A la grandeur du Reich, de la France, du Japon !

Sujet: A la grandeur du Reich, de la France, du Japon ! Sam 29 Mar 2008 - 22:28

Nous étions en mai 1951, et l'Aigle allemand recouvrait de ses serres éguisées l'Europe centrale, les Balkans et la majeure partie du Moyen-Orient. A ses côtés, le Coq français, fier, essayant d'adopter la même attitude que son fidèle allié allemand, si bien que certains politiques avaient comparé l'Europe à la Monarchie à deux têtes de l'ex-empire austro-hongrois. De l'autre côté du monde, le très vieil Empire japonais soutenait la cause franco-allemande de grandeur mondiale. Le Japon, ce si petit pays, mais si puissant avec le soutien interallié.

Les 3 Empires préparaient une grande opération, une opération classée top secrète par les autorités. De son côté, l'Allemagne se dépêchait à l'annexion pacifique de l'Autriche, qui renforcerait sa position. La France quant à elle s'occupait à se renforcer politiquement et militairement. Enfin, le Japon, avait connu un boom économique et tous ses profits allaient permettre de créer une armée puissante. Mais son implantation géographique et sa situation géopolitique faisaient qu'il devait compter sur l'appui de l'Allemagne pour le moment.

De fait, le Kaiser, Chef suprême des armées du Reich, avait ordonné l'envoi de 3 sous-marins nucléaires près des côtes japonaises, dans le but de protéger de toute attaque l'archipel nippon. Chacun avait à bord 12 missiles nucléaires, soit assez pour raser Taïwan ou infliger de sérieux dégâts à la Chine ou l'URSS, toute proche.

Toute l'Europe était-elle allemande comme certains le disaient ? Non, loin de là ! Il restait à l'Est la géante URSS, puissante, et pratiquement imprenable. A l'Ouest, l'Espagne était encore terrain neutre. La République espagnole menaçait. Menaçait par les armées non, mais menançait par sa position contre le Reich. Cependant l'Allemagne ne pouvait pour le moment s'engager dans une guerre contre ce pays qui aurait le reste du monde derrière lui étant une démocratie qui a toujours voulu aider les autres.

Depuis le Portugal, 300 000 soldats allemands firent dépéchés le long des frontière espagnoles. Les soldats furent divisés en trois divisions de 100 000 hommes. Une se trouvait au Sud de la ville espagnole de Vigo,, au Nord du Portugal. Une autre se trouvait à hauteur de la ville espagnole de Salamanque, à l'Ouest de celle-ci, et enfin la dernière se trouvait à hauteur de la ville espagnole de Mérida. Il en convient bien qu'aucun Allemand n'a pour le moment touché le sol espagnol. Chaque division se vit accompagnée par 50 chars de grande taille, soit un total de 150 chars.

Berlin se doutait bien que Madrid allait détecter les mouvements de la Reichwehr et que l'Espagne se sentirait agressée par l'Allemagne. Mais le Kaiser allait sûrement engager des pouparlers avec le Président espagnol...

Le Chef des Armée Allemandes, le Maréchal Barkhorn, se rendit au Portugal, terre du Reich, où il devait parler devant les soldats. L'heure était grave. Berlin avait reçu de nouvelles informations...

-Soldats, l'Allemagne est aujourd'hui dans une phase délicate de son histoire. Nos services de renseignement ont filtré les messages ennemis. Quelle traîtrise ! L'Espagne, elle qui se disait démocratique et pays de paix, n'est pas opposée à une guerre contre nous ! Comment pouvons nous tolérer cela ? Il est indispensable que nous prenions des mesures. Le Kaiser compte sur nous, notre courage, notre combativité pour faire payer tous ces ennemis du pays ! L'Espagne est en réalité le berceau de la haine en Europe ! Il faut affaiblir ce pays au maximum, qu'il paye pour ses intentions défavorables envers la Grance Allemagne, terre de paix, de bonheur et de prospérité.
Soldats, le Reich compte sur vous, le Kaiser vous fait confiance, ne le décevez pas !

Il quitta les lieux, puis partit vers le QG d'Allemagne au Portugal d'où il devait transmettre ses nouveaux ordres.
Ainsi, chaque duvisions vit doubler ses effectifs, passant de 100 000 soldats à 200 000.
Pendant ce temps, la Marine allemande déploya 100 navires de guerres dans les eaux espagnoles, violant ainsi leur souveraineté.

