Le commandant s'adressa à l'officier de cataplutage :

- Lieutenant McKay, vous avez le feu vert.
- A vos ardres commandant.

L'officer de catapultage donna l'ordre de faire catapulter les deux premiers avions, deux chasseurs.
Les hommes de pont et pilotes s'activerent ensuite pour amener chaque avion entre chaque catapultage.
Les 10 premiers avions à être catapultés étaient 10 chasseurs, s'en suivirent ensuite les 10 bombardiers puis les 10 derniers chasseurs.

Une fois tout ce groupe aérien en l'air, ils se séparaient en deux groupes. L'un d'eux mit le cap au 325 et volaitt pendant environ une vingtaine de minutes jusqu'à avoir "les pieds au sec" (ce qui signifie etre au dessus de la terre).
L'autre mit le cap au 360 volèrent une dizaine de minutes avant d'avoir les pieds au sec.

Le premier groupe avait pour mission de bombarder le centre industriel de Santaigo de Cuba tandis que le deuxieme avait pour misison de pilonner et mitrailler les positions cubaines aux alentours de la base de Guantanamo. Les chasseurs étaient là pour leur assurer une couverture importante afin de sécuriser au maximum cette mission.

Les avions n'avaient aucune difficulté à passer au dessus de l'espace aérien cubain, leurs défenses aériennes étant inexistantes.

Les 5 premiers bombardiers descendirent au plus bas de leur plafond de mission puis une fois au dessus du centre industriel, ils larguèrent toutes leurs bombes.

Pendant ce temps, les 5 autres bombardiers commençaient à larguer leurs bombes sur le champ de mines faisant exploser un nombre incalculable de mines. Dans le même temps, les chasseurs mitraillaient les positions cubaines.

Ils ne firent qu'un passage avant de retourner au porte avions, ils devaient simplement faire passer un message. Tous les avions appontèrent sans encombre sur l'USS Iwo Jima.

La mission était présent terminée.

Rapport du narrateur :

le centre industriel de Santiago de Cuba est entièrement détruit

les champs de mines installés autour de la base américaine de Guantanamo ont perdu fortement de leur efficacité. L'infanterie américaine aurait la possibilité de traverser sans trop de pertes.

125 soldats cubains sont morts par les mitrailles de l'aviation américaine

La Marine commerciale allemande effectuait des trajets entre la Colonie allemande du Costa Rica et le Reich, en Europe. Mais il se trouve que par les tensions qu'il y avait entre les Etats-Unis et Cuba, la circulation dans la région était devenue dangereuse, et surtout réglementée par les Etats-Unis d'Amérique. Logiquement, les marins civils allemands n'avaient rien à craindre car l'Allemagne était alliée des Etats-Unis et surtout les Américains c'étaient pas du genre à agresser les civils. Mais tout de même mes équipages de la flotte commerciale avaient une certaine apréhension à circuler dans ces eaux là. Mais il n'y avait pas le choix, car il était hors de question de débloquer des crédits supplémentaires pour faire le tour des Amériques, et puis après il y aurait pénurie de bananes en Allemagne car les livraisons n'iraient plus assez vite. C'est ainsi que les compagnies maritimes décidèrent de franchir le blocus américain. 10 bateaux commerciaux, ainsi qu'un grand navire de guerre, s'arrêtèrent à quelques kilomètres des navires américains de la première ligne du blocus. Les 11 navires jetèrent l'ancre, en attendant l'arrivée de l'armée américaine. Les militaires étaient décontractés, mais les civils avaient toujours aussi peur, et c'est d'ailleurs pour cela que Berlin leur avait affreté un navire militaire.

Le Capitaine du navire de guerre allemand attendait l'arrivé d'un officier américain pour lui faire part de quelques informations. Il attendait, debout sur le pont, les soldats allemands rangés au garde à vous.

Des navires allemands arrivaient au niveau du blocus maritime au niveau de la frégate USS Iowa. Cela ne posait aucun problème car les navires allemands pouvaient passer en toute liberté mais ces navires, au nombre de 11, avaient jeté l'ancre et apparemment, attendait qu'on les contacte.

Le commandant de l'USS Iowa, ordonna au Capitaine de Frégate George Baxter, son commandant en second, de prendre un canot et de se rendre vers le navire de guerre allemand.

Le capitaine réunit une unité de fusilliers marins pour l'emmener et se fit conduire à proximité du navire de guerre allemand. Il monta à bord avec quelques fusilliers tandis que d'autres resterent à bord du canot.

Il salua le commandant allemand qui l'attendait se présenta :

- Commandant, je suis le Capitaine de Frégate George Baxter, Commandnat en second de l'USS Iowa. Que puis-je pour vous ?

Les soldats américains montèrent donc sur le navires allemand, et le Capitaine les accueillit selon la tradition militaire. S'exprimant en Anglais, il répondit à la question du Capitaine américain :

-Bienvenue à bord à Capitaine, je suis le Capitaine Heinrich, Commandant de ce navire, l'AR Kaiser. Je voulais que nous prenions contact. Nous préfèrerions que cette discution reste secrète.

