Le "Grand frère soviétique"

L'Union soviétique était en plein essor économique et industrtiel. Son économie progressait à une vitesse fulgurante et la production industrielle ne cessait de croître. L'armement lui aussi était de plus en plus conséquent. L'URSS répondait à de nouvelles exigences mondiales, car maintenant elle devait être capable de s'opposer à l'impérialisme occidentale. Mais l'Union soviétique, devait en tant que plus grand Etat communiste de la planète, protéger ses frères qui n'avaient pas encore subis les griffes des pays occidentaux. (exceptée la France avec qui des accords secrets ont été conclus). Ainsi l'Armée rouge devait apporter protection à Cuba, à la Corée du Nord, et au Viêt-Nam.

La protection de Cuba se ferait depuis l'Ile de la Jeunesse, au Sud-Ouest de Cuba. Moscou avait signé avec la Havane pour la locution de ce territoire. Et il fallait avouer : en plus d'être une île favorisant la protection de Cuba, c'était aussi un poste avancé soviétique dans l'espace sous contrôle américain.
La Marine soviétique déploya 4 grands navires de guerre, 4 grands sous-marins avec 4 grands bateaux transporteurs de matériel de guerre. Il y avait aussi 1 grand bateaux transporteur de soldats chargés de 10 000 hommes, c'est à dire sa capacité maximale.

Après une semaine de trajet, le convoi arriva sur l'Île. Il partit du port de Saint Pétersbourg et avait circulé longuement dans les eaux internationales.
Sur l'île, cela faisait déjà deux semaines que des ingénieurs soviétiques aménageaient les lieux. Des locaux furent réquisitionnés pour loger les troupes et les officiers, et des grands entreprôts furent placés sous contrôle de l'armée pour y placer du matériel militaire.
Les Soviétiques débarquèrent sur l'île 140 chars de grande taille, 400 canons de 420 mm et surtout, 20 missiles nucléaires.

Les bombes atomiques furent placés dans des souterrains, les 400 canons dans les entrepôts avec 100 chars, et les 40 autres effectuaient des rondes de surveillance.
Le camp fut entouré de barbelés, en attendant que les ouvriers finissent de fortifier l'île.

L'acheminement de matériel vers l'Ile de la jeunesse continuait. Les Soviétiques avaient d'ores et déjà placé sur la base 600 batteries anti-aériennes et avaient fait acheminé jusque là 150 grands bombardiers ainsi que 200 grands avions de chasse. De même, la garnison soviétique était passée 50 000 hommes sur place, de quoi constituer une petite ville, mais uniquement faite de militaires.

Les 600 batteries anti-aériennes furent placées un peu partout sur l'ïle dans le but de la protéger. Les ports se virent équipés de canons et mitraillettes pour les défendre. Les plages furent recouvertes de barbelés et des mines furent posées. Les rondes étaient fréquentes autour de l'île.

L'accès aux civils avait été strictement interdit, et l'usage de la force était autorisé. Il fallait absolumment faire ainsi car avec les installations nucléaires souterraines, il était impératif de prendre toutes les précautions nécessaires.

L'Union soviétique apportait sa protection nucléaire Cuba mais il n'était pas ainsi avec le Viêt-Nam et la Corée du Nord. En effet, malgré leur alliance, ces deux pays n'entretenaient pas tellement de liens avec l'URSS, et Moscou se demandait bien s'il pouvait louer des bases dans ces pays pour maintenir la paix dans leur région. Mais Staline pensait plutôt que s'ils voulaient la protection de l'URSS, c'étaient à eux d'offrir d'eux même des bases militaires, sans que Moscou n'ait à payer un loyer. Cuba était un cas à part, car l'ïle servait de poste avancé de l'URSS, Mais dans les deux autres pays, les bases soviétiques ne serviraient qu'à défendre les alliés.

Moscou avait fait installé des rampes de lancements à l'extrême Nord-Est de la Russie. Elles étaient enterrées, pour une protection accrue, et une trentaine de canons DCA ainsi que 50 avions de chasse les protégeaient. Il fallait se méfier des Etats-Unis qui attaquaient pas surprise. Ce fut donc 50 missiles nucléaires qui furent posés en une semaine, dans des installations construites pendant la guerre.

De l'autre côté du globe, dans les caraïbes, Staline avait ordonné l'envoie de renforts pour établir un couloir maritimes depuis les eaux internationales jusqu'à l'Île de la Jeunesse. 50 grands navires de guerre, 15 grands sous-marins et 10 portes-avions étaient présents, dont chargés de 60 avions de chasse chacun, soit un total de 300 appareils, et 5 autres chargés de 60 bombardiers chacun, soit un total de 300 appareils. Plus exactement, il y avait 30 avions de chasse et 30 bombardiers par porte-avion. Les navires soviétiques arrivèrent à hauteur de la ligne de blocus américain, derrière Haïti. Il y avait 150 avions de chasse qui volaient dans le ciel, et ils se relayaient constamment avec les 150 autres, pour protéger le convoi.

Les navires soviétiques firent passer un message à la marine américaine :

Citation :: Nos navires franchiront votre ligne de barrage d'ici à quelques heures. Nous vous prions de vous retirer.