Un message fut envoyé aux autorités espagnoles...

Berlin a écrit:: Empire d'Allemagne
Lettre de Berlin

Par le Kaiser Louis-Ferdinand de Hohenzollern

A l'intention de : Le Gouvernement espagnol

L'Allemagne a obtenu la preuve irréfutable de vos intentions de guerre contre elle. De fait, nous décrétons que :

L'Allemagne lève le blocus économique sur l'Espagne. Tout navire cherchant à passer les lignes allemandes sera coulé, de même pour le transport aérien.

L'Espagne, si elle veut maintenir son rang, devra se livrer à l'Allemagne sous aucun condition dans les plus brefs délais. Dans ce cas, nous garantissons à l'Espagne une place de grande importance dans l'avenir et lui promettons qu'auncun tord ne lui sera fait.

Le Kaiser Louis-Ferdinand de Hohenzollern.

L'Espagne n'avait pas répondu à l'Allemagne, et le Kaiser ne s'en portait pas plus mal, car une fois le pays envahi, il en ferait ce qu'il en voudrait.

Le 15 juin 1951, au matin, le soleil se levait à peine, commença l'invasion allemande de l'Espagne. Les trois régiments de 200 000 hommes, qui étaient aidés déjà chacun par 50 grands chars, furent renforcés par 50 canons de 420 mm. De l'autre côté du pays, aux frontières maritimes, la Marine allemande blocait tout, et s'était rapprochée des côtes espagnoles si près que les gens pouvaient voir flottait sur les navires les drapeaux du Reich.

Le premier grand objectif était la ville de Vigo, au Nord Ouest de l'Espagne. 50 000 soldats allemands franchirent la frontière de l'Espagne, et se plaçant 5 km derrière cette ville. Depuis les positions allemandes, les 50 canons de 420 mm se placèrent en direction de la ville, tous comme les chars qui devaient défendre les positions allemandes.
Du côté de Salamanque, on procéda de la même manière, sauf que les troupes allemandes avaient du franchir bien plus tôt la frontière car la ville était éloignée de la frontière avec le Portugal. Les soldats allemands se placèrent là aussi à 5 km de la ville et préparèrent les canons ainsi que les chars, comme à Vigo.
Plus au Sud, à Badajoz, les Allemands firent de même.

A 10 heures du matin, 600 000 soldats allemands se trouvaient sur le sol espagnol. Une demi-heure plus tard, commençait le bombardement des 3 villes précédemment citées. Une déluge de fer et d'acier s'abatit sur elles. Des obus incendières furent lancés dans le but de tout raser.

Après deux jours de bombardements intensifs, les armées allemandes pénétrèrent dans les villes objectifs. Les canons furent regroupés dans des espaces cachés à l'extérieur en arrière de la ville. Les chars quant à eux circulaient dans les villes pour maintenir l'ordre, pour éviter tout soulèvement du peuple espagnol.

Entre temps, pendant les trois jours précédents, chaque position fut renforcée par 50 000 hommes, ce qui les portait à 250 000 hommes chacunes.
La Marine avait aussi amené 150 grands avions de chasse et 150 grands bombardiers.

Mais où était donc l'armée espagnole ? Aucune défense ?! Le pays serait-il balayé aussi vite que le Portugal ? Cela était bien possible et ne ferait que la joie de l'Allemagne...

Les Allemands avaient enfin pris place à Salamanque. La ville était protégée par une garnison de 250 000 hommes dispersés dans la ville et ses alentours. Les 50 canons de 420 mm étaient légèrement en arrière pour protéger d'un éventuel assaut. Les chars eux aussi étaient en position pour écraser toute révolte.

Du côté de Lisbonne, l'Allemagne s'était débrouillée pour amener 150 000 soldats supplémentaires dans la péninsule pour maintenir l'ordre après la victoire.