Il regarda un soldat qui lui fit un signe des doigts. le soldats apporta un dossier qu'il tendit vers l'officier américain.

-Capitaine, permettez-moi de vous montrer ces documents. Nous ne vous avons pas contacté par radio pour éviter toute surveillance de nos conversations.

Les documents traités de la marchandise que transportaient les navires de la marine commerciale. Toujours en parlant Anglais il ajouta :

-Nous avons demandé à une compagnie maritime civile qui partait à vide vers le Costa Rica d'ammener jusqu'ici du matériel militaire. Ces navires sont chargés de mines flottantes. Le Kaiser souhaite prendre des mesures contre Cuba, et nous aimerions savoir si il serait possible que nous étalions ces mines à lattitude de la capitale cubaine, pour empêcher une éventuelle entrée maritime extérieure, mais surtout empêcher les navires cubains de circuler. Cela renforcerait vos mesures de protection.

Le Capitaine Baxter écoutait attentivement le Capitaine et répondit :

- Si ca ne tenais qu'à moi, je dirai, mais je n'ai pas autorité à décider d'une telle mesure. Bien que je ne pense pas que cela pose problème, je dois le referrer au Commandant de l'Iowa qui transmettra à l'Amiral Brovo, à bord de l'USS Watertown, le navire amiral.
Nous disposons de communications radio sécurisées entre nos navires, je dois donc retourner à bord. Puis-je me permettre de vous demander de venir avec nous ?

Le Capitaine allemand comprenait parfaitement la réponse du Capitaine américain. Il ajouta :

-Je vous remercie, Capitaine. Je vous suis grand volontier.

Il prit donc la marche pour se rendre sur le navire américain. Il laissa le navire à son second, et deux hommes le suivirent.

-Capitaine, j'ose vous poser une question : maintenez-vous le blocus avec facilité ? N'avez-vous eu jusqu'à maintenant aucun problème avec des navires communistes ? Je comprends très bien qu'il se peut que vous deviez garder le secret.

En effet il était fort possible que le Capitaine n'ait pas le droit de dévoiler de telles informations, car son Gouvernement préférait qu'elles restent secrètent.

Le canot reprenait la route du navire américain puis le Capitaine répondit au Commandant allemand :

- Sans vouloir vous vexer, je ne peux en effet ni affirmer, ni infirmer. Ce genre d'information est confidentiel.

Le canot approchait de l'USS Iowa.

- Nous arrivons.

Le canot s'approcha du navire puis une echelle se déroula. Les hommes montèrent à bord et on remonta le canot.
Le Capitaine s'adressait au Commandant allemand :

- Veuillez nous excuser, nous n'avons pas prévu d'accueil. Allons directement sur la passerelle.

Les deux hommes se dirigèrent vers la passerelle. Dès que les econd entra un matelot dit :

- Second sur la passerelle.

Les hommes se mirent au garde à vous quelques instants puis reprirent leurs occupations. Le Capitaine s'approcha du Commandant.

- Commandant, permettez moi de vous présenter le Capitaine Heinrich, le Commandant de l'AR Kaiser, il a des informations confidentielles à nous faire passer.
- Enchanté Commandant, je suis le Commandant Sebring qu'avez vous de beau à nous dire.

Le Commandant récupéra le dossier puis les hommes s'expliquerent sur le comment de l'opération pendant quelques minutes. Puis le Commandant contacta l'Amiral Brovo via le canal sécurisé avant d'obtenir son approbation.

- Commandnat, vous avez l'autorisation de placer une telle ligne au niveau de la capitale. Je contacterai les navires de la seconde ligne pour vous laisser passer et de vous escorter pour éviter tout incident. Je ferai également passer la position exacte des mines flottantes.

Dans le canot, le Capitaine ajouta :

-Oui je comprends parfaitement. Nous ne sommes jamais trop sûr des personnes à qui nous nous adressons, j'en suis fort conscient, et laisser échapper de telles informations ne serait pas quelque chose de minime, mais aurait de grandes conséquences.

Puis en montant sur la psserelle il répondit au Capitaine américain :

-Un militaire doit être prêt à tout épreuve, et savoir se passer des cérémonials !

Puis après avoir salué le Commandant du navire américain, ils entamèrent la discution à propos de l'installation d'un champ de mine. Il répondit :

-Je me réjuis de l'acception de vos autorités miliraires, Commandant. Au petit niveau que nous sommes par rapport à nos pays cela pourrait nous passer au dessus de la tête mais il me convient de vous en informer : l'Allemagne préfère garder la plus grande discution dans ses intentions contre Cuba. C'est d'ailleurs pour cela que la cargaison se trouve dans des navires civils, et non pas militaire.
Enfin, pour en revenir à nos mines, nous avons à bord des cartologues qui répertoriront précisément sur les cartes la position des mines. Ils travailleront avec vos services, pour une plus grande efficacité.

