Au bords de la Loire

L'histoire de la France fut de tout temps relié à la Loire que ceci fut pendant la Guerre des Cent ans où le contrôle de ce fleuve signifia la maitrise sur la France ou pendant l'époque des Grands Rois qui y bâtirent des puissantes forteresses. Aujourd'hui au plein cœur du 20ème siècle la Loire allait à nouveau écrire une page de l'histoire.

L'Europe était depuis quelques années sous le coup des Empires, la démocratie s'était rendue impuissante de faire face aux crises qui avait suivit la Seconde Guerre Mondiale et donc c'étaient les anciens régimes qui renaissaient de plus belle. Même les États-Unis jadis bastion de la démocratie étaient tombés sous le coup du totalitarisme, les seuls états encore démocratique pouvaient être comptés sur une main et leur survie fut plus qu'incertaine.

Mais cette soirée, ce n'était pas l'heure aux régimes mais aux négociations car depuis bientôt une semaine, le Royaume de Belgique avait fait sécession de l'Empire de France. Les tensions entre les deux états avaient immédiatement atteints des dimensions inquiétants et ceci avait comme voulait le sort attiré tous les grandes puissances qui poursuivaient chacun leur probe but.

Le Roi de Belgique avait vite reconnu le danger d'une intervention massive des puissances étrangères dans la Crise pour la sécurité de l'Europe et tout particulièrement de la Belgique et la France. Il avait donc prit discrètement du contact avec l'Impératrice et tout les deux avaient conclus que le mieux pour les deux états fut d'enterrer les hostilités et de faire au contraire une entente entre les deux peuples pour éviter d'affaiblir l'Europe occidentale face aux éventuelles menaces d'outre-atlantique ou de l'Est.

Badouin arriva donc au Château de Chambord, accompagné que par deux corps de gardes. Il avait quitté Bruxelles dans la discrétion totale pour éviter que cette réunion puisse être saboté par des êtres vils et malintentionnés. Il entra donc dans le Château.

En temps normal, les monarques étrangers ou chefs de démocraties étaient accueilliées par la Garde impériale. Mais en ce jour ce fut différent. L'heure était à la discrétion, et non aux grandes cérémonies dirigées par la rigueur du nouveau système français. Quelques gendarmes s'étaient placés discrètement le long des routes de la Loire, dans les buissons, fossés etc... pour assurer la sécurité du Roi des Belges en cas de nécessité.
Au château, le Roi fut dirigé par le gérant par une petite entrée qui donnait dans une salle à manger. A l'intérieur de la pièce, l'attendait un secrétaire impérial.

-Bienvenue en France Sir. Ayez l'obligeance de ma suivre, je vais vous conduire jusqu'à l'Impératrice.

La femme prit le pas vers les couloirs de l'avant du château pour emprunter les escaliers. De grands tableaux des monarques de France remplissaient les murs. Le couple impérial en faisait faire un pour compléter ce grand dessin.

-Sa Majesté se trouve dans cette pièce.

Elle ouvrit la porte pour que le Roi passe, lui faisant une légère révérence.

Baudouin entra donc dans la salle pour se trouver plongé dans un Salon du style du Second Empire, donc richement orné comme il se devait être à l'époque. Au centre de la pièce dont les fenêtres donnaient sur un gazon noirci par l'obscurité se tenait l'Impératrice de France, fiers et de belle allure comme on le disait tant de fois dans tant de lieux. Baudouin ayant du affronter des nombreux problèmes et crises les derniers jours, fut un peu soulagé d'enfin un peu de tranquillité et aussi de se trouver avec un monarque cultivé et pas comme d'autres qui faisaient interroger le souverain belge. Baudouin s'incilna donc face à l'Impératrice et la salua.

- Votre Majesté, il m'est un honneur de vous rencontrer dans ce splendide lieu. Je dois avouer que vous savez choisir le cadre idéal pour les occasions extraordinaires. Mais bien, je voudrais vous exprimer mes plus sincères remerciements de m'avoir convier à cette rencontre de grande importance.

