Rencontre à Saint Jean de Latran

Fransesco de Guinomo, le Premier Ministre, et Julio di Zarto, Ministre de l'Intérieur avaient été depêchés vers la Basilique Saint Jean de Latran pour accepter la requête du Saint Père d'une rencontre. Tous les deux savaient que cette recontre allaient rien apporter, ou au moins il n'avait pas d'espoir que cette rencontre change quelque chose.

Arrivant sur place, ils voyaient le Saint Père dans la cathédrale. Ce fut un lieu pompeux et vaste, tellement eloigné de la pauvreté du Christ. Un lieu devant inspiré ferveur mais invoquant chez les deux ministres qu'une certitude que la pompe du haut clergé fut très loin du message de Jesus.

S'approchant du Pape, le Premier Ministre salua le Saint Père très formellement.

- Votre Sainteté, selon vos désirs vous avez desiré d'avoir une rencontre entre l'Etat italien et votre personne. Nous y sommes donc pour entendre et répondre.

Fransesco de Guinomo n'écouta pas la remarque du Saint Père. Comment cet homme pouvait-t-il croire qu'il allait lui faire le bon jour? Une telle familiarité ne fut en aucun cas politiquement envisageable. Il lui répondit sans répondre sur al question du bon jour.

- Si Sa Sainteté insiste...Bien, nous allons donc commencer de manière chronologique. Sa Sainteté saura que l'Eglise catholique a pour commencé refusée de se plier à la décision du Parlement en refusant d'accepter la loi sur les Garanties de l'an 1871 provoquant la crise qui dure jusqu'à maintenant. Aussi, Sa Sainteté saura que vous avez auto-proclamé et ceci de façon unilatérale la naissance d'un nouveau état que vous nommez le Vatican, état non-reconnu par l'Italie, revendiquant une zone de presque un kilomètre carré de notre territoire national. Aussi, Sa Sainteté saura que les autorités de l'Eglise catholique ont permit un ennemi de l'Etat, le fameux Manuel de Portugal d'entrer dans notre territoire national, l'ont abrité dans vos locaux et pire encore, ont osés de corrompre les immunités diplomatiques pour refaire sortir le dit criminel de notre pays. Aussi Sa Sainteté saura qu'un avertissements a été lancé à vos autorités, message n'ayant pas été répondu et les conditions pas accomplies au sujet du criminel Manuel du Portugal. Voici les raison pourquoi l'Etat italien a decidé d'agir car nous ne pouvons plus tolèrer ces agissements.

Le Premier Minsitre pensait qu'il valait mieux ne pas trop réfléchir à ce que venait de dire le Pape par peur que le Saint Père se marque dans son esprit comme une personne peu convenable. Il se demandait même si le Saint Père avait écouté. Il lui répondit donc simplement.

- Si pour vous le fait de ne pas accepter la décision du Parlement, de créer un état auto-proclamé dans le territoire italien, de faire voyager des ennemis de l'Etat dans toute l'Italie et d'ignorer les messages de l'Etat italien ce sont que des petites choses, alors je crains que Sa Sainteté pourrait ne pas bien comprendre l'ampleur du problème et surtout ne pas pouvoir estimer la gravité de certaines actions. Je doute que si pour vous, tous ces choses sont que des petites affaires sans importance, que des discussions pour résoudre ces problèmes puisse avoir lieu.

Fransesco de Guinomo à ceci lui répondit pas sans un petit plaisir interne.

- Ne disait pas déjà Jesus: A César ce qui est à Césat et à Dieu ce qui est à Dieu? N'est-t-il pas evident que l'Eglise de Jesus doit être une église spirituelle et non matérielle? Quand l'Eglise avait toutes ces terres en Italie, les papes se perdaient dans les pires debauches. La matière pourrit la foi, il est donc bien de séparer ces deux choses.

- Les lois de l'Etat italien sont applicables sur tout le territoire italien, sans exception. C'est l'Etat qui assure aux gens leur bien materiel, le bien de leurs âmes, c'est à l'Eglise de s'en charger. L'Etat ne se met pas au dessus de Dieu, au contraire, il accomplit son devoir de satisfaire les besoins materiels pour que les hommes puissent avoir le temps et la force de s'occuper de leurs besoins spirituels. Maintenant, il est important de donner à César ce qui est à César.

