Après tant de temps d’occupation étrangère, la Belgique avait enfin retrouvée son indépendance, personne pensa plus aux temps obscures où l’aigle écrasa le Peuple belge sous son poids, on ne pensa plus à cette ère où les rues furent vides, les théâtres abandonnés et la nourriture infecte. On fit que danser, que manger et fêter l’indépendance regagnée sans se soucier des travaux prochains à faire.
C’est sous un grand pompe officiel que le Roi des Belges, Baudouin avait à nouveau ouvert le Parlement et rétablit la Constitution et avec elle les libertés que tant de peuples à travers tant d’âges avait du se battre pour. Enfin, il ne fut donc plus un crime de penser, parler et rigoler. Les journalistes et comédiens furent libérés des prisons et avec eux les journaux et théâtres furent à nouveau activés avec une force quadruplée par tant d’oppression qui fit lancer les arts dans une nouvelle dimension. Deux jours après le rétablissement des libertés fondamentaux, les premiers expositions d’arts modernes se firent dans les plus grands musées du pays, les radios émettaient d’une manière inimaginable les musiques les plus nouvelles comme le Jazz et le Rock et les cabarets furent pleins à craquer. La liberté gagnée se transforma en une force créatrice inimaginable, propulsons toutes les branches de la société belge à croire dans un futur meilleur et prospère.
Pendant que les belges fêtaient, Badouin travailla avec acharnement dans la relance économique et politique du pays. La domination étrangère avait ruinée l’économie nationale que ceci soit par des rationnements, l’exploitation et les monopoles mais les premiers résultats hebdomadaires montrait que l’économie avait reprit une fois qu’elle fut libre du joug étranger. Mais cet essor pouvait vite disparaitre si la Belgique ne trouvait pas de fournisseur en pétrole, chose vital pour toute nation moderne. Malheureusement le choix ne fut pas grand, car sur le Continent les fournisseurs étaient souvent en guerre et donc on ne pouvait pas espérer un ravitaillement garantie, les Américains était trop loin. Il resta donc que l’Empire britannique qui pouvait fournir du pétrole dans un délai raisonnable. C’est pour cette raison que Badouin informa le Ministre des Affaires Etrangères de ses réflexions sur la question du pétrole, celui-ci conclut comme lui que c’était le meilleur choix et qu’il fallait donc envoyer un émissaire à Londres. Le mieux après le Ministre serait donc d’envoyer un agent spécial pour négocier les accords pétroliers. Chose que le Roi approuva à son tour. C’est ainsi donc qu’on décida de demander un accord commercial sur le pétrole avec l’Empire britannique pour ainsi mettre la pierre fondamentale d'une nouvelle économie qui aiderait à la reconstruction de la Belgique sur tous les plans.