L'Impératrice se retourna sans geste vif et jetta son regard sur le Roi qui avait repris son trône. Un homme visiblement calme car il paraissait fort détendu.

-Ce lieu par sa tranquilité à cette époque nous permettre de discuter calmement et de conclure à de parfaits accords entre nous. Mais vous méritez tout autant que moi d'être remercié, car vous êtes à l'origine de cette rencontre. Votre lettre a su me convaincre, vous savez user de la plume !
Mais asseyez vous donc cher ami, mettons-nous à l'aise.

En ces circonstances Joséphine avait mis le protocole de côté. La pièce était occupée par très peu de personnes, les gardes du Roi et 2 gendarmes.
Les personnalités se mirent assisent sur les fauteuils du centre de la pièce, une servante servit thé et café ainsi que des gâteaux.

-Le voyage s'est t-il déroulé comme convenu Majesté ?

Baudouin fort flatté du compliment, répondit.

- Vous m'honorez, Votre Majesté, mais ma plume serait rien si vous n'auriez pas eu la sagesse de lire mes mots et d'y réfléchir. Ce sera avec plaisir.

Baudouin s'assit donc près de l'Impératrice, il fallait dire que les protocoles ne prévoyait pas ceci, mais bon, étant donner du peu de gens, on pouvait bien un peu lâcher sur ce point pour favoriser le bon déroulement de la rencontre. A la question de l'Impératrice il répondit avec un léger sourire.

- Disons qu'il fut assez agréable vu que j'ai pu admirer Paris depuis loin et passer à coté de quelques magnifiques monuments de votre pays. Il faut bien avouer que la France regorge de trésors artistiques.

-Il est vrai que notre pays regorge d'oeuvres artistiques, mais il faut aussi avouer que la France est l'un des plus vieux pays du monde, et notre culture est forte et renommée. De plus la diversité de nos régions contribue à cet annuaire, si je puis nommer cela ainsi, de monuments tous aussi beaux les uns que les autres.
Sur ce, venons-en au fait, votre voyage s'est bien passé, c'est jusqu'ici le principal, car on ne sait jamais dans quelle situation, les plus anodines puissent t-elles être, nous pouvons nous retrouver.

L'Impératrice se souvenait d'une promenade en fôret qu'elle avait menée seule avec son amie la comtesse. Des brigands lui avait voulu les pires choses mais fort heureusement dess gendarmes passaient non loin de là à ce moment, ce fut un coup de chance. Le Roi de Belgiques aurait se retrouver vu les circonstances dans une situation pire que cella-ci.

-Votre Majesté soyons concrets. Il est de notre volonté commune d'entamer des négociations pour le bien être de nos deux pays. Je pense en effet que nous avons plus à y gagner en vous reconnaissant l'indépendance et en collaborant qu'en vous faisant la guerre. Les deux parties y sont gagnantes.

Baudouin devait reconnaitre que l'Impératrice avait bien raison sur le fait que la richesse artistique de la France provenait surtout de son âge et la diversité régionale, mais il se disait aussi que la naissance très tôt d'un pays uni fut également un facteur important. Mais bon, ce n'était pas vraiment pour parler art qu'il fut venu même si ce sujet fut passionnant. Il joignit donc l'Impératrice dans le vrai cœur de la discussion.

- Oui, vous avez raison. Il est plus qu'heure de parler sur le futur de nos nations. Je vois joignes sur le fait qu'à la place de nous combattre nous devrions collaborer pour ainsi nous renforcer mutuellement. Une guerre ferait que nous affaiblir et ceci semble peu intéressant quand des puissances comme les Etats-Unis démontrent une volonté d'expansion et d'intervention inquiétant comme nous avons pu voir il y a à peine quelques heures. Nos deux peuples seraient donc gagnant de former une entente politique, économique et peut être même militaire pour ainsi permettre d'unir nos forces contre les menaces extérieures et voir nos nations renforcées à l'intérieur.

