Dîner entre l'Impératrice et le Saint-Père

Les personnalités montèrent dans le véhicule qui les conduisit dans le restaurant. Arrivés sur place, un garde leur ouvrit la porte, et un autre rentra voir le directeur.

-Monsieur, Lieutenent Favrel, de la Garde Impériale, Sa Majesté l'Impératrice en compagnie du Pape sont là et souhaitent diner ici, tachez à ce que tout soit impécable.

L'homme semblait ne pas s'attendre à cette visite et était très perturbé. Le Garde ressorti et expliqua à l'Impératrice. Elle se décida à rentrez por voir cet homme.

-Monsieur !
-Votre Altesse, quel immense honneur pour moi de vous voir ici...
-Ne vous inquiétez, faites comme si nous étions des clients comme les autres, nous souhaitons du calme. Ne vous en faites pas.

Il semblait plus décontracté, et ce fut donc plus facile pour lui à gérer.
L'Impératrice dit au Saint-Père :

-Venez Votre Sainteté et installons nous ici même.

Un serveur leur tira les chaises et les donna la carte.

-Monseigneur asseyez-vous donc, et vous aussi Lieutenant. Vou dinerez à notre table.
-Votre Majesté, sachez que c'est un immense honneur pour moi.

L'Impératrice commenda ce qu'elle désirait et prit en appérot un jus de fruit, tout simplement.
Elle s'adressa au Saint-Père :

-J'espère que l'endroit vous convient.

Le pape répondit avec un sourire et dit :

- Tant que j'ai une table pour diner, je suis content.

L'Impératrice répondit à cela en souriant également :

-Magré votre grandeur, nous remarquons là votre âme profondément chrétienne.

Ce qui avait été commandé fut servi. L'Impératrice engagea la conversation :

-Bien Très Saint-Père je pense qu'il est temps que je tienne une conversation sérieuse avec vous. Ces temps-ci vous avez été accusé ç tord de complicité avec la France, et que vous fermiez les yeux sur certaines de nos actions. J'aimerai dans un premier temps avoir votre avis là dessus.

- Mon avis à moi, était que à ce que je pense, mon aviez jamais demander mon avis sur la question comment diriger l'empire français. Mais bon, l'histoire est résolu, j'ai discuter avec l'empereur du Brésil, qui nous faisait une crise parce que nous l'avions oublier pour l'union catholique.

-Oui cela est évident, je dirige mon Empire, et vous le Saint-Siège. Donc si je comprends bien le problème du Brésil est qu'il pensait que nous faisions en quelque sorte une sorte de même pays et l'Empereur ne différenciait pas les affaires politiques des affaires religieuses. Cela est fort gênant, mais si vous dîtes que c'est résolu.

Et vous me dîtes qu'il faisait une crise car nous l'avions oublié dans l'Union catholique. Vous souhaiteriez qu'il intègre ?

- Oui, j'ai pris la liberté de l'inviter pour la prochaine réunion de l'union. Nous verrons bien à ce moment la. Mais bon, sa n'est pas encore pour tout de suite.

-Pour être tout à fait honnête avec vous, je ne sais si nous l'accepterions dans l'Union, car je touve que la politique de ce pays n'est pas celle qui nous convienne. Le fait que le Brésil gère le Portugal me gêne fortement, ainsi que la Belgique.

Je ne sais pas quel est votre avis sur la question ?

- La chose qui me pose problème, c'est que le Portugal est une fille de l'église, c'est à dire que les monarques du Portugal on un droit de regard sur le conclave. Et je dois attendre le prochain concile pour faire sauter cette mesure. C'est le faite aussi qu'il confond facilement politique et religion. C'est empereur qui essaye de faire son travail le mieux possible, mais qui comme le roi des belges n'était pas prêt à être souverain.

-Oui je vois, cela s'avère tès compliqué. Mon pays avait autrefois séparé l'Eglise de l'Etat, et moi je les ai de nouveau rassemblé. Mais ce n'est pas pour autant que nous confondons les deux en France. Je ne voisdonc pas sur quels critères il se base pour mêler les deux.

Mais pourquoi dîtes-vous que le Roi des Belges n'était pas prêt à diriger un pays ? Vous pensez que la France a eu tord d'accorder l'indépendance ?

- Non, ce n'est pas ce que j'ai dis, je dis simplement qu'il ce base sur les faits et qu'il ne ce méfie de personne.Il crois tout ce qu'on lui dit. Et je sais comme vous, que entant que chef d'état nous devons même nous méfier de notre propre ombre.

-Pardonnez mon incompréhension Sain-Père. Vous avez raison, le Roi des Belges est très sympathique, trop peut-être. Mais sachez qu'il n'a pas à se méfier de moi, je suis très honnête avec lui, et j'espère que notre bonne entente va durer. Depuis le débu de la guerre il nous soutient, et cela est déjà une preuve de fidélité de sa part envers la France.