TERMINE

Les navires américains reçurent un message de la part des navires soviétiques.
L'Amiral commandat la force opérationnelle n'en coyait pas ses yeux lorsqu'il lut le message.
Il ordonna qu'on renvoie un message immédiatement aux soviétiques.

Citation :: Ici l'USS Wake Island, navire amiral de la JTF-809, de l'United States Navy.
Vous n'avez pas l'autorisation de franchir la ligne.
Veuillez stopper ou faire demi tour immédiatement.
Toute tentative de votre part de franchissement de cette ligne sera considéré comme un acte de guerre envers les Etats Unis d'Amérique.
Terminé.

Moscou avait envoyé une dépêche urgente à Paris il y a quelques heures de cela, et l'Empereur s'empressa d'y répondre. C'est ainsi qu'allait être effectués des mouvements par la marine militaire française.

Sur l'Île d'Haïti, les amiraux reçurent les ordres directement de Paris. Il fallait se joindre aux navires soviétiques.

En quelques heures, 40 grands navires de guerre français, accompagnés de 10 grands sous-marins et de 5 grands porte-avions partirent et arrivèrent aux côtés de la Marine soviétique. Les 5 porte-avions transportaient 150 avions de chasse avec 150 bombardiers.

Après des échanges radios entre les deux convois, un amiral français envoya un message aux Américains :

Citation :: Nous vous demandons de libérer le passage. Tout acte engendré contre les navires soviétiques ou français sera considéré comme déclaration de guerre envers l'Empire français.

50 frégates supplémentaires et 2 grands porte avions avaeint appareillé depuis les Etats Unis pour soutenir le blocus.

Les patrouilles aériennes furent renforcées, deouis les côtes vénézueliennes, Porto Rico ou encore les côtes américaines.

Un message français arriva au central communications du navire amiral.
Un nouveau message fut immédiatement renvoyé aux navires français et soviétiaques :

Citation :: Vous n'avez pas l'autorisation de passer, veuillez mettre en panne ou faire demi tour sur le champ.
Toute intrusion de votre part dans la zone de sureté des navires américains sera considéré comme une violation du territoire souverain des Etats Unis.
Terminé.

Les 60 autres navires français qui avaient démarré depuis les ports d'Haïti arrivèrent derrière le premier convoi français.
Suite à la réponse américaine, l'amiral français renvoya :

Citation :: Ces eaux n'appartiennent pas aux Etats-Unis, mais sont territoire de l'Union soviétique et de Cuba.

Le message était très court, mais résumé fort bien le mécontentement français. Malgré tout...
Le convoi français en entier démarra et commença à passer la ligne américaine de barrage. Le bout des navires avait été décoré avec des fleurs de Haïti, car les bateaux avaient stationnés longtemps sur l'île. Les Américains oseraient-ils s'attaquaient à des navires armés de fleurs ? ...

Les navires français commençaient à forcer le barrage.
Les navires américains commençaient à tirer des coups de semonce, c'est à dire devant la proue des navires et un message fut envoyé aux français :

Citation :: Mettez en panne immédiatement, vous violez toutes les règles du droit international.
Vous êtes en infraction au regard de la communauté internationale et des Etats Unis d'Amérique.
Veuillez mettre en panne immédiatement sinon nous neutraliserons votre système de propulsion.

Les avions français se mirent à décoller les uns après les autres des porte-avions.
L'amiral qui commandait le convoi reçut le message américain. Il avait d'abord décidé de ne pas y répondre mais il décida quand même de le faire.

Citation :: Que les Etats-Unis ne nous parlent pas de droit international ici, car c'est vous qui violez les règles, en vous permettant, sans aucune approbation, de lever des blocus autour de pays n'ayant aucun accord avec Washington. Ces eaux appartiennent à Cuba, et l'espace maritime français est accolé à l'espace maritime cubain. Il ne devrait y avoir aucun navire américain ici.Veuillez vous écarter.

Bien que les Américains s'obstinent, les navires français continuèrent leur chemin... avec les 300 avions les survolant, plus les avions soviétiques.

Les Etats Unis ne voulait donner le premier assaut cette fois ci. Les navires avaient reçu l'ordre de laisser passer les navires.

Les navires soviétiques avaient suivi les navires français dans la traversée des lignes américaines. Mais ils n'allaient pas remplir le même rôle. Les bateaux formèrent une sorte de pont entre les eaux françaises de Haïti et les rives de Cuba.
Ainsi, la marine marchande soviétique pouvait circuler en toute sécurité pour rejoindre l'île de Cuba. De fait, Cuba n'était pas son blocus complet car les liaisons avec l'Union soviétique étaient maintenues.

Staline avait insisté pour se pas faiblir devant les Américains. Laisser aux Américains le dernier mot était la pire chose que l'on puisse lui faire, et c'est pour cela que ses ordres avaient été clairs et strictes.

D'ici à quelques semaines, la Marine soviétiques devrait encore se renforcer avec l'arrivé en service de nombreux nouveaux navires de guerre et de grands sous-marins. L'URSS pratiquait certes un endettement excessif mais c'est grâce à cela qu'elle réussissait à s'opposer au géant américain, ce pays qui ne cherchait qu'à diriger la planète toute entière.

» Grand Exposition "Le Dirigeant Suprême"
» Quinzaine du film soviètique
» Union Soviétique
» Lettre soviétique
» Rencontre Sino-Soviétique