Rencontre franco-australienne

Sujet: Rencontre franco-australienne Sam 26 Jan 2008 - 12:42

Le Premier Ministre français arriva à Canberra, capitale de l'Australie, dans un avion d'Air France.
Depuis l'aéroport il fut conduit à la résidence du Premier Ministre. Il descendit du véhicule et une secrétaire le conduisit jusqu'au bureau de Monsieur Withwell.

Invité

La Secrétaire fit entrer le Premier Ministre français dans son bureau.

-Bienvenue en Australie Monsieur le Latellier, je suis heureux de vous recevoir. J'espère que vous avez fait bon voyage.

Il rangea quelque paperasses qui étaient sur bureau, notamment celles qui se trouvaient au milieu. L'heure des affaires avec la France était arrivée.

-Je crois que le but premier de notre réunion concerne les colonies d'Afrique de l'Australie.

Sujet: Re: Rencontre franco-australienne Sam 26 Jan 2008 - 20:23

Il s'installa dans le bureau.

-Tout le plaisir est pour moi, je vous en conjure.

Il sortit quelques feuilles de sa sacoche et répondit à son homologue :

-Oui exactement c'est la première raison de ma venue. D'ailleurs avant de venir j'ai préparé ce qu'il fallait.

Il tendit une feuille au Premier Ministre :

Citation :: Accord franco-australien sur les colonies australiennes d'Afrique.

Cet accord ne concerne uniquement que les colonies australiennes du continent africain : Madagascar, Zimbabwe, Mozambique, Kenya, Bostwana, Rwanda, Burundi, Malawi et Zambie.

L'Australie déclare que à partir du 19 février 1951, minuit heure australienne, ces territoires passent sous autorité française.

La force militaire et civile d'accupation australienne attendra l'arrivée des troupes françaises pour quitter les territoires dans le but d'éviter tout mouvement de rebellion pouvant conduire à l'indépendance.

L'Australie ne pourra plus réclamer sa souverainneté sur ces terres. La France y exerceca le plein contrôle pour une durée indéterminée.

Fait à Canberra le 19.02.1951
Monsieur le Latellier, Premier Ministre français
Monsieur Withwell, Premier Ministre de l'Australie

Invité

Le Premier prit la feuille dans ses mains et lut le document. Il n'avait rien à ajouter car il souhaitait simplement se débarasser de ses colonies. Au lieu de décoloniser il avait préféré avoir recours à ce moyen car sinon ces Etats se seraient retrouvés seuls, sans rien, et auraient été proie à d'autres colonisateurs ce qui les aurait encore plus déchirés. Au moins, dans ce cas, seule la France allait s'en accaparer. La France, il faut bien ce le dire, a été choisi uniquement car elle a été la première à proposer et non pas pour une autre raison.

Le Premier Ministre posa donc sa signature sur le papier.

-Voici une bonne chose de faite Monsieur Le Latellier. je compte sur la France pour éviter une trop grande désorientation parmi les peuples en question. Je me rappelle que mon prédécesseur appeler les colonies australiennes une Union économique mais à mon avis ce n'était que pour cacher la réalité, qui est tout autre. Ce n'aurait été qu'une union écononique, la France aurait je suppose tout coloniser depuis longtemps. Me tromperai-je ?

Sujet: Re: Rencontre franco-australienne Dim 27 Jan 2008 - 23:40

-Monsieur, vous ne vous trompez nullement. Sa Majesté l'Impératrice Joséphine souhaitait dans un premier temps regrouper sous son drapeau toutes les anciennes colonies et par extansion tous les continent africain, mais il ne put être à cause des colons australiens et britanniques.
Officiellement, ces pays avaient choisi un rattachement à l'Australie car ils craignaient l'avancée de nos troupes. Mais je pense qu'ils ont été contraints. Enfin, ce n'est que ce que je pense mais mon avis est partagé par beaucoup au sein du Gouvernement français et notamment par notre Impératrice.
La France saura redonner honneur à ces pays qui avait sombrer dans la misère depuis le Seconde Guerre mondiale, soyez-en certain, c'est une promesse. Donc dîtes-vous que vous nous confiez ces peuples pour leur bien être.
La France se souhaite pas faire s'agenouiller devant elle des centaines de peuples. Ceci est immoral. Nous souhaitons les unifier sous notre drapeau pour leur bien être car la France peut distribuer des richesses parmi les populations. Bien sûr l'argent ne fait pas tout : nous leur promettons aussi la paix et la sécurité.
D'ailleurs notre Impératrice avait organisé un discours à Alger, capitale de l'Afrique occidentale française, à laquelle une artiste avait été invitée et avait interprêté une chanson an langue française puis arabe pour leur prouver que notre action est légitime.

