Le défilé se déroulait à merveilles quand tout à coup on entendit un coup de fusil et on vit le Kaiser tomber. Quel coup de massue dans le coeur du Feld Marechal dont sa voiture était juste derrière celle de l'Empereur. Mais ce fut aussi un coup de massue dans le coeur des soldats allemands en poste. Le peuple allemand qui aimait tant son Empereur qui avait su redonner sa puissance à l'Allemagne à deux reprise.
Le Feld-Marechal se leva de sa voiture et cria de toutes ses forces :
-Soldaten, durchsuchen Sie alle Häuser in der Umgebung. Schnell, schnell !
Soldats, fouillez toutes les maisons dans les environs. Vite, vite !
Les soldats s'exécutèrent et des dizaines et des dizaines de soldats coururent sur le toit des maisons, dans les appartement des immeubles partout.
Barkhorn descendit de son véhicule, aussi rapidement que possible et cria aux soldats de fouiller toutes les personnes ici présentes.
A peine 50 secondes plus tard, il était monté dans le véhicule du Kaiser et l'avait prit dans ses bras pour tanter de lui donner une posture plus digne au lieu de le voir à moitité affalé sur les sièges arrières. Il avait tâché de sang son uniforme, le Kaiser était bel et bien mort on ne pouvait plus rien y faire. Quelle rage, quelle furie dans ses yeux mais en même temps quelle tristesse pour le Kaiser.
Une ambulance militaire vînt le chercher et le convoi partit entouré de soldats vers la base allemande la plus proche. Barkhorn observa le convoi les quitter avec à l'intérieur le corps du Kaiser. Il devait maintenant retourner à l'Etat Major pour avertir Berlin. Le Kronprinz allait monter sur le trône.
Au bout d'une vingtaine de minutes, 5 soldats revînrent d'une ruelle enfoncée avec un homme entre leurs mains.
-Feld-Marechal, Das ist er.
Maréchal, c'est lui.
Il s'approcha de l'homme et celui lui cracha à la figure. Le Feld-Marechal déganta sa main et mit un grand coup de point dans la figure de l'homme, faisant saigner inimaginablement son nez. Puis il s'approcha encore plus près et lui mit un autre coup de point en plein dans le ventre. L'homme se plia en deux et tomba sur le sol, souffrant de douleurs.
-Erschießen Sie ihn
Fusillez-le.
Les soldats saisisèrent l'homme et il fut attaché près d'un arbre sur un lampadaire.
-Cet homme va mourir pour avoir assassiné souvagement notre Empereur. Il doit mourir dans les plus brefs délais.
Soldats, à mon commandement !
Les soldats se placèrent devant l'homme le fusil pointé sur lui.
-Feu !
L'homme fut fusillé comme un vulgaire chien. Les Allemands quittèrent les lieux, laissant sa dépouille attachée au pilié.