L'Impératrice se faisait un avis sur le Roi. Souhaitait-il entretenir de bonne relations avecc la France par hypocrisie ou par réelle volonté de collaboration ? Elle penchait plutôt pour le second avis. Le Roi semblait un homme d'une certaine grandeur d'âme. C'est cet aspect positif qu'elle avait de lui qui lui donnait envie de collaborer.

-La France ne pouvait se permettre de faire la guerre avec la Belgique. Nous sommes trop liés : nous avons toujours été alliés, la majorité belge est francophone, nous avons toujours comptés l'un sur l'autre, et je souhaite que cela perdure dans le temps. Si au lieu d'être considéré comme région de l'Empire vous préférez être allié de la France, qu'il en soit ainsi. Sachez que j'envisage d'ores et déjà une collaboration très fructueuse entre nos deux peuples.
Dans un premier temps je souhaiterai signer un accord qui énonce le fait que la France reconnait officiellement l'indépendance de la Belgique, et dans le même temps cet accord nous unirait militairement. Qu'en pensez-vous ?

Baudouin fut totalement d'accord avec l'Impératrice. La France et la Belgique durant presque cent ans s'étaient toujours soutenus que ceci soit pendant les conflits mondiaux ou les périodes de crises sociales et économiques, il convenait donc logiquement qu'une nouvelle fois les deux pays se rapprochaient face aux éventuelles menaces à l'Est et l'Ouest. Maintenant l'Impératrice proposait la reconnaissance et une alliance militaire. Baudouin trouva la reconnaissance une bonne idée même s'il fut assez sceptique envers une alliance militaire. Il craignait que le Peuple belge verrait d'un mauvais oeil un tel alliance, trop rapide et imprévue mais d'un autre côté la situation de la Belgique au plan militaire fut tellement précaire qu'une alliance sembla inévitable car attendre pourrait s'avérer très dangereux pour la survie du pays. Il décida donc qu'il fallait en plus d'une entente former une alliance pour d'un côté assurer la survie de la Belgique et de l'autre bâtir une collaboration durable avec la France car la Belgique avait tout à gagner avec la France que ceci soit un allié sincère et un pays proche au plan culturel. Ayant fait tous ces conclusions, Baudouin répondit à l'Impératrice.

- Je suis tout à fait d'accord avec vous, Votre Majesté, mais ne serez-t-il pas d'avantage mieux d'énoncer notre volonté d'une collaboration forte entre nos deux pays? J'avais songé à une sorte d'entente entre nos deux pays où nous énonçons notre reconnaissance mutuelle, notre volonté d'une collaboration au plan politique et économique et aussi l'alliance entre nos deux pays. Ou préférez-vous pour le moment de rester à une reconnaissance et alliance?

L'Impératrice n'eut pas besoin de réfléchir bien longtemps à la proposition du Roi. Elle lui répondit :

-Nous pouvons adopter votre proposition Votre Majesté. Si vous êtes venu avec cette idée en tête peut être auriez vous quelque chose à me proposer dès maintenant ?

L'accord militaire proposé gênait peut être le Roi, et cela pouvait se comprendre. Mais l'Impératrice avait d'abord vu cela d'un autre angle, elle souhaitait comparer cela à l'indépendance que le Royaume-Uni avait accordé à certaines de ses dominions. Cela dit le Roi allait de toute évidence lui faire une proposition à laquelle elle allait réfléchir.

Baudouin répondit à l'Impératrice.

- Oui, toute à fait. Si Sa Majesté permet, je voudrais bien lui montrer une proposition que l'État belge juge comme intéressante et sur lequel nous pourrions entamer une discussion.