Invité

-Soyez certain, je partage entièrement votre avis. Je vais vous dire : j'admire beaucoup Monsieur Menziez, ancien Premier Ministre, je trouve qu'il se plaçait beaucoup derrière le Gouvernement britannique. Mais d'un autre côté, il a dirigé la politique extérieure de l'Australie alors que ceci étant donné notre statut de dominion était réservé au Royaume-Uni uniquement. Je pense qu'il a obtenu ces territoires pour agrandir l'Empire britannique, et c'est pour cela que l'Angleterre l'a laissé agir car elle lui faisait confiance.
Je crois que cette entreprise a échoué pour deux raisons : d'abord puisque Monsieur Mensiez avant son départ a livré à l'Italie trois pays et deuxièmement parce que aujourd'hui même la France vient de poser sa main sur tout le continent africain.

Je ne suis pas pro-britannique. Mais je dois vous dire qu'à ma nomination je souhaitais maintenir l'Australie en tant que dominion. Mais suite à la déclaration de Churchill annonçant la fin de ce statut pour retrouver celui de colonie, j'ai immédiatement proclamé l'indépendance. Cependant je maintiens le pays dans le Commonwealth, mais ceci n'est que symbolique.

Pour en revenir à sa Majesté l'Impératrice de France, j'avais lu un article des rapports de l'ONU expliquant sa visite en Algérie. J'ai jugé que c'était une excellente idée de la part de la France.

Sujet: Re: Rencontre franco-australienne Mar 29 Jan 2008 - 10:14

-Il est vrai que en France nous avons été choqué par la déclaration du Royaume-Uni. Visiblement le Gouvernement britannique ne s'attendait pas à ce que vous réagissiez ainsi, et suite à cela, le Roi lui même st intervenu et à trouver de soi-disantes excuses. Ils ont fait porter le chapeau à un groupe de parlementaires. Mais je n'y crois pas. Comment des parlementaires auraient pu contrôler le Premier Ministre ?! Dans toute affaire in faut un bouc émissaire.
Et puis d'un autre côté, l'Empire britannique est amplement assez grand comme ça. La Canada, l'Inde, ne voudraient-ils pas également les Etats-Unis revendiquant leur ancienne gouvernance sur eux !?

Sachez que vous avez le total soutien de la France dans cette histoire et en cas d'invasion britannique pour replacer l'Australie sous son autorité, nous serons prêts à vous venir en aide. La Marine française pourra bloquer la flotte britannique qui aujourd'hui est moindre par rapport à celle d'antant où le Royaume-Uni dominait toutes les mers du monde.

C'était une vérité : le Royaume-Uni avait perdu de son prestige et de sa force militaire. Quel dommage pour lui mais grâce à cela de nouvelles grandes puissances avaient pu apparaître comme en autre la France et l'Allemagne. A l'heure actuelle, la flotte allemande semblait dominer le monde avec 30 portes-avions et 600 navires de guerre. Mais la France n'était pas mal placées avec 400 navires de guerre et 15 portes-avions. Il n'y avait pas de quoi se plaindre.

Invité

-Monsieur le Premier Ministre, je vous en remercie. Je dois vous dire que je ne m'attendai pas à nouer de telles amitiés avec la France. Comprenez que ce n'est pas que je n'y suis pas favorable. Simplement, connaissant vos rapports avec Mensiez, je m'étais laissé aller à penser que les relations franco-australiennes étaient gelées pour un bon bout de temps ! Cependant je vois que vous êtes un homme honorable qui sait faire la part des choses. On ne peut pas dire, et de loin, que beaucoup possèdent cette qualité qui pour moi relève du sens pratique de l'individu.