- Très bien. C'est parfait. Nous vous remercions pour votre aide. Si vous avez un problème sur votre route, envoyez un signal par radio, ça grouille de navire américains par ici. Nous comprenons également que vous souhaitiez garder la discrétion. Nous ferons de même, soyez en sur. Excusez moi mais je ne vous propose pas de rester quelques temps à bord, nous sommes un peu à l'étroit en ce moment et sur le pied de guerre.
Capitaine, raccompagnez le Commandant à son bord.

- A vos ordres Commandant.

Les deux hommes quittèrent la passerelle puis reprirent le canot en direction de l'AR Kaiser. La Capitaine salua le Commandant puis retourna sur l'Iowa apres l'avoir remercié.

-Très bien. Satisfait de notre coopération Commandant.

Il salua l'officier américain et retourna sur le bateau qui devait regagner son navire. Avant de remonter sur l'AR Kaiser, il salua également le Capitaine.

Il remonta sur son navire et ordonna le cap sur les côtes Nord de Cuba, au niveau de la capitale. Les navires allemands levèrent donc l'ancre puis repartirent.
Les civils embarqués visiblement se sentaient mieux qu'à leur arrivée, ils étaient plus décontratés.

Les navires devaient arriver dans la nuit, pour poser les mines de nuit pour que l'armée cubaine ne les repère pas depuis les terres. Après le travail effectué, les cartologues relevèrent toutes les positions afin de préparer des cartes qui furent envoyés à l'amirauté américaine.

Invité

La Flotte aerienne décolla d'un bunker protegé d'un endroit connu seulement deu Président Castro.

Ils recurent l'ordre de décollage immédiatement en direction du sud des Etats unis une parties se dirigea vers Miaimi Nord et l'autre vers St Louis .

Apres deux heures de vols les deux flotilles lacherent leurs bombes sur leurs objectifs respectifs.

Le seconde ligne du blocus aérien américain avait repéré les chasseurs cubains. Le Commandant de l'USS Midway n'en revennait pas, ils tentaient de franchir son blocus. Il donna l'ordre de faire décoller 30 chasseurs et un autre porte avions fit de même. Ainsi, 60 chasseurs poursuivaient les chasseurs cubains dans leurs 6 heures et se rapprochaient.

L'amerte avait été donnée au sud des Etats Unis, la probable cible des chasseurs cubains. Les batteries de DCA dans cette région avaient de nouvelle données et cibles acquises. Dès l'entrée dans l'espace aérien américain des chasseurs cubains, des missiles sol-air furent tirés immédiatement, filant droit sur les chasseurs cubains.

Les chasseurs américains restaient à distance raisonnable afin d'éviter tout dommage collatéral.
Les chasseurs cubains restants furent pris en chasse par les chasseurs américains. En renfort, d'autres chasseurs décollèrent de la base de Key West NAS arrrivant droit sur les chasseurs cubains dans leurs 12 heures.

Les chasseurs américain alertèrent les chasseurs cubains mais n'ayant aucune réponse de leur part, ils engagèrent le combat et commencèrent à mitrailler les avions cubains.

Invité

Les avions de chasses cubains qui accompagnaient les bombardiers repererent les avions et un combat aérien commenca

Rapport du narrateur :

Aucun dégât pour les Etats-Unis : Cuba ne possède aucun armement

Le blocus maritime et aérien américain sur Cuba est levé.
Les navires retournent à leur port d'attache ou sont dispatchés.

L'Amiral Brovo reçut une nouvelle fois un ordre, qui ressemblait fort au premier.
Il devait reformer la JTF-809 afin de remettre sur pied un blocus.

Seule la première ligne devait être reconduite pour l'instant avec une légère modification : le blocus ne devait pas englober les colonies françaises d'Haiti et de République Dominicaine.

Il recroupa donc les 30 grands navires de guerre, 80 grandes frégates, 5 petits sous marins, 10 moyens sous marins, 20 grands sous marins et 7 grands porte avions qui allaient tout faire pour bloquer le trafic maritime dans la mer des caraïbes.

Le 23 décembre, le blocus était en place et qui plus est efficace.

Le 24 décembre, la veille de Noël, les porte avions commencèrent à lancer leurs patrouilles aériennes.
Ces patrouilles visaient à identifier tout navire croisant en direction du blocus et de le stopper si celui refuse de répondre aux sommations.

Tout navire ou aéronef tentant délibérément de forcer le blocus maritime et aérien américain sera considéré de facto comme hostile et sera traité comme tel.

Tout forçage du blocus sera considéré comme un acte de guerre.

Les navires américains avaient laissé passer les convois français et soviétiques. Les navires mirent le cap à l'est et rentraient au port avant d'être réaffectés.

» Blocus maritime...