Le souverain belge entama donc de feuilleter dans un porte-document brun qu'il l'avait laisser aux pieds du fauteuil. Passant plusieurs documents comme le rapport économique hebdomadaire et des rapports d'espionnage venant du Vatican il trouva enfin le document voulu. Il sortit donc la feuille et la tendit à l'Impératrice.

- Voici donc une proposition faite par mon Gouvernement. Bien sûr, vous pardonnerez bien qu'elle soit point la plus neutre qui soit mais faites dans un esprit en faveur de notre Royaume.

Citation :: Entente entre l’Empire de France et le Royaume de Belgique

Au nom du désir commun de collaboration et de paix entre les deux pays à été érigé ce traité.

Les deux pays dans la volonté de cohabiter ensemble et d’œuvrer pour l’établissement d’un futur prospère et en paix se décident de former une entente cordiale et mutuelle au plan politique, économique et militaire.
Les deux pays se jurent un soutien politique dans les crises et en temps de paix, que ceci soit au plan diplomatique ou de gestion de leurs territoires. Ils promettent de n’entamer aucune pouvant nuire l’autre égale le domaine qui soit et se mettent à disposition de favoriser un dialogue constant et sincère entre les deux.

Ils se jurent également d’assurer un échange commercial libre et sans taxes pour ainsi favoriser les deux économies et partager les ressources de leurs pays respectifs. Ils se mettent également à disposition d’assurer le transport et le voyage de personnes à travers leurs territoires sans aucune restriction.
L’Empire de France assurera toute particulièrement l’approvisionnement en pétrole de la Belgique et la Belgique des livraisons de charbon et acier à l’Empire de France.

Les deux pays affirment également leur volonté de former une alliance militaire. Devrez un pays être attaqué par un tiers, l’autre devra le venir au secours au plan diplomatique, économique et militaire. En cas d’opération offensive de la part d’un pays, l’autre devra le soutenir au plan diplomatique et économique mais pourra refuser une aide militaire s’il le juge nécessaire. Les deux pays s’autorisent aussi le libre passage et stationnement sur leurs territoires sans contrôle de troupes, navires, avions et d’armement à travers et sur leurs territoires.

Fait au Château de Chambord par les Courrons de France et de Belgique,

L'Impératrice se saisit du document et en fit lecture. Il s'orientait dans le même sens que ça pensait, mis à part le fait que soit insisté le point sur l'entente cordiale. Elle ne voyait rien à rajouter. Elle se prononça :

-Votre Majesté, j'accepte tout à fait cette proposition. Elle me semble fort bien construite pour notre situation.

L'Impératrice pensa subitement à un point qu'elle souhaitait énoncer avant de signer.

-Vous savez très certainement que la France a 300 000 soldats stationnés dans ses casernes sur le territoire belge. Dans votre proposition, il est dit que l'armée d'une des des deux parties peut circuler librement sur le territoire de l'autre. De ce fait je me permets de vous demander : autorisez-vous le maintien de nos bases sur votre territoire ? Je vous propose d'entendre 2 arguments? Dans un premier temps, en cas de conflit avec l'Allemagne frontalière ou par la mer, vous juirez déjà de la présence française. De plus, cette présence nourrit votre économie locale : bars, restaurants, cafés et autres.

Baudouin pour sa part fut content que l'Impératrice énonçait ce point. A vrai dire il avait songer à lui parler de celui-ci, mais il était plus aisé que l'Impératrice puisse faire le premier pas. Pour sa part il voyait aucun inconvénient, même au contraire, c'était à son avis une chose primordialle pour permettre en cas de conflit que la Belgique ne tombe pas directement en mains ennemies. Il répondit donc.

- Majesté, pour ma part je suis tout à fait favorable à cette situation. Sachez que de toute façon, la mise en place d'une défense commune me semble de la plus haute importance surtout en cas de conflit avec l'Allemagne. Donc la Belgique n'a rien contre le fait que vous stationner des troupes, bien au contraire, nous voyons en ceci un fait plus que positif donc tout navire militaire, avion et division sera bienvenue. Bien sûr, vous permettrez que certaines zones vitales du pays restent démilitarisé, je me réfère surtout aux grandes zones industrielles et agglomérations.

