Le Président avait ordonné une réunion express en salle de crise. Etaient présent les chefs d'Etat Major et les directeurs de la CIA et de la NSA.
Le Président entra dans la salle de crise et les hommes se levèrent. Le Président avait avec lui cinq journaux. Il les balança sur la table très énergiquement. Il semblait plutot très énervé.
- Vous avez vu ça !!!! Les soviétiques ont la bombe atomique ! Vous disposez d'un des meilleurs équipement de renseignement au monde et doit attendre que Staline nous l'annonce en personne ou de lire ça dans le Times ou le Post !!
Il marqua un temps d'arret pour observer la réaction des hommes qui étaient toujours debout et regardaient les journaux.
- J'ose espérer pour vous que vous avez une très bonne excuse sinon, des têtes vont tomber et personne, ni même le Congrès ou n'importe qui d'autre, ne pourra m'en empêcher vous pouvez en être certain.
Il marqua à nouveau un temps d'arret puis fit signe aux hommes de s'asseoir avant de s'asseoir à son tour et dit sur un ton plus calme :
- Bon on n'a fait une connerie, mais une grosse connerie. Est ce que vous êtes en mesure de savoir qui a aidé les soviétiques dans ces recherches ?
Un silence regnait dans la salle lorsque le directeur de la NSA prit la parole.
- Monsieur le Président, nos services sont la dessus depuis l'annonce mais il semble que les soviétiques et leur fournisseur ait prit de très grosses précautions quant à cette discrétion.
- Vous m'étonnez, imaginez qu'on ait fait la même chose, vous croyez qu'on l'aurait crié sur tous les toits.
Avez vous des explications quant à l'inéfficacité de nos services de renseignements sur ce coup ?
Le directeur de la CIA prit la parole.
- Monsieur je pense que nous devrions développer des systemes d'observations efficaces. Nous n'en avons très peu actuellement et notre réseau d'agents n'es pas suffisant pour tout savoir.
Le Général de l'US Army prit la parole :
- Sauf votre respect, les armes nucléaires sont comme son nom l'indique, des armes, nous pensons donc que cela est du à une défaillance du renseignement militaire quasi inexistant. Nous proposons la création d'un agence de renseignement militaire.
Le Président répondit :
- Très bien faisons ça. Pas d'autres suggestions ? Bien. Alors maintenant que proposez vous de faire ?
Les discussions continuèrent avant que le Président ne prononce un discours public.