Rencontre Philippines-Indochine

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Le Gouverneur général de l'Indochine se rendit aux Philippines, à Manille, après avoir que les deux Etats aient débuté des relations diplomatiques. Son avion se posa sur l'aéroport international de Manille. Il en descendit ...

Il attendait beaucoup de cette rencontre, notamment d'une mission dont la France l'avait chargé.

Un comité d'accueil était présent sur le tarmac de l'aéroport de Manille.
Le General Président était présent pour accueillir comme il se devait le Gouverneur d'Indochine.

Lorsque l'avion rejoint le tarmac et que le Gouverneur en descendit, le General Président s'approcha et dit :

- Monsieur le Gouverneur, je vous souhaite la bienvenue aux Philipppines. J'espère que vous avez fait bon voyage.

Un cortège de véhicules attendait et les deux hommes montèrent à bord pour rejoindre le Palais.

Invité

Le Gouverneur général salua les hommes présents pour son arrivée. Il se dirigea vers le Général Président :

-Monsieur le Général Président, je vous remercie de votre convivialité. Je suis ici avec grand plaisir et mon voyage fut fort agréable.

Ils se dirigèrent vers la voiture qui devait les conduire au Palais. A peine le cortège démarra que le Gouverneur général ajouta :

-Comment se porte son Excellence ? Vous avez l'air de beaucoup travailler en ce moment Général. Vous engagez les réformes à grande vitesse.

Le Gouverneur General démarra la conversation à pêine le cortège lancé. Le General Président répondit :

- Oui en effet, je souhaite que le peuple philippin puisse se défendre seul et ait un certain poids au niveau international. Mais pour atteindre tout cela, je souhaite une économie puissant c'est pourquoi j'ai lancé une vague d'industrialisation dans le pays.

Invité

-Vous avez de l'ambition, et il me semble que c'est la meilleire chose^pour un Chef d'Etat Monsieur Estrados. Avez-vous de bon contacts avec tous les pays de l'Asie ?

Le Gouverneur général souhaitait simplement se renseigner sur la géopolitique locale des Philippines...

- Pour tout vous dire, nous n'avons que très peu de contacts avec ces derniers. Nous avons des contacts inexistants avec la Chine et le Japon. Pour ce qui est des pays communistes, nous ne souhaitons pas établir de contact avec eux, pour des raisons idéologiques. Mais je souhaite remédier à cela et essayer de renouer des liens avec les pays d'Asie qui le voudront afin de rappeler l'identité commune que nous avons et essayer de cohabiter dans la même région du globe dans de bons termes.

Invité

-Vous êtes un homme de bon sens à ce que je vois. Je vous en félicite. Pour ma part, je ne peux pas dire que nous souhaitons entamer des relations avec les pays communistes de l'Asie. D'abord comme vous pour des raisons idéologiques, parce que aussi je ne le souhaite pas et car la France ne nous a pas fourni son aval à cela. D'ailleurs pour entamer des relations avec votre Etat elle n'était pas tellement d'accord mais finalement elle a accepté. En tout comme vous avez pu le voir aux dernières nouvelles désormais l'Asie comporte 2 pays indépendants de moins : l'Australie retourne au Royaume-Uni et la France s'empare de l'Indonésie. Je suppose que vous y étiez opposé...

- Et bien, je n'ai rien contre la colonisation, tant que l'Etat colonisateur respecte les peuples colonisés. Pour l'Indonésie, la France, apparemment donne suffisamment de pouvoir au peuple pour les laisser avoir leur propre gouvernement, et cela je le respecte.
Pour ce qui est de l'Australie, nous n'avions aucun lien avec cet Etat. Cela dit j'espère que le Royaume Uni respectera le peuple australien.

Le convoi passa la grille du Palais et le General President continua :

- Maintenant, les Philippines ne souhaitent pas pour l'instant avoir d'expansion coloniale, elle n'en a pas les moyens du fait que toutes les terres de ce monde sont occupées et notre armée est pour l'instant une armée défensive face aux moyens militaires des grands de ce monde.

La voiture centrale du convoi s'arrêta au pied des quelques marches devant la porte du Palais.

- Mais permettez moi de vous proposer de continuer cette discussion à l'intérieur.

Les deux hommes descendirent de la voiture et se dirigèrent vers le bureau du General Président.