L'Impératrice fut très enchantée à la réponse du Roi. Par cela il montrait qu'il faisait à minimum confiance au pouvoir français.

-C'est une réponse que j'apprécie fortement votre Majesté. Et sachez que je respecterai votre précision. En fait, pour faire un peu d'humeur, je ne vois pas les chars traverser Bruxelles en pleine heure de pointe !

Une secrétaitre apporta un petit plateau doré à l'Impératrice sur lequel se trouvait son tampon et un stylo à encre. Elle tamponna la feuille et la signa, puis la fit glisser vers le Roi des Belges.

-C'est à votre votre tour cher ami.

Le papier, qui allait devenir en toute logique un traité officiel, se trouvait devant le Roi sur la table. Il ne manquait plus que sa signature pour qu'il entre en application.

Baudouin ayant beaucoup aimé la blague de l'Impératrice répondit.

- Oui, certes, ils se pourraient que ceci puisse nuire légèrement l'efficacité de l'armée française en temps guerre s'ils apprennent à s'arrêter à chaque feu rouge. Mais bon, venons donc aux actes.

Il sortit donc un stylo noir de son porte-document et signa donc l'entente qui allait, ainsi son espoir ouvrir une nouvelle ère pour la Belgique et la France. Il rendit donc le document à l'Impératrice et dit.

- Voila donc l'entente signée. Je pense qu'avec elle nos deux peuples seront liés plus fort que jamais dans le passé.

L'Impératrice récupéra un exemplaire du document et remit l'autre au Roi. Elle ajouta :

-Voilà déjà un grand point que nous avons su correctement traité votre Majesté. J'espère que notre dialogue sera toujours aussi efficace sur tous les sujets que nos pays traiteront ensemble. Justement j'aurai aimé parler d'un point avec vous. Il semblerai que vos relations avec le Vatican sont étranges aux yeux des Français en ce moment. En effet le Pape me contact quant à notre affaire avec vous, il se rend en urgence en Belgique, il reviend quelques temps après après en colère d'après les Evêques français du Vatican. Je me permets de vous demander car nos relations avec l'Eglise sont très étroites et nous préférons savoir tout ce qu'il y a à savoir à propos de celle-ci. La France protège militairement le Vatican depuis les Accords unionistes de Paris, et je ne voudrais qu'une regretable erreur conduise un continent dans la discorde la plus totale.

Baudouin avait craint qu'une telle question surviendrait, elle était tellement prévisible surtout que la France fut un sorte de Protecteur de la Foy. Baudouin sachant que des mauvaises relations avec le Vatican pourrait nuire le dialogue francais-belge il préféra de lui dire toute la vérité pour jouer carte sur table. Il lui répondit donc.

- Ah oui. Vous parlez de cette affaire. Pour être franc, je crains que ça soit une histoire tellement complexe qu'on aura bien de la peine de reconstruire la vérité un jour. La chose que les services secrets ont pu découvrir sont apparemment que Sa Sainteté aurait fait un appel à l'État belge pour parler d'une affaire d'état, bien sûr, comme demande la Constitution, des choses d'aussi hautes importances passent normalement à travers le Ministère des Affaires extérieurs, mais bon, en cours le Pape insista et Duclak, Ministre en fonction quand ceci a eu lieu, refusa d'outre-passer la réglementation. Après, on a au fond que des théories tant les événements font que s'enchainer.

