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 Traités de l'Allemagne

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AuteurMessage
Wilhelm von Hohenzollern
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Wilhelm von Hohenzollern


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MessageSujet: Traités de l'Allemagne   Traités de l'Allemagne Icon_minitimeVen 15 Jan 2010 - 13:02

Traités de l'Allemagne 220px-10

Empire d'Allemagne :

Arrow L'Allemagne est alliée avec l'Autriche-Hongrie depuis 1879 et l'Italie depuis le 20 mai 1882.
Ces trois pays forment la Triplice ou Triple-Alliance.

Les prémices :

En 1879, sous l'impulsion de Bismarck, un rapprochement a lieu entre l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie : la Duplice.

Assurés du soutien de leur allié et de la neutralité britannique, les Allemands n'ont plus rien à craindre d'une France animée d'un désir de revanche dû à la perte de l'Alsace-Lorraine lors de la guerre de 1870 et qui les surpasse sur le plan colonial. De son côté, l'Autriche-Hongrie en impose un peu plus et l'appui allemand peut déterminer de l'issue de la partie de bras de fer qu'elle joue avec la Russie dans les Balkans.

La première Triplice :

En 1881, les Français prennent pied en Tunisie et étendent leur empire colonial. Cet événement incite alors l'Italie à demander son intégration dans l'association germano-autrichienne, et ce malgré les différends qui l'opposent à l'Autriche-Hongrie pour des raisons territoriales. La Triplice ou Triple Alliance est conclue le 20 mai 1882.

Le Royaume de Roumanie y est secrètement associé par un traité signé le 30 octobre 1883.

La deuxième Triplice :

La situation internationale avait empiré avec l'affrontement de l'Empire austro-hongrois et de l'Empire russe par pays interposés dans les Balkans. Ce fut d'abord l'unification de la Bulgarie qui annexa en 1885 la Roumélie orientale et la guerre entre la Bulgarie et la Serbie (qui n'avait pas prévenu la Russie), puis le coup d'État, le 20 août 1886, contre le prince Alexandre de Battenberg, allié des Autrichiens, en Bulgarie.

La Triplice n'avait pas réagi. La prise de Massaoua en Érythrée, par les Italiens avait contrarié les Puissances continentales. Aussi les Italiens décidèrent les Allemands à réactiver leur alliance.
Il y eut donc deux pactes, proposés par Bismarck :

* Le premier pacte entre l'Italie et l'Autriche-Hongrie prévoyait que si le maintien du statu-quo dans les Balkans ou sur les côtes et îles ottomanes de la mer Égée et de l'Adriatique devenait impossible, et qu'alors si l'Autriche et l'Italie étaient obligées d'intervenir par une occupation, celle-ci ne devait avoir lieu qu'après accord entre les deux puissances. Cet accord prévoyait des compensations territoriales pour les deux parties en plus du statu-quo. Ainsi, au cas où l'Autriche obtenait des territoires dans les Balkans, l'Italie en obtiendrait dans les Alpes.
* Le second pacte entre l'Italie et l'Allemagne assurait l'Italie du soutien de l'Allemagne, au cas où elle aurait été attaquée par la France, à cause de différends coloniaux en Afrique du Nord.

La deuxième Triplice fut signée, le 29 février 1887, à Berlin.

La troisième Triplice :

1888 fut l'année des trois Empereurs. Guillaume Ier mourut ainsi que quelques mois plus tard Frédéric III. Guillaume II monta sur le trône. Il démit le chancelier Bismarck de ses fonctions et nomma en 1890 à sa place le comte von Caprivi.

En Italie, le comte Crispi, adversaire résolu de la France, était président du conseil et partisan d'un appui de la flotte autrichienne, au cas où la France étendrait ses colonies en Afrique du Nord. Cependant, l'Autriche était réticente, car elle considérait aussi d'un mauvais œil l'expansionnisme italien, notamment en Libye appartenant à l'Empire ottoman. Cela aurait donné un prétexte à la Russie pour intervenir encore dans les Balkans.

Cependant, en janvier 1891, le gouvernement Crispi tomba, laissant la place au gouvernement du Marquis di Rudini, mieux disposé à l'égard de la France. Le comte Crispi avait cependant eu le temps d'adjoindre les deux pactes de 1887 au texte initial de l'Alliance. Le pacte italo-autrichien devint le fameux article 7 du traité de la Triplice. Les Allemands étaient plus réticents, car ils étaient contraints de déclarer la guerre à la France pour porter secours à l'Italie dans son expansion nord-africaine. Toutefois, Caprivi céda. Ce fut l'article 10 du traité.

L'Allemagne et l'Italie promettaient de maintenir le statu-quo en Cyrénaïque, en Tripolitaine et en Tunisie. Ceci fut signé le 6 mai 1891 à Berlin..

La Triple alliance fut renouvelée en 1896, sans modification. Guillaume II avait indisposé les Anglais en appuyant les Boers (envoi d'un télégramme à Paul Kruger en 1896) ravivant les craintes des Italiens qui considéraient que l'Angleterre était un pays ami, car concurrent de la France en Afrique. Le gouvernement Rudini exclut toute attaque contre l'Angleterre, malgré la catastrophe politico-stratégique d'Adoua (Empire éthiopien et Italie).