Invité

Les deux hommes se dirigèrent donc vers l'intérieur du Palais. Durant la marche, le Gouverneur général ajouta :

-Vous avez raison cher ami. Face aux grands de ce monde, nous ne pouvons qu'adopter une attitude défensive. Le monde est aujourd'hui dirigée, selon moi, par 5 grandes puissances : la France, les Etats-Unis, l'Allemagne, l'Union soviétique et le Royaume-Uni. Contre eux, nous ne pouvons rien faire. Pour ce qui est de l'Indochine, je dois dire que nous n'avons pas à nous plaindre. La France nous aide énormément et nous assure sa protection tout en nous permettant de juir de nos droits nationaux. C'est un juste milieu qui pour le moment nous convient parfaitement. Peut être que plus tard notre peuple demandera plus d'indépendance mais aujourd'hui nous n'en sommes pas là, et surtout nous sommes loin de pouvoir nous opposer militairement ou économiquement à la France. Quant à vous, je crois que les Philippines ont de nombreux accords avec les Etats-Unis.
Dans le monde actuel nous sommes en quelque sorte contraints de signer avec les grandes puissances si nous ne voulons pas finir dans leurs serres.

Tout en parlant, il observait les alentours, aussi beaux qu'ils étaient. Avant de rentrer dans le bureaau du Président Général il ajouta :

-Nous en sommes revenus à la situation coloniale d'avant guerre, au grand désaroi de nombreux peuples...

- Et oui ! Mais que pouvons nous y faire, Monsieur le Gouverneur général ?

Le General Président ouvrit la porte de son bureau et fit signe au Gouverneur général d'y entrer puis les deux hommes s'assirent et au General Président d'ajouter :

- Comme vous le disiez, le mode est dirigé par 5 puissances. 5 puissances qui s'affrontent idéologiquement mais également dans les colonies et tout cela, pas toujours pour le bien des peuples colonisés. Mais encore une fois, que pouvons nous y faire ?

Puis regardant le plateau de boissons sur une tablette :

- Souhaitez vous boire quelque chose avant que nous ne continuions ?

Invité

Le Gouverneur général, après s'être confortablement installé, répondit :

-Je crois que nous ne pouvons rien y faire, mis à part peut être former une ligue mondiale contre les grandes puissances. Mais nous sommes loin d'en posséder les moyens, c'est une évidence.

Le Président général lui proposa de quoi boire. Après un court instant de reflexion il lui dit :

-Je crois que je vais prendre un jus d'orange Monsieur le Président général, si cela ne vous dérange pas.

En ce jour il n'avait pas envie de prendre d'alcool...

-J'aimerai avant tout Excellence vous faire part d'un projet concernant vos relations avec l'Empire français. Cela vous dérange t-il et ainsi vous ne souhaitez pas que nous parlions de cela ou êtes-vous prêts à l'entendre ?

Le General Président servit un verre de jus d'orange au Gouverneur général et prit également un verre puis lui répondit :

- Non cela ne me dérange pas du tout. Tout projet qui serait bénéfique pour notre Nation, je suis prêt à l'entendre c'est évident.

Invité

Le Gouverneur général répondit alors :

-Je puis constater que vous êtes un homme lucide, prêt à entendre ce que d'autres ont à lui proposer. Je m'explique donc. La France souhaite aujourd'hui étendre sa sphère d'influence, mais aussi son cercle des alliés. Paris a alors pensé que les Philippines pourraient devenir un allié de la France. Je comprends que vous puissez hésiter, car vous possédez de nombreux accords avec les Etats-Unis actuellement en froid avec la France. L'Impératrice m'a alors conseillée de vous proposer un traité de non-agression mutuelle, pour vous épargnez d'eventuels combats, qui je l'espère bien évidemment n'auront pas lieu.

- Je remarque que la France considère les Nations susceptibles de l'aider dans l'avenir. J'attends de voir le détail de cette proposition mais au premier abord, cela me semble correct et éviterai au peuple philippin d'être victime d'une guerre entre les grandes puissances de ce monde, contre lesquelles nous ne pourrions, bien évidemment pas lutter. J'aimerais savoir cependant jusqu'où irait cette alliance, mais je suppose que je serai vite fixé en écoutant les propositions de la France.

Invité

-La France a en effet diverses propositions à vous faire. Dans un premier temps, un traité de non-agression serait signée. Si jamais nos deux nations devraient par diverses alliances à s'attaquer, ce traité empêcherait les combats, exceptés si un allié est directement agressé. Je vais être plus clair. Vous êtes alliés aux Etats-Unis. Les Etats-Unis sont alliés à l'Allemagne. Si la France attaque l'Allemagne, les Etats-Unis déclarent la guerre, et normalement les Philippines doivent suivrent. Avec ce traité, ce ne serait pas le cas. Cependant si la France attaque directement les Etats-Unis, ce traité ne serait plus.
Cet accord permettrait en quelques sortes de briser l'engrenage des alliances.

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