Withwell se désaltéra la gorge puis après quelques secondes de reflexion il souhaitait en venir à un sujet.

-Monsieur le Latellier, je suis conscient de la force de la flotte française sur les océans. Celle-ci est incontestable. Mais ne craignez-vous pas que le Royaume-Uni retrouve son ancienne puissance maritime et qu'ainsi il mette fin à votre force ? Car d'après les derniers éléments des affaires internationales les Gouvernement allemand et français sont en froid avec le Gouvernement de Churchill ?

Sujet: Re: Rencontre franco-australienne Mer 30 Jan 2008 - 22:56

-Vous savez, je vais vous dire franchement. Je ne crois pas que le Royaume-Uni nous rattrape. Son économie a pris du retard et de fait il lui serait difficile de financer de grands travaux. Bien sûr il lui est toujours possible de recourir à l'endettement mais je ne crois pas que ce soit la meilleure solution, loin de là.

Il but une petite gorgée car il commençait à avoir soif. Puis il en vînt à Churchill, ou plutôt son gouvernement.

-Pour ce qui est du Gouvernement britannique, il est vrai que la France et l'Allemagne soient opposées à lui. Le pays nous a comme qui dirait assez cassé les pieds en s'opposant à nous, surtout dans le domaine nucléaire. c'est d'ailleurs de ce sujet précis que partent toutes les querelles diplomatiques. Le pays a voulu s'armer, nous nous y sommes opposés. Voilà tout.

Invité

-Oui j'avais entendu parler de cette affaire. Le Royaume-Uni, surtout le Toi, avait bien insisté auprès de la communauté internationale comme quoi le paus avait bel et bien l'intention de sa doter de cette armée malgré un blocus imposé par la France, l'Allemagne et les Etats-Unis. Ce n'est pas vous mentir en disant que à sa place j'aurai certainement fait pareil.
Pour ma part, je ne souhaite pas que l'Australie possède un tel armement pour le moment. Les pays possédant actuellement le nucléaire sont assez consciencieux je pense pour ne pas s'en servir ou tout du moins tant qu'une autre issue est possible. Le jour où un pays menaçant et ne pensant qu'à la guerre l'aura, nous y penserons mais pour le moment ce n'est pas le cas. D'ailleurs j'espère que si un jour ça devrait arriver, les grandes puissances feraient pour l'empêcher Monsieur le Premier Ministre.

Le monde dans lequel ils vivaient était de plus en plus difficile. L'opposition de certains pays ne faisaient que de monter. Certains pays s'en réjuissaient car ne pensaient qu'à la guerre, mais Withwell n'était pas comme ça. C'était un homme de paix, qui se battrait pour elle jusqu'au bout s'il le faut, car la paix apporte le bonheur à tous les peuples ce qui est totalement opposé la guerre. On croit souvent que la partie victorieuse est pleine de joie grâce à la victoire qu'elle vient de remporter. John pense autrement. Il croit qu'elle est joyeuse car les combats ont cessé et ce n'est pas elle qui subira les conséquences désastreuses de la bataille.

Le Premier Ministre à ceci répondit :

-Soyez-en certain. Nous ne laisserons pas une nation se procurer un tel armement car cela pourrait être dangereux pour l'avenir. Les ordres de l'Impératrice aux armées françaises sont clairs : attaquer toute nation susceptible d'ntamer un programme d'armement nucléaire. Comme dit sa Majesté, c'est un fort et court mal présent pour la puissance d'un bonheur de longue durée.
Bien sûr dans le cas où un pays aurait cet armement et que nous n'ayons pas pu intervenir, nous insisterions pour qu'il ne s'en serve pas, c'est évident.

Le Premier Ministre commença à ranger ses affaires puis se leva.

-Bien, je crois que nous en resterons là Monsieur Withwell. Je vous remercie pour votre accueil.

Et en même temps il lui serra la main.

Invité

Le Premier Ministre se leva et serra la main du Premier Ministre français.

-Ceci n'était rien Monsieur le Latellier. Je vous souhaite un bon retour vers Paris.

Il le reconduisit jusqu'à son véhicule puis une fois son invité parti, il s'en remis à ses occupations.