- Quelques minutes plus tard l'ONU déclare un mandat d'arrêt sur Monsieur Duclak pour une affaire de massacre sur six mille personnes. Informons que ce mandat fut prononcé par un membre de la Curie romaine donc étant sous la juridiction du Pape. Bien sûr, services secrets ont faits des recherches sur cette accusation qui ont conclu qu'il n'a jamais eu de tel massacre, ou au moins pas sous les ordres de Duclak qui à ce moment fut en prison. Mais bon, je suis entra de dévier, plus tard apparemment Duclak eu nouvel de cette annonce et aurait insulter le Pape avant de disparaitre sans laisser de trace.

- Plusieurs jours plus tard, nous sommes interpellez en pleine nuit par le Pape en personne qui exige de nous des explications sur une affaire que jusqu'à nous ignorions. C'est que pendant la discussion que j'ai eu nouvelle ce qui apparemment aurait eu lieu et bon, je dois avouer d'être légèrement troublé. Encore survient que la discussion avec le Pape fut de la moins agréable car Sa Sainteté ne cessa point d'affirmer que Monsieur Duclak serait son neveu ce qui fut prouvé comme faux par nos services secrets aussi Sa Sainteté osa affirmer qu'une conspiration eu lieu contre notre état sans apporter quelconque preuve.

- Et comme couronnement nous avions bien sûr eu droit à notre tour d'être insulté car nous refusions de mener une opération secrète pour faire disparaître Monsieur Duclak et refuser à la Justice civile d'avoir lieu donc d'aller contre la constitution de notre pays.

- Bref, vous voyez Votre Majesté que cette affaire est assez complexe et qu'il y a plein de zones vagues. Pour l'heure actuelle nous préférons simplement plus rencontrer le Pontife car il y a trop de mensonge, trop de doute. Nous attendrons donc que Monsieur Duclak soit trouvé par nos services et qu'une enquête de grande ampleur ait lieu sur les accusations pour les affirmer ou réfuter définitivement sous un procès civil comme il se doit.

L'Impératrice avait fort apprécié la réponse du Roi. Elle était sincère, et c'était le principal, car elle n'aurait pas supporter des messages.

-Je dois votre Majesté que vous ne pouviez pas être plus clair à ce sujet ? Mais j'apprécie justement cette claireté, qui est préférable à l'hypocrisie. Sachez que ce point n'atteindra pas les relations franco-belges. La France en cas de conflit saura faire la part des choses et cela n'est pas une phrase dans le vent, c'est une garantie que je vous présente.

En effet il était très important pour la France de garder des bonnes relations que ce soit avec la Belgique ou avec le Vatican. L'Eglise catholique romaine était le pilier des accords avec Italie, France, et Espagne, un conflit se montrait donc impossible. En même temps, la France était pour le developpement de pays alliés, comme le cas de la Belgique. Le seul moyen par conséquent en cas de conflit était de rester neutre. Bien entendu en cas de conflit plus pousser la France saurait jouer le rôle d'arbitre car elle avait largement les moyens de le faire, notamment sur le plan diplomatique. Nous disons bien diplomatique. Malgré l'image d'une France surarmée er guerrière, c'est pourtant la voie de la diplomatie que l'Impératrice préférait.

Baudouin fut très heureux de la réaction de l'Impératrice. Elle montrait une clarté d'esprit que peu de souverain possédait en cette époque de troubles et ceci rendait les choses tellement plus facile. Quel peine de devoir des fois parler avec des chefs d'état fanatiques et sans la moindre trace de culture. Baudouin pour sa part pensait bien aux dires de l'Impératrice. Elle fut sage et de bonne volonté et Baudouin avait la ferme intention de la suivre dans cette voie. La Belgique avait rien à gagner dans un conflit avec le Vatican surtout que Baudouin avait aucune envie de mettre l'Impératrice dans une situation diplomatique compliquée. Il avait connu cette situation lui-même et elle ne fut point à envier, bien au contraire c'est pour cette raison qu'il répondit à l'Impératrice.

