Depuis bien de temps, le clergé catholique belge avait connu un mécontentement accru envers le Saint-Siège et la politique papale. A vrai dire la politique terrestre du Pape déplaisait beaucoup à ceux qui voyaient dans l’Eglise une sainte institution qui devait rester spirituel après tant de temps qu’elle ait préféré s’adonner aux vices terrestres qu’à la salvation des âmes de ses croyants. On avait tellement eu l’espoir de voir enfin l’Eglise se réformer mais à la place de faire ceci, elle se perdait dans des demandes de territories et dans la mise en place de membre du clergé dans les institutions temporaires comme l’ONU. Beaucoup dans le clergé belge commençait à douter, oui, à douter du Saint-Siège et de sa mission spirituelle. D’autres commençaient à parler ouvertement qu’il fallait peut être quitté la voie du Saint-Siège et construire une nouvelle église, une église sainte et uniquement spirituelle dans les traditions de Saint-Pierre. Il y a cinquante ans des tels propos auraient provoqués des protestations auprès les Grands de l’Eglise belge mais aujourd’hui, personne critiqua, au contraire, il sembla que cette idée commença à trouver accord dans une communauté et un clergé déçu et se sentant trahit. La Guerre Sainte qui avait éclatée entre les Communistes et l’Eglise catholique avait qu’aggraver cette situation déjà tendue et il semblait maintenant que le schisme fut inévitable.