Réunion de l'Etat-Major soviétique au Kremlin

Le Camarade Staline avait ordonné la réunio d'urgence au Kremlin. Tous les haut-gragés soviétiques avaient été convoqués, ainsi que les plus hauts responsables du Parti communiste de Russie mais aussi ceux des Républiques de l'URSS. Le Soviêt-Suprême, accompagné de toutes les personnes qui avaient été conviées, entra dans la salle de réunion. Après s'être installés, et s'être faits servir des boissons, la réunion put commencer. Le Camarade Staline commença par une courte phrase :

-Camarade Gorbatchev, faîtes-moi un rapport sur la situation actuelle.

-Bien Camarade Staline. Il semblerait que les Etats-Unis ait répondu de la même manière que nous depuis que nous avons placé des missiles nucléaires sur le sol de Cuba, sur l'île de la Jeunesse. Les Américains ont placé des missiles en Alaska, non loin de nos frontières, ainsi qu'en Turquie et en Pologne, avec l'accord du Gouvernement allemand. Il semblerait aussi que la surveillance des Caraïbes ait été renforcée. Il est clair et indéniable que cela constitue une menace pour l'Union soviétique, Camarade Staline.

-Je vous remercie Camarade Gorbatchev. Que proposez-vous ?

-Camarade Staline, je crois que la seule solution est de continuer notre politique d'armement, dans le domaine traditionnel mais aussi nucléaire. Il faut que nous répondions aux Américains en plaçant également des missiles non loin de leur frontières. De même nous devons renforcer la présence soviétique dans les Caraïbes pour faire dissuasion.

Un général prit la parole et s'adresse au Camarade Staline :

-Camarade, il faudrait que vous encouragiez nos alliés communistes à se constituer une armée puissante car il est clair qu'aujourd'hui l'URSS endosse tout le poids de la protection du monde communiste. Nos alliés vivent tranquillement pensant que nos hommes se battent pour leur protection. Pouvons nous tolérer cela ? Sachant que cela empute de bien nos finances, déjà si difficiles à gérer avec notre politique d'armement. Notre dépendance vis à vis de la France ne cesse d'augmenter, et cela deviendra à long terme un réel problème.

Le Camarade Staline, bien conscient de cela, répondit :

-Je suis tout à fait d'accord avec vous, cher ami. Mais croyez-vous franchement que Cuba, par exemple, ait les moyens de s'opposer aux Etats-Unis ? Je ne crois pas, et l'île peut aligner au grand maximum 2 millions de soldats. Il est vrai que Cuba ne fait pas de réels efforts mais tout de même. J'en discuterai avec le Camarade Castro. Il faudra aussi que j'en discute avec le Gouvernements viêt-namiens et nord-coréens. D'ailleurs je vais bientôt me rendre en Corée du Nord, et j'aborderai le sujet avec le Camarade-Président.
Quant à nos finances, je suis fort conscients qu'elles sont difficiles à gérer. Force est de constater que la France tire les ficelles, camarades, mais je pense que nous pouvons avoir confiance en nos alliés français. Je ne pense pas qu'ils reversent notre dette à la Banque Mondiale, et fort heureusement sinon c'est la faillite assurée de l'Union soviétique toute entière. Continuons à emprunter jusqu'à temps que nous soyons l'une des plus grandes puissances de ce monde.

-Camarade Staline, comment pouvez-vous justifier du fait que nous pouvons avoir confiance en la France ?

-Ma parole est celle de la bienveillance de marxisme-léninisme. Même si la France est une grande nation capitaliste, il n'en est pas moins que l'Etat français possède des parts et actions sur pratiquement toutes les entreprises de son territoire. Le secteur public est très fort en France, et j'en ai moi même discuté avec l'Impératrice. Pour ce qui est de l'Impérialisme français, il faut savoir le mettre de côté, malgrè nos convictions. Ce qui est sous domination française fait que ce n'est pas sous domination des Etats-Unis, notre pire ennemi tellement ils sont rongés par la soif d'argent de la part des dirigeants.

Il se leva et se dirigea vers une carte géante du monde accrochée au mur. Il exposa son avis :

-Nous allons placer des missiles nucléaires le long des frontières allemandes. Si nous réussissons à faire siffisament pression sur l'Allemagne, elle ordonnera aux Etats-Unis de retirer ses rampes de lancement. Nous placerons aussi des missiles au Nord-Est de la Russie, près de l'Alaska. Et enfin nous renforcerons aussi notre puissance nucléaire dans les Caraïbes.

Qu'il en soit ainsi.

La réunion se termina ainsi...

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