Inauguration de l'AOF

Nous étions le 27 décembre, au matin. A 6 heures, un valet entre dans la chambre de l'Impératrice au Château de Versailles. Doucement il la réveille. Aimablement, car elle était sympathique avec ses sujets, elle le remercia de l'avoir éveillée. Elle desecendit de son lit et enfila un simple vêtement pour déjeuner. Elle se rendit à une des nombreuses salles à manger et prit son petit-déjeuner.
Puis elle remonta dans sa chambre pour se préparer. Aujourd'hui était un grand jour. Elle devait se rendre à Alger, capitale de l'Afrique Occidentale Française, pour inaugurer ce nouvel Etat. A 9 heures elle était prête, habillée d'une de ses^plus belles robes, sa couronné d'or et de diaments posée sur la tête.
Mais il y avait quelque chose d'exeptionnel : elle avait décidé de se rendre là-bas avec une toute jeune artiste, Dalida, pour qu'elle puisse y chanter. Cela pouvait bien évidemment faire polémique auprès de certains trop attachés au protocole mais elle en avait décidé ainsi. Les deux femmes se saluèrent puis se rendirent à l'aéroport. A 10 heures et 15 minutes, leur avion décolla. Le voyage se passe dans de bonnes conditions et ils arrivèrent à Alger à 12 heures. Elles descendirent de l'appareil. Il y avait de nombreuses personnalités pour acceuillir l'Impératrice et son ôte. Il y avait en autre le Gouverneur ainsi que quelques généraux et les Chefs des anciens Etats africains qui s'étaient rattachés volontairement à l'AOF, car ceux qui avaient opposé de la résistance avaient été exécutés.
Les deux femmes furent invitées au restaurant par le Gouverneur. Un restaurant Français des plus chics de la ville. Le repas était éxellent et le moment avait été fort agréable. Mais maintenant il fallait se dépêcher car l'inauguration allait commencer l'heure prévue étant 14 heures 30.
La cérémonie devait avoir lieu sur une grande place qui avait été arrangée ainsi ; le lieu étant long de 150 mètres et avait été conçu pour que au moins 50 000 personnes puissent y assister.
L'Impératrice arriva devant le long couloir menant au bout de la place. Un grand tapis rouge avait été posé. La musique annonçant sa présence retentit. Les gens tournèrent leur regard vers elle. D'un pas dgne de son rang, elle engagea la marche sur le tapis. La jeune artiste qu'elle avait invitée était juste derrière elle et le Gouverneur tenait la main de l'Impératrice. Arrivée au bout, il la mit assise sur le gigantesque trône placé au milieu. Le Gouverneur et l'artiste quant à eux avaient des sièges placés de part et d'autre de l'Impératrice.
L'Impératrice, une fois le calme revenu, se leva de son trône et s'avança de quelques mètres. Elle regarda rapidement tous les membres de la garde impériale présents autour de la place pour maintenir la sécurité. Puis elle prit la parole :

-Je tiens d'abord à remercier votre collaboration. Ensembles, l'AOF et la France, nous ferons de grandes choses, avanceront à grands pas. Dans un monde où la guerre devient de plus en plus terrible, il est indispensable que nous restions unis car l'union fait la force. La France vous protègera s'il le faut. D'ailleurs nous avons déjà mis à la disposition du Gouverneur de l'AOF une armée de 500 000 hommes.
L'AOF verra attribuer à ses citoyens les mêmes droits et devoirs qu'aux Français de métrople. Ne devons être placés sur un pied d'égalité si nous souhaitons progresser ensemble.
D'ores et déjà, la Banque de France a envoyé des capitaux pour développer les infrastructures pour que vos enfants aient un avenir meilleur avec une éducation correcte, mais pour que vous aussi vous vous sentiez mieux sur vos terres.
La France aime les terres d'Afrique car elle les considèrent comme ses filles.