J'avoue qu'en tant que Chef d'Etat nous devons nous méfier de notre propre ombre. Le danger peut se trouver partout. A Paris j'insiste sur une sécurité otimale, que se soit pour mon peuple ou moi même, car Paris est très grand, et toute sorte de osrte pourrait arriver. Mais les dépenses en Gendarmerie, police et Garde Impériale sont très élevées. Certainement que la sécurité à un prix, et cela est fort regretable.

Sinon, qu'avez-vous l'intention de faire de vos prisonniers ?

- J'ai l'intention que nous faisons pressions sur le président du Vietnam, pour qu'il respect les catholique et toute autre religions, la liberté de culte doit exister aussi au Vietnam. Pour ce qui est du Roi des Belges, il est peut être un peu trop confiant, il faut qu'il apprenne à être un roi qui se méfie de tout même de lui même, mais qui sait prendre distance en même tant.

-Ce type de personne se fiche de la vie d'autrui. Tout ce qui compte c'est que la leur soit en sécurité. Vous pouvez tuer tout son entourage, il ne changerai encore pas envie. Enfin soit disant cela ne reste que mon avis et vous en pensez ce que vous voulez.

Et puis je vais vous dire honnêtement, ne vous acharnez pas après le Viêt-Nam, car la France contrôlera militairement ce pays, le Président n'aura plus aucun pouvoir. La défaite est proche, et la victoire pour nous sera une première dans un pays communiste. Je sais fort bien que ma politique ne suit pas celle que vous auriez aimé.

- Oui, sa vous le savez très bien, ce n'est pas pour autant que je n'ai pas d'estime pour pays et votre personne. La seul chose, c'est qu'il pourront répondre de crime contre l'humanité, et la sa sera ma victoire.

-Oui c'est une bonne idée. Ils seront arrêtés et jugés pour crime contre l'humanité. Je ferai réunir un tribunal international. Il nous faudra un Président neutre, je verrai où le choisir. A moins que vous ne demandiez au Brésil, qui est catholique, donc n'est pas de toute évidence pour les persécutions contre les chrétiens qu'il y a eu au Viêt-Nam et qui n'aime pas tellement la France à cause de notre politique.

- Justement, nous allons pour cela faire jouer l'union qui va jouer une médiation entre vos deux nations. Se serai la un signe fort.

-Nous verrons bien ce que cela donne, mais je ne vous garantis rien Très Saint-Père.
Il me semble qu'a été ébauchée l'idée d'une éventuelle entrée du Brésil dans l'Union. Croyez-vous que cela est possible ? Je ne pense pas que le Brésil soit prêt à céder aux termes de l'Union, comme par exemple utiliser le Français comme langue officielle.

- Sa c'est leur problème, j'ai déjà bien eu du mal à m'expliquer avec lui, donc s'il veut entrer dans l'union, il devra faire des concessions. Si non, nous enferrons pas. C'est donnant donnant. Je peux tout de même jouer chaque fois le pape qui reste enfermer au Vatican. Sa serai trop facile.

-Oui ça vous avez raison. Quand on veut intégrer un groupe, peu importe quel soit-il, il faut savoir faire des concessions.

Le dîner touchait à sa fin.

-Sinon vous avez quelque chose à ajouter, à me dire, un sujet dont vous voudriez que l'on parle ?

Le pape répondit simplement :

- Que vous vous réconciliez avec le Brésil, ce qui arrangerai bien des problèmes.

L'Impératrice se redressant sur sa chaise et souriante répondit :

-C'est entendu, mais il faut que vous convainquiez également la Belgique. Si la Belgique poursuit la guerre contre le Brésil, nous ferons de même, sinon, nous signerons la paix.

Le pape répondit :

- Nous inviterons nos amis belges, à la conciliation, et peut être même à l'union pourquoi pas.

Le pape se leva à son tour.

-Pourquoi pas, en effet.

Le repas était fini, ils pouvaient quitter le restaurant. Le Lieutenant alla payer payer l'aubergiste, qui voulut offrir le repas, mais on insista pour le lui payer. Il laissa même plus que la somme demandée.

-Je crois Très Saint-Père que nous pouvons en rester pour aujourd"hui, à part si vous avez quelque chose à ajouter.

Le pape poursuivit par :

- non, je n'ai rien à ajouter, seulement si vous pouviez me prêter un avion pour rentrer au Vatican.

-Bien évidemment Très Saint-Père, mais ça sera un avion militaire, j'en suis désolée.

Je vous souhaite un bon retour.

Après être revenus à l'aéroport, l'Impératrice monta dans un avion pour rejoindre Alger en Algérie où elle devait voir le Gouverneur et le Pape monta dans un autre avion en partance pour Rome.

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