Opération de grande envergure

Le Gouvernement français avait signé les ordres d'envoi des troupes. La promesse faite aux Britanniques devenait alors une réalité. La Marine française mobilisait en masse. Une remarque était à faire : ce n'était pas les soldats métropolitains qui allaient être envoyés mais les soldats des dominions. 150 bateaux transporteurs de soldats, 50 grands sous-marins, 200 grands navires de guerre, 10 portes-avions, 15 porte-hélicoptères débarquèrent dans les ports d'Alger en Algérie. Les soldats furent placés dans les navires. Le matériel lui venait de France. Tous les navires étaient chargés à maximum pour une meilleure efficacité lors des combars à terre.
Après une demi-journée au port d'Alger, la flotte française démarra. Elle se dirigeait vers le Canal de Suez. La France avait obtenu l'autorisation du Royaume-Uni pour le franchir. Ensuite la flotte poursuivrait le long de la Mer Rouge.

A Washington on avait reçu le message du mouvement de la flotte française. Le Président voyant la France préparer son attaque appela immédiatement aux amiraux pour leur ordonner de mouvoir la Flotte du Pacifique vers l’Australie pour bloquer le passage aux navires français. La crise commença à s’accentuer et chaque heure devenait précieuse. Le Président mettait donc tous ses espoirs dans l’Empereur allemand pour de sa part entamer le plus vite que possible le dialogue diplomatique. C’est donc ainsi que cent grand-sous-marins, cinq cent nonante frégates et quarante porte-avions se mettaient en route vers l’Australie.

La Flotte continuait son voyage vers les eaux de l'Australie. Mais les Etats-Unis s'étaient initiés dans ce qui ne les regardaient pas. Décidément c'était une grande habitude chez eux. L'Impératrice détestait le Président américain par dessus tout, et elle s'était dite qu'elle ferait tout pour lui mettre des batons dans les roues, absolument tout. 200 grands-sous-marins vinrent renforcer la flotte française ainsi que 200 grands navires de guerre et 30 grands porte-avions. La France allait montrer aux Etats-Unis qu'elle n'était plus ce qu'elle était quelques années auparavant...

L'Impératrice avait déjà plusieus projets contre les Etats-Unis. Parmi eux il y en avait un qu'elle ne tenait pas secret, celui de Djibouti. Elle ne ferait directement rien contre ce territoire, mais elle influencerait l'Italie, ayant des frontières coloniales communes, pour envahir ce territoire...

La coalition franco-britannique allait devenir encore plus puissante avec l'arrivée du matériel britannique. Depuis les colonies britanniques de l'Asie, 100 cuirrassés anglais de taille moyenne rejoignirent la flotte française avec 10 grands bateaux transporteurs de soldats. Une fois en Australie, ils feraient des allers et retours pour acheminer davantage d'hommes. Ils transportaient 100 000 soldats.

Depuis la Malaisie et la Nouvelle-Zélande, l'aviation britannique se tenait prête à attaquer les côtes australiennes. Les pilotes se tenait prêts à toute épreuve, au péril de leur vie.

Quant aux Etats-Unis, Londres avait décidé de les ignorer, sur ordre du Premier Ministre. La France suffirait à faire pression.

L'Etat-Major français avait décidé d'ouvrir un nouveau front sur l'Australie par la flotte de guerre. Il se ferait depuis le pays français d'Outre-mer de la Nouvelle-Calédonie, qui ne se trouvait qu'à quelques kilomètres des côtes australiennes. Furent préparés à l'état de guerre 100 grands navires de guerre ainsi que 50 grands sous-marins. L'objectif était la ville de Sydney.

Le pouvoir américain agaçait sérieusement l'Impératrice de France tout comme l'Empereur. De quoi le Président pouvait-il bien se mêler. Une chose était sûre : il ferait mieux de retirer la flotte américaine, car il menait son pays à sa faillite. Avec les plans de guerre français, il était impossible que la France perde cette éventuelle guerre. Bien évidemment en aucun cas il ne serait fait usage de la bombe atomique, car les deux camps en possèdent, et ce type d'arme conduirait à leur destruction mutuelle. Paris avait bien mieux à offrir à ses ennemis. L'infériorité numérique de l'armée française allait être compensé par ce système offensif et la densité de l'armement français.

La flotte française était maintenant à proximité des côtes australiennes. Le 11 mai 1952, 7 heures du matin, les combats commençaient. Le premier objectif était la ville de Perth, au Sud-Ouest de l'Australie. 20 grands navires de guerre de la Marine impériale de France commençèrent à bombarder le port. De l'autre côté côté du pays, la ville de Syney subissait le même sort.
Cela n'était que diversion. Pendant ce temps, à l'écart de ces villes, quelques kilomètres à peine, le débarquement commençait. 50 moyens bombardiers français avec 50 moyens avions de chasse qui provenaient des porte-avions déferlaient sur les alentours pour chasser l'ennemi des futures positions françaises. Les navires transporteurs firent débarquer 300 grands chars près de Perth et 300 autres près de Sydney. Furent aussi déchargés dans chaque base 1 000 canons de 75 mm, 100 grands bombardiers et 100 grands avions de chasse, ce qui sufirait amplement pour conquérir le territoire. A Perth plus de 15 soldats avaient débarqués et près de 20 000 à côté de Sydney. Cela n'était qu'un début car le total devait se lever 1,5 millions de soldats.

Après quelques semaines de combats, les troupes françaises avaient envahi entièrement le territoire australien. D'ailleurs la suprématie incontestée de l'armement français avait encore réduit le temps des combats. Le Gouvernement australien avait bien compris qu'il valait mieux céder plutôt que de réduire tout le pays en un champ de ruines. La France avait signé les accords de paix avec la Gouvernance australienne, et et donna les attributs du pouvoir australien au Royaume-Uni. L'Australie réintégrait l'Empire britannique. Quant au sort de l'Indonésie, la France décida de la réintégrait sous dominanation des Pays-Bas. Mais ce pays étant lui même dirigé par la France, l'Indonésie intégrait l'Empire français en tant que Protectorat.

L'Armée français avait dans un premier temps saisit l'armement australien, mais il fut réintégré à la dominion britannique après quelques accords.

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