Elle s'arrêta de parler et toutes les personnes ici présentes l'applaudirent. Elle les remercia d'une signe du bras. Et se remit assise sur son trône.
Le Gouverneur se leva et dit à haute voie :

-Son Altesse Impériale a pensé qu'il serait bien de mettre un peu de musique. Pour cela elle a invité une toute jeune artiste. Acceuillons Dalida !

La chanteuse s'avança sur la scène et chanta une première chanson qui devait prouver l'amour de la France pour le monde arabe. (Voir la vidéo).
La chanson était Salma ya salama, mélange d'arabe et de français.

Citation :: Salma ya salama

Un homme des sables des plaines sans arbres
S'en va de son pays
Au-delà des dunes courir la fortune
Car le paradis pour lui ce n'est qu'un jardin sous la pluie

Salma ya salama je te salue ya salama
Salma ya salama je reviendrai bessalama

Mais l'homme des sables pour faire le voyage
N'a que l'espoir au coeur
Un jour il arrive, il touche la rive
Il voit devant lui des fleurs, la grande rivière du bonheur

Salma ya salama je te salue ya salama
Salma ya salama je reviendrai bessalama

C'était un mirage il n'y avait pas de rivière
Et la bonne et riche et douce terre n'était que du sable
Il reprend sa course vers une autre source
Il finira pas trouver le puits de la liberté

Salma ya salama je te salue ya salama
Salma ya salama je reviendrai bessalama

Un homme des sables des plaines sans arbres
S'en va de son pays
Au-delà des dunes courir la fortune
Le seul paradis pour lui
C'était un jardin sous la pluie

Salma ya salama je te salue ya salama
Salma ya salama je reviendrai bessalama
Salma ya salama je te salue ya salama
Salma ya salama je reviendrai bessalama

La chanson terminée elle se fit applaudir. Le Gouverneur se leva puis dit à l'assemblée :

-L'Impératice, dans son souci de nosu rapprocher encore plus, a demandé à la jeune chanteuse Dalida ici présente d'interprêter cette chanson en arabe entièrement. Place à la chanson ! (voir la vidéo)

Citation :: Fi el donia el kebira
we beladha el kethira,
laffet laffet
We lamma nadani
hobbi el awalani,
sebt kollo we guet we guet
We fi hodno etramet
we guannet:
Salma ya salama rohna we guina bel salama
Salma ya salama rohna we guina bel salama
Salma ya salama rohna we guina bel salama
Salma ya salama rohna we guina bel salama
Fi el donia el kebira
Fi el donia el kebira
we beladha el kethira,
laffet laffet
We lamma nadani hobbi el awalani,
sebt kollo we guet we guet
We fi hodno etramet
we guannet
Salma ya salama rohna we guina bel salama
Salma ya salama rohna we guina bel salama
Salma ya salama rohna we guina bel salama
Salma ya salama rohna we guina bel salama
lessa el hob safi
we lessa el guaw dafi
we lessa fih amar
we baad el maguareb,
netlamlem fi kareb
we toul el sahar
wel samar wel guona kollena
Salma ya salama rohna we guina bel salama
Salma ya salama rohna we guina bel salama
Salma ya salama rohna we guina bel salama
Salma ya salama rohna we guina bel salama
fih shaguara guowa
guenena aleha alama
wana yamma
kont bafakkar fiha
we basaal yama
ya tarah mawguouda we kalbi mahfour fiha
aywa mawgouda we
kalbi mahfouz fiha
Salma ya salama rohna we guina bel salama
Salma ya salama rohna we guina bel salama
Salma ya salama rohna we guina bel salama
Salma ya salama rohna we guina bel salama

De nouveau elle se fit applaudir. Elle remercia la public puis retourna s'installer. L'Impératrice se leva et finit par :

-J'espère que nous ferons de grandes choses ensembles. Vive la France !

Elle se fit applaudir une dernière fois et le Gouverneur lui prit la main pour lui faire traverser le tapis comme au début de la cérémonie. On entendait la même musique.
Elle fut raccompagnée à l'aéroport avec l'artiste et ils retournèrent en France.

» Inauguration du WWII Vetrans Memorial