Le Premier Ministre britannique avait ordonné la réunion des chefs militaires du Royaume-Uni ainsi que des Ministres ayant rapport avec les Affaires extérieures au pays, quelques diplomates et le Ministre de l'économie. Les personnes étant installées, Churchill prit la parole face à l'assemblée.
-Bien Messieurs nous sommes ici pour traiter de la récente décision qui a été prise par le dictateur cubain Fidel Castro à l'encontre de nos navires. Personne n'ignore que désormais nos vanires sont interdits de circulation dans les eaux cubaines. Décision prise sans aucune raison apparente car Son Altesse le Roi pensait même à créer un mouvement de pays non alligné sur l'URSS ou l'OTAN dans lequel Cuba était invité. Il faut donc que nous prenions des mesures adéquat.
Il donna un tas de feuille à un homme qui les distribua à toutes les personnes présentes : c'était un rapport sur les décisions prises par Cuba. Un général se leva, et il demanda :
-Excellence, comment se fait-il que le Roi, Chef des Armées dans notre Royaume, n'assiste pas à cette réunion ?
-Le Roi est trop occupé en ce moment, je lui ferai part de notre avis à la fin de notre entretien, Général.
Quelques minutes de discutions passèrent, et un membre de l'Etat-Major donna son avis sur ce qu'il faudrait faire :
-Monsieur le Premier Ministre, je pense que vous devez bloquer également l'accès des navires cubains sur nos eaux territoriales. Il serait peut être préférable de renforcer nos forces dans nos colonies qui bordent Cuba....
Un Ministre le coupa et rajouta :
-Non je ne pense pas qu'il faille que nous renforcions notre présence militaire dans la région. Je suis pour cependant interdire l'accès des navires cubains à nos eaux. Cuba à plus à perdre que le Royaume-Uni, c'est une évidence. Ainsi nous ne ferions que prendre des contre-mesures aux décisons cubaines sans pour autant lever les armes. Nous sommes un pays pacifiste, et devons le rester.
-Cette force militaire en Amérique centrale serait une force de dissuasion !
-Général, nous n'avons pas les moyens financiers pour envoyer des troupes là haut. Faire stationer des hommes dans ces colonies sous-entend que nous devons y construire des casernement au plus vite. Et à ce jour notre économie ne peut attribuer de budget à la construction. Nous maintenons déjà notre force militaire avec du mal, alors ce n'est pas le moment de faire des dépenses inutiles.
Un autre général proposa :
-Peut-être serait bon de demander un prêt à l'Allemagne qui ne sait plus que faire de son argent ?
-Le Roi n'aime pas tellement que l'on associe avec l'Allemagne et...
Churchill, qui n'avait pas parlé depuis un certain temps, coupa et reprit :
-Monsieur, c'est le Gouvernement qui décide du budget, et non le Roi. le Roi est Chef des Armées, certes, mais en aucun ne peut décider de la politique du Gouvernement.
-Je confirme Monsieur le Premier Ministre. Mais permettez-moi : ne vous opposez-vous pas à la politique du Roi ?
-Je ne m'y oppose pas, car depuis un certain temps il ne mène plus de politique. Mais sachez que je veux la grandeur du Royaume-Uni, lui faire retrouver sa puissance passée, pour la gloire de son Altesse le Roi.
Pour ce qui est de l'Allemagne, je verrai pour lui demander crédit. Monsieur le Ministre de l'Economie aurait-il une idée sur la somme à demander ?
-Monsieur le Premier Ministre, je pense que nous pouvons demander un emprunt de 30 milliards de dollars, que nous pourrions injecter dans le circuit économique, renforcant ainsi notre position sur la scène internationale.
Les discutions durèrent encore deux longues heures, et à la fin le Premier Ministre fit un résumé des décisions qui avaient été prises.
-Bien Messieurs, je récapitule. Le Royaume-Uni interdira la navigation des navires cubains dans les eaux où il excerce sa souveraineté. Nous allons mener une politique d'armement, et donc faire tourner nos usines au maximum. Il faudra que nous signions des accords commerciaux avec nos dominions pour renforcer notre position sur la scène internationale et enfin je prendrai des réforme pour une politique d'industrialisation.
Messieurs, je vous remercie.
Et la réunion se termina...