Arrivé du Chancelier autrichien

L’Empereur se plaça à la porte du château quand il fut averti par un domestique de l’arrivée de son homologue autrichien.
A l’arrêt du véhicule, il se dirigea vers celui-ci :

-Bonjour à vous et bienvenue en Allemagne !

Bien que les relations actuelles étaient quelques peu tendues il fallait être tout du moins poli. Le Kaiser était certes réputé pour son mépris des autres Etats se sentant supérieur à eux, bien que cela ne soit pas forcément vrai, mais avec l’Autriche la situation était différente, ayant promis à l’ancien empereur, et ami, qu’il règlerait les conflits en diplomatie.

Le Chancelier descendit du véhicule et salua son homologue allemand.

-Monsieur Von hohenzollern, merci !

Il fit un sourire, forcé peut être avec les tensions qu'il y avait actuellement mais malgré la courteoisie devait être de mise car c'était l'un des éléments les plus importants de la diplomatie.

Wilhelm lui répondit donc :

-Veuillez me suivre nous discuterons à l'intérieur du château !

Il entra à l'intérieur du bâtiment, accompagné du chancelier autrichien. Il marcha le long d'un grand couloir qui donnait sur une grande porte. Un valet l'ouvrit (il y avait deux batants). Elle donnait sur un petit salon, style Louis XIV, qui avait été importé de France.
Il fit signe à son homologue de s'asseoir...

-Prenez place !

Il se mit assis à son tour sur son fauteuil. Un domestique apporta des boissons.

-Servez-vous.

lui dit-il. Les relations étaient toujours plus détendues autour d'un verre... !

Le Chancelier suivit son homologue Allemand. Il prit place là où on le lui avait demandé.

-Merci

dit-il d'une voix neutre. Il prit un verre d'eau simplement quand le plateau fut amené sur la petite table devant lui. Il dit alors :

-Monsieur Von Hohenzollern, je suis fort conscient de ce vous pensez mais sachez que l'Autriche est responsable politiquement de ce qu'elle fait devant la communauté internationale.

Le Kaiser répondit à son invité :

-Je l'espère Monsieur. A partir du moment où un Etat est indépendant il est forcément responsable de ce qu'il fait.

Il prit quant'à lui un verre de Vodka, importer de Russie, puis s'empressa d'ajouter :

-Sachez que je ne vois pas où vous trouvez des problèmes aux actions de l'Allemagne envers l'Autriche, Monsieur Koln.

Le Chancelier autrichien expliqua alors :

-Nous pensons, je peux même dire que nous savons que l'Allemagne agit ainsi envers l'Autriche uniquement pour garantir ses intérêts. En effet, en nous gardant dans votre"camp" vous garantissez la sécurité de vos frontières du Sud. De même que vous dites aide économique. Oui, mais depuis combien de temps l'Allemagne a réellement aidé financièrement l'Autriche. Il ne faut pas prendre uniquement en compte les aide passées Monsieur Von Hohenzollern mais il faut voir aussi le présent.

Le Kaiser répondit, commençant à s'énerver intérieurement :

-Il est vrai Monsieur que concrètement, il y a longtemps que l'Allemagne n'a pas versé de fond à l'Autriche. Mais ceux ayant été versés vous devriez être au minimum reconnaissant. Cependant il n'y a pas que l'aide économique, il y a également l'aide militaire. Le monde, vous sachant allié au Reich, à toujours réfléchi avant de vous déclarer une guerre. Ne croyez-vous pas ?

Il lui répondit :

-C'est une possibilité Monsieur mais tout cela n'était uniquement pour garantir la sécurité à l'Allemagne. L'Autriche, avec l'empereur Ferdinand, n'était qu'un satellite de l'Allemagne et aujourd'hui ce temps est révolu car nous serons maître à 100 % de notre destin, Monsieur Von Hohenzollern.

l'Empereur n'appréciait guère les positions de son homologue autrichien auquel il répondit :

-Vos pensées sont infondées et injustifiées Monsieur Koln. Nous vous proposons tout je dois dire et vous ne faites que trouver, si je puis dire, des excuses. dans ce cas, une discution digne de diplomatique ne sera possible entre nous !

Le Chancelier n'appréciait guère ce que lui disait son homologue. Il était temps d'en rester là, de toutes façons il n'avait pas à se justifier de la politique de l'Autriche à l'Allemagne.
Il se leva et dit :

-Monsieur Von Hohenzollern, il est temps que je partes. Merci pour votre accueil !

Il se dirigea vers lui et lui serra la main avant de sortir du château et de remonter dans sa voiture qui le conduisit en Autriche.