Entretien URSS-Autriche

Koln attendait son homologue Staline qui ne tarda pas à arriver. Il se fit annoncer donc le chancelier sortit du palais pour l'accueillir.

-Monsieur c'est un plaisir pour moi de vous avoir ici même, à Viennes !

Il lui serra fermement la main .

Staline se dirigea alors vers son homologue autrichien et ils se serrèrent la main.

-Merci Monsieur Koln, mais ça n'en ai rien. C'est moi tout d'abord qui doit vous remercier pour avoir accepté mon rendez-vous !

-Voyons c'est la chose la plus normale qui puisse être !

Bon il commença à monter les marches de l'escalier de la porte d'entrée principale.

-Suivez-moi !

Puis ils s'enfoncèrent dans les couloirs du palais. Quelques minutes suffirent pour arriver au bureau du chancelier. Il fit installer son homologue russe puis se mit assis à son tour. Des cognacs furent servi.

-Bon, nous nous rencontrons donc pour parler d'affaires notamment économiques...

Staline le suivit donc là où il l'emmenait, s'est à dire dans son bureau.
Il écoutait ce qui lui disait son homologue puis prit à son tour la parole.

-Monsieur Koln, je vais aller droit au but. Je vois pour nos pays un grand avenir notamment en ce qui est de la collaboration mutuelle entre l'URSS et l'Autriche. C'est ainsi que je légitime le fait que l'URSS a besoin de moyens économiques et qu'elle les demande à l'Etat Autrichien. Ces fonds servirons dans les 2/3 à la construction d'un nouveau centre économique et le reste de la somme servira au budget militaire de l'URSS.

Il espérait sincèrement que l'Autriche accepte de financer l'URSS...

-Je comprends Monsieur. Sachez que avec grand plaisir que nous allons vous aider financièrement. Quelle est la somme que vous désirez. par contre je dois vous avertir, la banque nationale autrichienne a fixé les taux de remboursement à 6 % de la somme prêtée !

En Autriche c'étaient les banques qui fixaient le taux d'intérêt car elles avaient la pleine liberté économique. Mais dans ce cas précis c'était la banque centrale qui décidait le montant des intérêts.

-L'URSS aurait besoin d'une somme de 1 milliard et 500 millions d'euros que nous rembourserions le plus vite possible.

Il sortit un document de sa sacoche et le déclina à son homologue.

-Si vous êtes d'accord il vous suffit de signer ceci en précisant le montant du taux d'intérêt, au passage les 5 % me conviennent parfaitelent.

La signature de Staline était déjà présente sur le document.

-Très bien c'est entendu agissons ceci. Nous sommes sur le chemin de la coopération !

Le chancelier signa le document et le fit faxer au siège la banque internationale et il en fit aussi la photocopie : un exemplaire pour chacun des chefs d'Etat et l'originale allait être envoyé par courrier à la banque mondiale.

-Voici votre exemplaire. Vous devriez recevoir les fonds assez rapidement !

Staline se leva puis dit :

-Je vous remercie. J'espère vous revoir assez rapidement pour discuter d'éventuels accords entre nos deux nations Monsieur Koln !

Il écarta sa chaise et tendit sa main vers celle de son homologue pour lui serrer.

-Au revoir Monsieur et je vous souhaite une bonne fin de journée !

Il quitta le palais, accompagné évidemment, puis reprit la voiture qui le conduisit au train en partance pour Moscou.

Le chancelier se leva puis fit le tour de son bureau. Il ajouta :

-De rien Monsieur Staline, ce fut un plaisir et un honneur de pouvoir vous aider que quelque chose de si minime !

Et il accompagna son homologue à la porte du palais le saluant quand sa voiture quitta l'allée.