Le 31 janvier 1910, les troupes françaises passèrent la frontière. La pression diplomatique exercée par Paris sur le pays ne suffisait pas pour l'intégrer dans l'Empire. Il fallait utiliser les armes. Et Briand était obstiné par la réussite de cette mission, qui augmenterait le prestige de la France à l'étranger.
Le pays n'avait pas d'armée comme on peut en connaître en Occident, car l'armée officielle était en déroute. Le résistance était donc constitué de groupes d'hommes, issus des villages, qui formaient des petits bataillons d'à peine une dizaine d'homme, armées jusqu'aux dents certes mais uniquement avec pierres et lancettes, alors que les Français avaient des uniformes et des armes modernes.
A ce rythme, l'invasion serait histoire de quelques semaines uniquement, les hommes pourront se reposer rapidement, mais après avoir fourni de rudes efforts, bien entendu.
Au deux février, les troupes françaises avaient déjà avancé de 40 km dans les terres, de quoi réjouir Briand et ses proches.