Le monde du Vingtième
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 Intervention de sa Sainteté

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Pie XII
Souverain Pontife
Pie XII


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MessageSujet: Intervention de sa Sainteté   Intervention de sa Sainteté Icon_minitimeMer 13 Fév 2008 - 23:39

Le pape arriva à New York devant le siège de l’ONU puis entra dans le bâtiment et fut conduite à la salle où avait lieu l'assemblée général. Celui-ci commença et le pape prit la parole, puisque que le secrétaire général en avait donné l'autorisation :

Monsieur les représentants,
Excellence,

Les graves événements qui se précipitent dans notre monde, Nous amènent à adresser au monde pour la soutenir dans ses épreuves et pour le consoler dans sa douleur. C'est en effet, quand les fils sont dans la peine que le cœur du Père doit plus que jamais s'incliner vers eux.

C'est par conséquent, lorsque Nous vous voyons souffrir que, du fond de Notre âme paternelle, les flots de tendresse doivent jaillir avec plus d'abondance et aller vers vous plus réconfortants et plus doux.

Ces souffrances, Messieurs les représentants, ont un écho douloureux dans le monde en ce moment; mais Nous les ressentons d'une façon bien plus vive encore et Nous y compatissons avec une tendresse qui, grandissant avec vos épreuves, semble s'accroître chaque jour.

A ces tristesses cruelles, les Maîtres ont mêlé, il est vrai, une consolation on ne peut plus précieuse à Notre cœur. Elle Nous est venue de votre inébranlable attachement à l'Église, de votre fidélité indéfectible à ce Siège apostolique et de 1' union forte et profonde qui règne parmi vous. De cette fidélité et de cette union, Nous en étions sûr d'avance, car Nous connaissions trop la noblesse et la générosité du cœur pour avoir à craindre qu'en plein bataille pour la paix, la désunion pût se glisser dans vos rangs. Nous n'en éprouvons pas moins une joie immense au spectacle magnifique que vous donnez actuellement, et en vous en louant hautement devant l'Église tout entière.

Le recours a Dieu infiniment bons est d'autant plus nécessaire que, loin de s'apaiser, la lutte s'accentue et va sans cesse s'étendant. Ce n'est plus seulement la foi chrétienne qu'on veut à tout prix déraciner du milieu des cœurs, c'est encore toute croyance qui élève l'homme au-dessus des horizons de ce monde.

On a déclaré la guerre à la Sainte- Église et à son autorité inattaquable qui lui vient de la grâce divine. On entend asservir le Siège Apostolique à l’autorité civile et l’enchaîner.

Cette lutte sera acharnée et sans répit de la part de ceux qui la mènent. Qu'au fur et à mesure qu'elle se déroulera, des épreuves plus dures que celles que vous avez connues jusqu'ici vous attendent, c'est possible et même probable. La sagesse commande donc à chacun de vous de s'y préparer. Vous le ferez simplement, vaillamment et avec confiance, sûrs que, quelle que soit la violence de la bataille, finalement la victoire pour la paix restera entre vos mains.

Le gage de cette victoire sera votre union, union entre vous d'abord, union avec ce Siège apostolique ensuite. Cette double union vous rendra invincibles, et contre elle tous les efforts se briseront.

Les ennemis de la paix ne s'y sont pas mépris du reste. Dès la première heure, et avec une sûreté de vue très grande, ils ont choisi leur objectif : en premier lieu, vous séparer de Nous et du trône pontifical, puis semer la division parmi vous. Depuis ce moment, ils n'ont pas changé de tactique; ils y sont revenus sans cesse et par tous les moyens: les uns avec des formules enveloppantes et pleines d'habileté, les autres avec brutalité et cynisme.

Promesses captieuses, primes déshonorantes offertes au schisme, menaces et violence, tout a été mis en jeu et employé. Mais votre clairvoyante fidélité a déjoué toutes ces tentatives. S'avisant alors que le meilleur moyen de vous séparer de Nous, c'était de vous ôter toute confiance dans le Siège apostolique, ils n'ont pas hésité du haut de la tribune, à jeter le discrédit sur Nos actes en méconnaissant, et parfois même en calomniant Nos intentions.

l'Église, a-t-on dit, cherche à susciter la guerre religieuse dans le monde et elle y appelle la persécution violente de tous ses vœux. étrange accusation, qu'une accusation pareille. D'ailleurs, le monde entier sait aujourd'hui, à ne plus pouvoir s'y tromper, que si la paix des consciences est rompue, ce n'est pas du fait de l'Église, mais du fait de ses ennemis. Les esprits impartiaux, même lorsqu'ils ne partagent pas notre foi, reconnaissent que si l'on combat sur le terrain religieux dans votre patrie bien-aimée, ce n'est point parce que l'Église y a levé l'étendard la première, mais c'est parce qu'on lui a déclaré la guerre à elle-même. Cette guerre elle ne fait que la subir. Voilà la vérité. Les déclarations, mille fois faites et refaites dans la presse, dans les Congrès, au sein des Parlements eux-même, le prouvent aussi bien que les attaques qu'on a progressivement et méthodiquement menées contre elle. Ces faits sont indéniables et contre eux aucune parole ne pourra jamais prévaloir. l'Église ne veut donc pas la guerre religieuse, et affirmer le contraire, c'est la calomnier et l'outrager.