A Salamanque, les aéroports et aérodromes civils espagnols furent récupérés. Les 150 grands bombardiers et 150 grands avions de chasse amenés en renfort furent amenés dans cette ville. Il y avait en tout 600 appareils allemands dans la péninsule.
Le 20 juin 1951, les 300 appareils décollèrent de Salamanque direction Madrid. Après une heure de vol, ils étaient enfin au dessus de la capitale espagnole. Les appareils se divisèrent en 5 groupes. 4 groupes de 50 appareils et 1 groupe de 100 appareils. Chaque groupe de 50 appareils se dirigea sur les espaces industriels de Madrid Nord, Sud, Ouest et Est. Le groupe de 100 appareils se dirigea quant à lui sur le centre de Madrid.
Les bombardements commencèrent sur la capitale espagnole. Les obus tombaient les uns après les autres à n'en plus finir sur les industries et la ville. Les bâtiments, ou ce qu'il en restait, étaient en feu. Quelques obus tombèrent dans les jardins de la résidence présidentielles.

Les balieues de Madrid étaient en feu, le centre ville avait subit de sérieux dégâts, et les avions allemands retournèrent sur Salamanque pour faire le ravitaillement.

Pendant ce temps, dans l'océan Atlantique, 50 grands sous-marins allemands avaient quitté les ports et naviguaient dans les eaux profondes.

Les Allemands devaient absolument porter un coup fort avant que les Espagnols ne les prennent en attaque.

Une opération avait été minusieusement préparée pour balayer l'Espagne en quelques jours encore.

Depuis Salamanque, un régiment de 200 chars de grande taille avait été préparé, suivi par la garnison de cette ville. Tous les moyens de transport furent réquisisionnés (bus, voiture, trains, etc...) pour que l'infanterie suive les chars d'assaut. Le régiment était aidé par les 150 avions de chasse et 150 bombardiers qui bombardaient la capitale depuis plusieurs jours maintenant. Durant les trois jours passés, les 200 chars d'assaut filaient à une vitesse moyenne de 30 km/heure vers Madrid. Il n'étaient plus qu'à une quarantaine de km de Madrid au 22 juin 1951 à midi. Les Ferngeschütz (canons à longue portée), au nombre de 50 (420mm), furent placés et le bombardement commença sur la capitale espagnole. Le Kaiser avait transmis des ordres clairs : Madrid devait être sous les ruines si l'Espagne ne se rendait pas.

Pendant ce temps, les régiments de Vigo et de Badajoz menaient eux aussi des attaques sur les Espagnols. A Vigo, l'aviation bombarda les centres industriels de la ville de Saint Jacques de Compostelle. A Badajov, les Allemands avaient avancés jusqu'à Mérida après avoir bombardé là aussi des centres industriels.

Au même moment, 7 grands navires de guerre ouvrirent le feu sur Barcelone et 7 autres sur Valence. Le but était de réduire à néant l'économie espagnole.

Le repli des sous-marins fut ordonné par Berlin le long des côtes espagnoles et portugaises de l'Ouest.

De plus, commençait le pillage du Portugal pour la retraite. Les armées allemandes devaient amasser, par ordre de l'Empereur, au moins 12 milliards de dollars. Tous les centres industriels furent dynamités et détruits. Lisbonne fut incendié, après que les Allemands aient évacués la capitale.

En Espagne, le Kaiser avait ordonné l'arrêt des bombardements car il y avait des débuts de discution avec le Président espagnol.

Le 30, s'eut du être le jour de grâce pour l'Espagne toute entière. Les discutions n'avaient plus eu court avec les autorités espagnoles. De fait, l'armée allemande pillona la ville toute la nuit à l'aide de ses canons à longue portée et de l'armée de l'air. Les bombardements s'arrêtèrent vers 8 heures du matin. Une demi-heure après, s'était l'armée de terre allemande qui rentraient dans la capitale avec à l'avant ses 200 chars d'assaut. La vitesse était un atout, il ne fallait pas faiblir.

Ainsi les troupes du Kaiser étaient entrées dans Madrid, la capitale espagnole. Les civils avaient pour ordre de rester dans leurs maisons ou appartements, ou pour certains ce qu'il en restait.

A 11 heures du matin, les soldats allemands n'étaient plus qu'à quelques 150 mètres de la résidence présidentielle...

Invité

Un représentant du gouvernement avait été désigné par le président en personne pour conduire les discussions.

Nous voulons l'arrêt des hospitalités pour pouvoir discuter d'une paix entre nos deux nations. Nous sommes prêt à négocier une paix durable entre nos peuples.

Invité

Nous sollicitons auprès du kaiser et de son empire l'armistice. Nous souhaitons rencontrer le plus rapidement possible un représentant afin de mettre au point le traité de paix. Le message fut lu par le représentant du président.

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