Le Président se rendit personnellement au Pentagone afin d'y diriger une réunion spéciale concernant la région de l'Asie de l'est.
Le Président entra dans la salle, un marine surveillant les entrées ordonna :
- A vos rangs, fixes.
Les militaires se mirent u garde à vous et les civils se levèrent.
- Merci messieurs, asseyez vous, dit le Président.
Etaient présents dans la salle, le Chef d'Etat Major des Armées, les 4 Chefs d'Etat Major des différentes armées, le Secrétaire d'Etat, le Secrétaire à la Défense et un conseiller civil spécialisé dans la région de l'Asie de l'Est.
Le Président remarqua que tout le monde était présent et continua.
- Très bien, je vous ai réuni ici afin que nous discutions de la Chine. Comme vous le savez, elle vient d'annexer Taïwan. Je ne compte pas parler avec vous des relations économique, ce n'est ni votre domaine, ni votre préoccupation principale je m'en doute. Bref, vous n'êtes pas sans savoir que nous avons une base militaire sur la petite île de Liang Tao, à proximité de la Chine. Que pensez vous faire de cette position, vous pensez la laisser comme telle, augmenter ses effectifs, la fermer ?
Les personnes réfléchirent dans la salle et le Secrétaire à la Défense prit la parole.
- Monsieur le Président, je pense que nous devons fermer cette base, nous mettons en danger notre personnel en poste là bas.
- Sauf votre respect, monsieur le Secrétaire, répondit l'Amiral Gary Roughead, Chef des Opérations Navales, je ne pense pas que fermer cette base soit une bonne opportunité. Nous possédons là une base stratégique, dans une zone du monde réputée à risque qui est le détroit de Formose, nous devons donc garder cette base. Si vous craignez une attaque, renforcez les systèmes de sécurité, les patrouilles de PM ou bien augmentez les effectifs.
Le Secrétaire d'Etat répondit :
- Je ne pense pas qu'augmenter les effectifs soit une bonne chose. Cela pourrait être vu comme une provocation pas les chinois et ne ferait qu'accélérer l'arrivée d'une guerre.
- Très bien, donc on garde la base ouverte sans rien en changer. répondit le Président.
- Mais, monsieur le Président ... s'exclama le Secrétaire à la Défense.
- J'ai pris ma décision Jake, on ne revient pas dessus. Si vous me le permettez, j'aimerais qu'on réfléchisse à une stratégie de défense plus élaborée dans l'éventualité d'une guerre.
Les discussions continuèrent sur ce sujet plutot sensible.