Si l’entreprise de destruction de ces mauvaise personnes était vraiment populaire, comme ils le prétendent, ils ne balanceraient pas à la poursuivre visière relevée, et à en prendre hautement toute la responsabilité. Mais cette responsabilité, loin de l'assumer, ils s'en défendent, ils la repoussent et, pour mieux y réussir, ils la rejettent sur l'Église, leur victime. De toutes les preuves, c'est la plus éclatante que leur œuvre néfaste ne répond pas aux vœux du monde.

C'est en vain, du reste, qu'après Nous avoir mis dans la nécessité cruelle de désapprouver leurs positions, voyant les maux qu'ils ont attirés sur la patrie et sentant la réprobation universelle monter comme une lente marée vers eux, ils essayent d'égarer l'opinion publique et de faire retomber la responsabilité de ces maux sur Nous. Leur tentative ne réussira pas.

Quant à Nous, Nous avons accompli Notre devoir comme tout autre Pontife l'aurait fait. La haute charge dont il a plu à Dieu de Nous investir, malgré Notre indignité, comme du reste la foi de Dieu elle-même, foi que vous professez avec Nous, Nous dictait Notre conduite. Nous n'aurions pu agir autrement sans fouler aux pieds Notre conscience, sans forfaire au serment que Nous avons prêté en montant sur le trône pontifical et sans violer la hiérarchie chrétienne, base donnée à l'Église par le Christ. Nous attendons sans crainte, par conséquent, le verdict de l'histoire. Elle dira que, les yeux immuablement fixés sur le droit supérieur des Dieu à défendre, Nous n'avons pas voulu humilier le pouvoir civil ni combattre une forme de gouvernement, mais sauvegarder l'œuvre intangible du Seigneur . Elle dira que Nous vous avons défendus de toute la force de Notre immense tendresse, ô bien-aimés représentant du monde; que ce que Nous avons réclamé et réclamons pour l'Église, dont le monde est le fil aînée et une partie intégrante, c'est le respect de sa hiérarchie, l'inviolabilité de ses biens et la liberté de pouvoir; que, si l'on avait fait droit à Notre demande, la paix religieuse n'aurait pas été troublée dans le monde, et que, le jour où on l'écoutera, cette paix si désirable y renaîtra.

Nous en avons la ferme espérance, c'est du fond de l'âme que Nous vous accordons Notre bénédiction apostolique, à vous, Vénérables représentant, ainsi qu'au peuple du monde tout entier.


Il but un peu d'eau et reprit par :

pour finir nous voulons souligner la contribution du Vatican à la culture et à la civilisation du monde, nous avons donc, jugé opportun d’adresser ces quelques mots à vous qui construisez cette idée du monde.

Plus que toute autre communauté, le monde à vécu des périodes d’intense activité et d’optimisme contrastant avec des temps moins fastes. Pourtant, à travers les années, nous avons toujours été un peuple fier, uni autour de ses valeurs et de sa foi, elles qui nous ont soutenus jusqu’à aujourd’hui. Maintenant, nous pouvons sans doute affirmer être au premier plan des nations, tant par notre rôle de fondateurs que notre influence politique sans oublier le rayonnement de notre illustre culture qui transforme le monde dans toutes les directions.

Ce concept initialement vague du monde a pris naissance loin de chacun d’entre vous, et pourtant aujourd’hui nous sommes constamment surpris de constater à quel point il a été adopté, et avant tout développé par tant d’individus tout en ayant conservé son cachet originel. Il n’y a encore pas si longtemps, nous nous trouvions dans la position où nous devions aller à la rencontre du peuple et mettre en avant des propositions pour faire vivre le monde. Au plan extérieur, notre voix était souvent isolée, incomprise au milieu de représentants désirant converser leur position de force territoriale et politique par rapport à notre grande petite voix. Lorsque nous nous trouvâmes devant les requêtes du peuple pour une délégation plus formelle des pouvoirs, il y a certes eu des conflits qui animèrent le monde, mais pour la plupart nous étions animés du désir de servir l’idéal international d’une société fonctionnelle et fidèle à ses principes.

Aujourd’hui, nous apprécions grandement cette participation constante du peuple à la dimension sociale, et nous nous félicitons grandement de voir que la motivation et le désir d’y participer sont désormais installés en chacun d’entre nous. Nous sommes très fiers de pouvoir partager nos pouvoirs décisionnels avec des hommes de confiance, et nous nous en remettons avec bienveillance à leur rôle de conseillers pour la gouvernance quotidienne du monde.

Bien que nous soyons plus éloignés de la vie de la capitale depuis quelques temps, nous sommes toujours heureux d’apprendre les dernières initiatives venant de personnages bien établis autant que des nouveaux venus qu’une nation vivante se doit d’accueillir et d’intégrer pour assurer son renouveau. Si bien que nous souhaitons vivement aujourd’hui pouvoir reprendre une place plus active au sein du monde et du peuple, désir que nous espérons pouvoir réaliser dans les semaines qui viendront. Nous sommes conscients des efforts constants du peuple afin de bâtir un monde plus approfondi, où l’intérêt de chacun à y participer n’en serait qu’augmenté. Nous les en félicitons, et nous espérons être en mesure de contribuer à notre tour à ces projets dans un proche avenir.
Je vous remercie.


Et le pape regagna sa place sous les applaudissement de l'assemblée.
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