Citation :
Traité de la Triple Alliance
Allemagne - Autriche-Hongrie - Italie


Leurs Majestés l'Empereur d'Allemagne, Roi de Prusse, l'Empereur d'Autriche, Roi de Bohème etc. et Roi Apostolique de Hongrie et le Roi d'Italie,

fermement résolues d'assurer à leurs États la continuation des bienfaits que leur garantit, au point de vue politique aussi bien qu'au point de vue monarchique et social, le maintien de la Triple Alliance, et voulant dans ce but prolonger la durée de cette alliance, conclue le 20 mai 1882, renouvelée une première fois par les Traités du 20 février 1887, une seconde fois par le Traité du 6 mai 1891 et une troisième fois par le Traité du 28 juin 1902, ont, à cet effet, nommé comme leurs plénipotentiaires, savoir :

Sa Majesté l'Empereur d'Allemagne, Roi de Prusse : le Sieur Heinrich von Tschirschky und Bögendorff, son Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire près Sa majesté l'Empereur d'Autriche, Roi de Bohême etc. et Roi Apostolique de Hongrie ;

Sa Majesté l'Empereur d'Autriche, Roi de Bohême etc. et Roi Apostolique de Hongrie : le Comte Leopold Berchtold von und zu Ungarschitz, son Ministre de la Maison Impériale et Royale et des Affaires Étrangères, Président du Conseil commun des Ministres ;

et Sa Majesté le Roi d'Italie : le Duc Giuseppe d'Avarna, son Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire près Sa Majesté l'Empereur d'Autriche, Roi de Bohême etc. et Roi Apostolique de Hongrie,

lesquels, après échange de leurs pleins-pouvoirs, trouvés en bonne et due forme, sont convenus des articles suivants :

Article I

Les Hautes Parties contractantes se promettent mutuellement paix et amitié et n'entreront dans aucune alliance ou engagement dirigé contre l'un de leurs États. Elles s'engagent à procéder à un échange d'idées sur les questions politiques et économiques d'une nature générale qui pourraient se présenter, et se promettent en outre leur appui mutuel dans la limite de leurs propres intérêts.

Article II

Dans le cas où l'Italie, sans provocation directe de sa part, serait attaquée par la France pour quelque motif que ce soit, les deux autres Parties, contractantes seront tenues à prêter à la Partie attaquée secours et assistance avec toutes leurs forces. Cette même obligation incombera à l'Italie dans le cas d'une agression non directement provoquée de la France contre l'Allemagne.

Article III

Si une ou deux des Hautes Parties contractantes, sans provocation directe de leur part, venaient à être attaquées et à se trouver engagées dans une guerre avec deux ou plusieurs Grandes Puissances non signataires du présent Traité, le casus foederis se présentera simultanément pour toutes les Hautes Parties contractantes.

Article IV

Dans le cas où une Grande Puissance non signataire du présent Traité menacerait la sécurité des États de l'une des Hautes Parties contractantes, et la Partie menacée se verrait, par là, forcée de lui faire la guerre, les deux autres s'obligent à observer, à l'égard de leur allié, une neutralité bienveillante. Chacune se réserve dans ce cas, la faculté de prendre part à la guerre, si elle le jugeait à propos, pour faire cause commune avec son allié.

Article V

Si la paix de l'une des Hautes Parties contractantes venait à être menacée dans les circonstances prévues par les articles précédents, les Hautes Parties contractantes se concerteront en temps utile sur les mesures militaires à prendre en vue d'une coopération éventuelle. Elles s'engagent, dès à présent, dans tous les cas de participation commune à une guerre, à ne conclure ni armistice ni paix ni Traité que d'un commun accord entre elles.

Article VI

L'Allemagne et l'Italie n'ayant en vue que le maintien autant que possible du statu quo territorial en Orient, s'engagent à user de leur influence pour prévenir, sur les côtes et îles ottomanes dans la Mer Adriatique et dans la Mer Égée, toute modification territoriale qui porterait dommage à l'une ou à l'autre des Puissances signataires du présent Traité. Elles se communiqueront, à cet effet, tous les renseignements de nature à s'éclairer mutuellement sur leurs propres dispositions ainsi que sur celles d'autres Puissances.

Article VII

L'Autriche-Hongrie et l'Italie, n'ayant en vue que le maintien, autant que possible, du statu quo territorial en Orient, s'engagent à user de Leur influence pour prévenir toute modification territoriale qui porterait dommage à l'une ou à l'autre des Puissances signataires du présent Traité. Elles se communiqueront, à cet effet, tous les renseignements de nature à éclairer mutuellement sur leurs propres dispositions, ainsi que sur celles d'autres Puissances. Toutefois dans le cas où, par suite des évènements, le maintien du statu quo dans les régions des Balkans ou des côtes et îles ottomanes dans l'Adriatique et dans la Mer Égée deviendrait impossible et que, soit en conséquence de l'action d'une Puissance tierce soit autrement, l'Autriche-Hongrie ou l'Italie se verraient dans la nécessité de le modifier par une occupation temporaire ou permanente de leur part, cette occupation n'aura lieu qu'après un accord préalable entre les deux Puissances, basé sur le principe d'une compensation réciproque pour tout avantage, territorial ou autre, que chacune d'elles obtiendrait en sus du statu que actuel et donnant satisfaction aux intérêts et aux prétentions bien fondées des deux Parties.

Article VIII

Les stipulations des articles VI et VII ne s'appliqueront d'aucune manière à la question égyptienne au sujet de laquelle les Hautes Parties contractantes conservent respectivement leur liberté d'action, en égard toujours aux principes sur lesquels repose le présent Traité.

En foi de quoi, les Plénipotentiaires respectifs ont signé le présent Traité et y ont apposé le cachet de leurs armes.

Fait à Vienne, le vingtième jour du mois de mai mil huit cent quatre-vingt deux.

(L.S.) Kalnoky
(L.S.) H. VII v. Reuss
(L.S.) C. Robilant
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