- Votre Majesté est sage, très sage. Sachez que le Royaume de Belgique n'a rien à gagner dans un conflit avec le Vatican, bien au contraire, nous risquons de nuire à notre allié et c'est pour cette raison que vous pouvez être sûre que la Belgique ne mettra pas l'huile sur ce feu déjà assez chaud. Au contraire, je pense sincèrement que le plus simple sera de couper tout lien avec le Vatican, temps que tous ces affaires se calment et que la justice civile et la police fassent leur travail pour ainsi stabiliser une situation diplomatique forte tendue. Je pense personnellement que l'Eglise catholique de la Belgique devrait se séparer du Saint-siège temps qu'un nouveau Pontife plus clair et net montent sur le trône petri ou que tous ces amalgames actuels soient résolus. Une sorte de séparation temporaire, mais bon, ceci n'est pas dans mon pouvoir mais dans celui des croyants de notre pays et du clergé. Pour ma part je peux que tenter de calmer au plus fort la situation mais ceci n'est pas facile, il faut bien l'avouer.

L'Impératrice répondit en toute sincérité au Roi des Belges :

-Votre Majesté, laissez-moi vous retourner le compliment. Cependant remettre en doute le pouvoir du Saint-Père sur l'Eglise catholique de Belgique me chagrinne tout de même, c'est le moins que l'on puisse dire. Je sais fort bien que vous n'y êtes pour rien dans tout cela. Une séparation n'est peut-être pas la bonne solution. Certes toutes ces affaires nous paraissent suspectes, mais nous n'avons pas de preuve à propement parler. Même si le Pape s'avère avoir des pratiques suspectes, il faut rester fidèle au Vatican, car le Saint-Siège reste néanmoins le point de liaison entre tous les catholiques et le Seigneur. J'espère Votre Majesté que vous saurez raisonner l'Eglise de Belgique que les tensions s'apaisent.
D'un autre côté je comprends tout à fait votre position, je tenais à vous le préciser.

L'Impératrice venait de se donner pour mission de limiter les dégâts au maximum dans cette affaire, qui s'était pourtant déclenchée à partir de rien. L'engrenage qui suivit était de toute évidence très conséquent, mais il impossible de revenir en arrière. Ce qui est fait est fait et dit est dit. L'important maintenant était de régler cette crise diplomatique et morale.

Baudouin réfléchit aux propos de l'Impératrice. Elle n'avait pas tort, une séparation serait un acte important et du moins qu'on pourrait dire défavorable mais que faire? Baudouin pouvait essayer de persuader le clergé d'être patient, de réfléchir mais il suffisait d'un seul faux pas, un seul doute sur le Pape pour faire définitivement briser la confiance en le Saint-Siège et les moyens du Roi belge furent beaucoup trop restreints pour pouvoir empêcher ceci car il avait officiellement aucun pouvoir sur les communautés religieuses de la Belgique. Il pouvait que parler au clergé, parler et tenter de calmer le Jeu. Baudouin après avoir réfléchit répondit à l'Impératrice.

- Oui, vous avez tellement raison. La seule chose que je peux essayer de faire c'est de parler avec les Grands du clergé belge et tenter de les persuader d'agir autrement que par la voie du schisme. Je tenterai de faire ce qui est dans mes moyens mais je dois avouer que ceci fera que gagner du temps et donc qu'il faut trouver des solutions jusqu'à la. Mon gouvernement essayera de retrouver Duclak et moi je verrai de calmer le clergé, chose difficile mais pas impossible même si j'ai aucun pouvoir officiel sur l'Eglise catholique de Belgique.

-Je comprends votre impuissance officielle face à cela Votre Majesté. Mais d'après nos derniers renseignements, vous êtes aimé et respecté. je pense donc que même si votre message n'est qu'un appel au calme, le peuple catholique belge saura vous écouter.

