Par le Président du Conseil
A Sa Majesté le Roi du Portugal
Votre Majesté,
Sachez que je prends tout à fait en considération votre précédente missive.
Je tiens dans dans un premier à dissuader toutes vos craintes. Il ne sera fait aucun mal d'aucune sorte que se soit aux membres du Clergé.
Une enquête nous a révélé que lors des inventaires effectués par l'État français à la période de séparation de l'Église et de l'État en 1 905, de nouveaux biens de grande richesse furent dissimulés. Nous considérons cela comme une trahison à la République et par conséquent nous nous devons d'agir, donc de procéder une nouvelle fois aux inventaires.
Je reste à votre disposition pour toute nouvelle question de votre part et si vous restez soucieux d'être informé d'autres points.
Recevez, votre Majesté, mes plus humbles sentiments.
Fait à Paris
Aristide Briand.