Entretien avec le Kaiser

Le Field Marscahll, toujours en uniforme, arriva à la résidence de l'Empereur rapidement. Sa voiture s'était à peine arrêtée qu'il en était descendu et s'était précipité vers le château. Il marchait rapidement. Devant la porte, il fit un signe de la main 'signe militaire) aux membres de la Garde impérial. Il salua la secrétaire qui se trouvait à l'entrée puis monta les escaliers car il voulait voir le Kaiser et son bureau était au premier étage.
Il frappa à sa porte...

L'Empereur était seul dans su bureau, feuillement des livres retraçant l'histoire de l'Allemagne. On aurait presque entendu une mouche voler quand soudain on frappa à la porte.

-Entrez !

dit-il à la personne qui attendait pour entrer. Normalement il ne devait recevoir personne mais pour quelqu'un frappe il devait y avoir une bonne raison sinon un rendez-vous aurait été pris.

Le maréchal entendit l'Empereur qui lui disait d'entrer. Il enclancha donc la poignée de la porte et il pénétra dans le bureau en pensant à reformer la porte derrière lui. Il dit :

-Votre Altesse, j'ai un rapport à vous faire.

L'Empereur lui répondit donc d'abord :

-Asseyez-vous Monsieur le Maréchal !

Il désigna la chaise qui était devant son bureau. Puis il referma son lire qu'il posa sur le côté de son bureau.

-Et bien je vous écoute dites-moi ce que je dois entendre.

-Merci votre Altesse.

Il se dirigea vers la chaise sur laquelle il se mit assis. Il sortit une feuille qui se trouvait dans sa poche intérieure sur laquelle il avait pris des notes. Il la déplia et commença :

-Votre Majesté, ceci concerne les troupes autrichiennes stationnées le longs de nos frontières. D'après nos renseignements, elles feraient actes de haines envers notre pays car premièrement il faut que vous sachiez que tous nos drapeaux que nous avions fait installer au temps de l'Empereur Ferdinand ont été retiré mais le pire est qu'ils ont été brûlés.

Le Kaiser était choqué parce que le Maréchal venait de lui annoncer. Il répondit donc :

-Cela est de la véritable haine, ils auraient pu se contenter de les ôter mais non ils vont plus loin !

Il regarda une carte accrochée sur le mur gauche de son bureau. Elle indiquait où se situaient les troupes allemandes et les renforts français le long de la frontière autrichienne. Il ajouta :

-Et dîtes-moi, de combien d'hommes disposent la République autrichienne au total, combien peuvent-ils encore en mobiliser et quelle est l'importance des effectifs présents le long de la frontière du Reich ?

Il approuva de la tête quand le Kaiser reparla des actes commis sur les drapeaux allemands puis il répondit à ses questions :

-Votre Altesse, l'Autriche dispose actuellement de 1 800 000 hommes en état de se battre et il y a un contingent de 15 000 hommes tout de même le long de notre frontière. Ceci n'est pas. Quant à savoir combien peuvent-ils encore en mobiliser, je ne peux guère répondre à cette question. Moi que nous certes car le pays est beaucoup moins peuplé que l'Allemagne mais de toutes évidence nos troupes, si jamais doivent se battre, ne se compterons pas en millions d'hommes. L'Autriche a une économie aussi avancée que la nôtre donc est capable de créer une grande armée.

Le Maréchal n'avait qu'une seule envie, écraser l'Autriche pour lui montrer qui commandait en Europe car l'Allemagne avait largement les moyens militaires et économiques. Mais seul l'Empereur pouvait prendre une telle décision...

Le Kaiser n'était pas satisfait de ces données mais la réalité était ainsi pour le moment, il n'avait pas le choix.

-L'Autriche est tout de même un pays militairement puissant Monsieur le Maréchal. Les hommes sont nombreux, l'économie tourne à plein régime et ne connaît guère de difficultés, comme vous el dites si bien, mais les Autrichiens sont faibles sur un point : si j'en crois nos derniers rapports, le pays n'est que très peu armée, et c'est sur cela que nous pouvons jouer ! Qu'en pensez-vous ?

En effet les Autrichiens ne possédait pratiquement pas d'armement. Mais l'état de leur économie leur permettait de rattraper l'Allemagne et de se mettre à son niveau. Bien entendu, dans ce cas, étant donné que l'Allemagne est économiquement aussi avancée, elle pourrait prendre de nouveau de l'avance.

Le Maréchal n'eut guère besoin de réfléchir pour répondre à l'Empereur :

-Certes, vous avez plus que raison et sur cela que nous devons jouer, j'en conviens fort bien.

Il rangea sa feuille dans la même poche où elle était avant qu'il ne la sorte. Puis il ajouta :

-Votre Altesse, j'ai entendu dire que demain vous devez vous rendre aux Etats-Unis pour tenter d'améliorer les tensions qui touchent notre continent. C'est votre secrétaire qui m'en a informé. Qui sera présent ?

L'Empereur a ceci répondit :

-Monsieur Hasley, Président des Etats-Unis sera présent. Il y aura également si je ne me trompe le Roi du Royaume-Uni, le Premier Ministre australien, qui par ailleurs a proposé cette réunion , et bien évidemment le Chancelier autrichien.

Il dit donc :

-Très bien votre Altesse. Nous verrons ce qu'il deviendra de cette réunion !

Il se leva et fit le salut militaire à l'Empereur.

-Je vous remercie pour ce court entretien votre Altesse. Je vous souhaite une bonne journée.

Puis il quitta le bureau.

-Oui je vous tiendrai informé !

Il fit également le salut militaire au Maréchal et l'accompagna jusqu'à la porte.

-Je vous en prie. C'est moi qui vous remercie pour les informations. Bonne journée également.

Puis il retourna à ses occupations...

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