Un bon venait d'être éclairci avec le Roi, ce qui était dans un premier temps nécessaire pour construire de bonnes relations entre les deux Etats européens.
Mais de sombres nuages recouvraient le continent, qui venaient de loin, souvent d'outre-atlantique. Cette collaboration entre la France et la Belgique n'était pas vue d'un bon oeuil par les Etats-Unis et l'Allemagne, deux nations jusque là alliées. Leur puissance réunie dépassait celle de la France, qui ne pouvait compter que sur des alliés certes avec beaucoup de courage mais peu de moyen. Mais en cas de danger imminent, Paris avait déjà préparé ses plans qui normalement devraient correctement fonctionner. Nous disons bien normalement car on le sait tous : la France est l'experte des plans préparés à l'avance mais mal calculés...

-J'aimerai traiter d'un autre sujet si cela vous convient. Je souhaiterai connaître votre politique militaire dans les temps à venir : avez-vous l'intention de recruter des soldats, de vous armer, ou autre ?

Pour être sincère, le sujet militaire n'avait pas vraiment été évoqué vu qu'on était beaucoup plus préoccupé de tenter de résoudre les crises successives au plan diplomatique. Mais ce n'était pas raison pour que la Belgique ne s'ait pas fait des idées sur la future politique dans le domaine militaire car de toute évidence le Monde fut trop instable pour pouvoir délaisser un tel sujet. C'est ainsi donc que Baudouin répondit à l'Impératrice.

- Votre Majesté, je dois admettre que pour le moment la Belgique n'a pas encore fixé sa politique militaire. Je dois avouer que c'est un sujet dont les crises actuelles empêchent encore d'entamer une réflexion poussée mais je vais quand même vous faire part de ce qu'on pense pouvant être une bonne politique. Pour le moment, je pense que la Belgique devra se renforcer économiquement car l'argent est bien le nerf de la guerre, c'est pour ceci que toutes nos forces économiques seront en premier temps investit pour bâtir une économie forte et permettant un armement. Sinon, je pense que la politique militaire sera de caractère défensif. Notre pays n'a pas et n'aura pas la force de s'étendre militairement donc le plus efficace sera d'investir dans une armée terrestre et navale car une flotte aérienne est qu'efficace dans des attaques et une politique défensive peut aisément remplacer des avantages des avions par des canons anti-aérien. Bien sûr, je pense qu'un armement est inévitable si nous voulons pouvoir nous battre un jour dignement à côté de la France surtout que la tactique la plus efficace après moi serait que la France et la Belgique fassent en temps de guerre une seule unité donc que les plans de guerre de la France et la Belgique se complète totalement et se font dans un plan militaire unique. Donc oui, Votre Majesté, nous avons l'intention de nous armer mais bien sûr nous préférons encore attendre question de renforcer notre économie pour qu'elle puisse soutenir un armement sans épuiser notre pays.

L'Impératrice songea un instant à ce que venait de dire le Roi puis elle répondit :

-Une armée unique en cas de guerre dites-vous ? Cette idée est interressante, croyez-le, mais je ne pense pas qu'à l'heure actuelle elle fasse grand chemin. Mon peuple est fier de son armée, et je ne pense qu'il soit prêt à la voir se confondre avec la vôtre. Se battre côte à côte, oui, mais son la même bannière, non. De plus je pense que notre politique militaire est si différente, et cela je le conclus grâce à ce que vous venez de me dire, que des problèmes ne tarderont pas à naître parmi nos officiers respectifs. Notre politique est loin d'être uniquement défensive, mais surtout expansionniste et conquérante.
J'insiste sur le fait que j'ai bien compris que vous me proposiez cela en cas de défense commune, mais même dans ce cas, des troubles naîtraient de vieilles rancoeurs que certains ne sauraient pas mettre de côté même dans les circonstances les plus regrettables.
Je suis fot sincère votre Majesté et je ne cherche point à altérer nos relations.

Baudouin lui répondit.

- Soyez sans crainte, je comprends toute à fait vos raisons et sachez que ceci n'est point grave du tout.