Au sein des bâtiments du gouvernement, une grande agitation avait eu lieu au sujet de l’arrivé du Roi du Portugal dans le Vatican. Personne n’avait pu s’expliquer comment le roi avait réussit à traverser tout le territoire italien, sans se faire remarquer jusqu’à derrière les murs de Saint Pierre. Ceci frôlait la magie. La seule solution à cette énigme fut que les autorités de l’Eglise catholique avaient organisé cette infiltration d’un ennemi d’état en sol italien. Le Vatican n’étant pas reconnu car devant qu’être fondé en 1929 avec les accords du Latran, l’Eglise catholique tenait donc caché sur le sol italien un ennemi d’état.
Fransesco de Guinomo, Premier Ministre italien, s’étaient réunit avec les ministres pour discuter de cette affaire dans une sale.
Guinomo : Messieurs, je vous aie convoqué pour parler au sujet de l’affaire de Manuel du Portugal. Hier, les autorités de l’Eglise catholique ont fait venir en Italie un des plus grands ennemis de notre état, un homme ayant démontré sa ferme intention de nuire l’Italie. Ils se sont donc rendus coupables de trahison. Maintenant, il faut savoir que faire car même si le Parlement est en défaveur de l’Eglise, la population reste très attachée à cet opéra qui se tient toujours au Vatican.
Julio di Zarto, Ministre de l’Intérieur prit la parole.
Zarto : Monsieur le Premier Ministre, je pense que nous devons agir de la manière la plus ferme. Les autorités de la colline du Vaticanum ont ouvertement insulté l’Etat italien, l’ont trahit en mettant en péril la sécurité de notre état et en accueillant un ennemi d’état. Nous devons exiger des autorités du Vatican de donner Manuel du Portugal à notre autorité. S’ils refusent, je pense que nous devons proposer une loi au Parlement pour mettre un terme définitif à ce pseudo-état du Vatican, comme nous l’aurions dû faire il y a des décennies quand le Pape refusa de se plier à la décision du Parlement au sujet du statut de l’Eglise en Italie.
L’idée fut bien accueillie. Même si la population fut très croyante en Italie, les décennies de conflit entre l’Etat et l’Eglise avait créé une classe politique hostile à l’Eglise, anticléricale en tout point. Il semblait qu’aujourd’hui ce conflit venait de s’étendre en une guerre ouverte, changeant le cours de l’histoire.