Le Président Stauffen avait reçu la lettre de Churchill qui fut comme attendu négative. Au fond, il n’avait rien attendu d’autre chose de Churchill qui fut réputé pour son excentrisme politique comme prouvait ce projet de reconstruire l’Empire britannique. Mais bon, d’un homme du 19ème siècle il y a avait pas d’autre chose à attendre.
Réunit avec les amiraux et généraux il fut donc obligé de prendre une décision. Déclarer la guerre en provoquant une nouvelle Guerre Mondiale ou céder devant la force brute au nom de la paix. Voila l’enjeu. Tournant en rond dans l’Office Ovale, il s’arrêta soudainement devant la grande fenêtre qui montrait sur les jardins de la Maison Blanche pour tranché.
« My God. Jamais la paix eu un prix aussi amère qu’aujourd’hui. »
Les généraux et amiraux écoutant ceci avaient comprit le message. La guerre n’aura pas lieu, aujourd’hui au moins car la situation mondiale promettait de loin un repos.
L’Admiral de la Flotte du Pacifique demanda donc au Président ce qu’il savait déjà au fond.
« Devons-nous retirer notre flotte de l’Australie ? »
Stauffen se retourna vers lui et lui dit avec une voix ferme.
« Yes. Tirez nos boys de l’Australie. Ceci sera une défaite de la démocratie mais bon, en voyant la situation actuelle je sens que bientôt nous aurons une occasion de nous racheter auprès de Dieu pour cette lâcheté. Laissons donc ces deux pays trépassez dans leur avidité démesurée. Peut être que notre patience sera fortement récompensée si nous attendons que le destin se tourne contre eux. Nous aurons peut être même pas besoin de lever les armes. »
Dit-il dans un ton prophétique. L’Admiral se leva donc pour aller donner les ordres à la flotte. Le Président dispensa aussi les autres militaires et entama après dans son bureau le travail sur quelques dossiers concernant les assurances sociales et les affaires internes pour oublier l’amère goût d’une diplomatie externe pas du toute réussite. En travaillant sur le dossier de l’assurance maladie, il eu soudainement l’idée que peut être il devrait aller organiser quelques rencontres avec Cuba. C’était certes un pays communistes mais des accords avec cette île avait toujours été fructueux et les relations plutôt bonnes. En plus, Cuba était un allié idéal vu de sa situation géographique. En fin de compte, ainsi Stauffen, il était vraiment temps de nouer des relations plus intimes avec les autres états américains vu que l’accès terrestre rendait une alliance militaire et économique vraiment intéressante. En parlant d’alliance il serait peut être aussi bon de faire prochainement une visite en Allemagne. Bref, faire bouger les affaires extérieurs pour oublier au plus vite l’affaire Australia.