Fransesco de Guinomo écouta la proposition du Saint Père. A vrai dire, le fait qu'il aborde le problème du Vatican le convenait bien. Qu'ainsi soit, ils allaient maintenant parler du Vatican.

- Votre Sainteté, si je comprends bien vous exigez la colline du Vatican? Bien, je pense qu'il est fort probable que la colline du Vatican soit cedée à l'Eglise catholique.Dans ce cas, je pense donc qu'il ne sera plus nécessaire que l'Eglise ait besoin d'un état vu que vous aurez légalement à votre dispositions tous les batiments nécessaires pour la gestion temporaire de l'Eglise.

Le Premier Ministre ne voyait pas l'intérêt de la création d'un tel état, ne pouvait pas l'Eglise accomplir sa mission sans charger sur ses épaules la gestion d'un pays?

- Votre Sainteté, je ne vois pas la justification de la création d'un tel état. Comme vous l'avez vous-même dit, les états pontificaux furent de loin le symbole de la foi chrétienne. Je pense que l'Eglise qu'en tant qu'organisation internationale pourra aussi bien, peut être même mieux accomplir ses devoirs envers les croyants.

Fransesco de Guinomo ne pouvait pas comprendre la raison de créer un état. N'était pas un état plus dépendant du Monde terrestre qu'une organisation n'ayant à rendre compte à personne?

- Votre Sainteté, je pense qu'une organisation internationale jouira d'une bien plus grande indépendance qu'un état pouvant être menacé par les armes et les pressions diplomatiques. En tant qu'organisation, vous n'aurez aucun sol à défendre mais le privilège de detenir bien et fonds dans chaque pays du Monde sans contrainte diplomatique. A mes yeux je vois l'Eglise du Christ plus comme une organisation visant le salut des âmes qu'un état qui aura par nécessité des intérêts terrestres.

Le Saint - Père répondit :

- L'italien est bien indépendante pourquoi pas nous ? Et pour la protection, nous pourrions être protéger par un autre pays comme l'Italie par exemple ?

Le Premier Ministre sentant que l'affaire tourner en rond, dit.

- Je pense qu'on ne peut pas comparer l'Italie à l'Eglise. L'Italie en tant que pays a besoin d'être formé en état pour accomplir ses obligations, l'Eglise pas. L'Eglise se basant sur la spiritualité, je pense qu'une organisation internationale est la forme la plus convenable car une organisation est plus indépendent face aux questions materielles qu'un état qui lui doit affronter ces question car c'est son devoir. Je ne peux pas comprendre quel intérêt il y a qu'une église se voulant spirituelle, ait quelque chose d'aussi temporaire qu'un état.

Le Premier Ministre réfléechit pour répondre.

- Bien, si c'est l'indépendance que vous désirez nous pouvons envisager de la création d'un accord reconnaissant l'Eglise catholique comme une organisation internationale ayant son siège à Rome et étant totallement indépendante de l'Etat italien et jouissant en plus de plusieurs immunités juridiques et politiques.

Le Premier Ministre à cett question répondit.

- Par le simple fait qu'un état peut être envahi, menacé et aussi doit s'en charger de soucis temporaires. Des désavantages qu'une organisation internationale n'a pas vue qu'elle n'est pas liée à un territoire et surtout ne doit pas affronter des problèmes temporaires.

Le Premier Ministre répondit assez rapidement à ceci.

- Je doute que ceci soit possible. Déjà d'une part le pseudo-état du Vatican jouit d'une protection militaire du Portugal, pays avec lequel nous avons interrompu les relations et aussi, nous n'avons pas envie d'être impliqué dans un conflit armé contre une autre puissance pour défendre un territoire aussi petit.

Le Premier Ministre répondit à ceci d'une manière directe.

- Disant que nous ne voulons pas reconnaitre un état s'ayant autoproclamé et n'hésitant pas de faire venir illégalement en Italie des personnes dangereuses pour notre pays sans nous en informer.