Réunion Allemagne et Etats-Unis

Le 22 décembre 1951, 4 jours après les funérailles de Monsieur Hasley, et juste 3 jours avant Noël, l'Empereur d'Allemagne devait rencontrer le Président américain. Il était arrivé aux Etats-Unis le 20 et s'était rendu au cimetière où avait eu lieu les funérailles du Président pour y déposer une gerbe officielle, et lui rendre les derniers hommages.

Le 22, à 9 heures du matin, la voiture du Kaiser arriva devant la Maison Blanche...

La délégation officielle était présente pour accueillir l'Empereur d'Allemagne.
Une haie d'honneur était formée par des militaires portant les drapeaux américains et allemands.

Le Président se trouvait au milieu et s'approcha de l'empereur.

- Monsieur, je vous souhaite la bienvenue à Washington. J'espère que vous avez fait bon voyage.

L'Empereur sortit de sa voiture et admira les porteurs de drapeaux. Le coeur de la puissance mondiale ressortit clairement : les Etats-Unis et l'Allemagne, ensembles, leurs drapeaux flottant ensemble dans le vent.
L'Empereur se dirigea vers le Président en même temps que lui venait vers l'Empereur.

-Monsieur le Président, je peux vous assurer que j'ai fait bonne route jusqu'ici. Je vous présente de nouveau toutes mes condoléances pour Monsieur Hasley.

Le Président était touché par cette pensée.

- Je vous remercie. Sachez que je m'efforce de masquer ma peine au mieux et diriger au mieux la Nation. Le Président Hasley était quelqu'un a qui j'étais attaché et que je connaissais personnelement.
Mais vous n'êtes pas venu pour discuter de cela, venez, entrons.

Les deux chefs d'Etat se dirigèrent vers le bureau ovale et prirent place dans les sofas.

- Faites comme chez vous. Je ne vous connais pas aussi bien que le Président Hasley mais je sais qu'il vous appréciait.

Il y avait des boissons et petits fours à disposition sur la table.

- Alors, je vous écoute. Je suppose que vous voulez aborder plusieurs sujets, vu les évenements internationaux actuels.

-Certes, Monsieur le Président. Mais sachez que vous avez mon soutien moral.

Puis il entrèrent dans la Maison Blanche, et si dirigèrent vers le célèbre bureau ovale de la Présidence. L'Empereur prit place suite à l'invitation de son homologue.

-J'espère que nous saurons développer des liens aussi fort qu'avec le Président Hasley. Il est vrai que nous nous apréçiions tous les deux, et qu'ensemble nous avions construit de grandes choses. Mais vous savez, à mon accession sur le trône, j'étais dans la même posture que vous l'êtes avec moi car Monsieur Hasley avait fondé l'amitié avec mon grand-père, et non moi même. Mon grand-père qui a été sauvagement assassiné par un nationaliste serbe. Mais avec le temps j'ai su construire une ralation avec Monsieur Hasley, et nous deux ferons de même.

L'Empereur se permis de prendre un xhiskey, américain, et s'engagea donc dans la conversation.

-Monsieur le Président, je vais donc entamer la discution, comme vous m'y avez invité. Voyez les services de renseignemens allemands n'ont pas tellement d'information sur le comment que l'URSS a obtenu l'arme nucléaire. Certains dossiers mantionnent un programe top secret, que les Russes auraient devéloppés en Sibérie, loin de toute surveillance internationale. Êtes-vous dans la mesure de confirmer ces dires ?

Le Président s'attendait à une telle question car il était vrai que les services américains avaient des renseignements et il était normal que l'on s'interroge sur cela. Les Etats Unis l'avaient fait avant d'avoir ces informations.

- Nous possédons en effet des informations. Ces informations m'ont été confiées lors de mon investiture et je n'étais pas au courant avant, ce que je comprends vu le caractère instable de ces informations.
J'ignore ce que comptait faire le Président Hasley, mais je voulais aborder ce sujet avec vous.
Vous êtes au courant que nous sommes entrés en possession de documents confidentiels français, comme l'a annoncé la France lors de son annonce du retrait de l'OTAN.
Je peux vous dire que nous avons des preuves formelles que la France a fourni à l'URSS des armes nucléaires, et ce enviolation du traité de l'OTAN et du TNP.
C'est pour cela que la France n'a pas vu d'autre solution que de se retirer de l'OTAN.

L'Empereur d'Allemagne était étonné de cela, mais d'un autre côté il n'y était pas. Car il est vrai que déjà lors du discours de la France quant au retrait de l'OTAN, il avait commencé à avoir des soupçons. Il répondit à son homologue :

-Je vous remercie Monsieur le Président de me confier ces informations, car à Berlin nous n'avions aucune preuve de cela, mais tout de même nous avions des doutes.
Quoi qu'il en soit, il me semble qu'il n'y a aujourd'hui aucune solution pour remédier à cela, et nous sommes contraints d'accepter que l'URSS est devenue une puissance nucléaire mondiale. Notre prédominance, si je puis me permettre, sur le monde n'est plus. Il me semble que nous nous glissons vers un monde où deux blocs s'opposent, se font volte face. Ne partagez-vous pas mon avis ?

Le Kaiser voyait d'un côté l'OTAN, et de l'autre côté les pays communistes réunis derrière l'URSS. Il restait la France, mais qui semblait faire partie du camp communiste vu les dernières informations. Le Royaume-Uni lui était certes une puissance mais assez effacée et qui ne comptait pas tellement sur la scène internationale.

Le Président répondit :

- Oui en effet, nous ne pouvons plus négliger cela. Nous ne pourons maintenant plus compter sur notre suprématie. Bien que nous ayons une force conséquente, l'URSS mène en ce moment une politique de militarisation et d'industrialisation massive, et avec à ses côtés la France, cela montre un équilibre non négligeable. Cela dit je me demande si la France serait capable de renier totalement ses conviction idéologiques. Le fait qu'elle n'a pas rompu ses accords commerciaux avec ses anciens alliés de l'OTAN montre bien une certaine limite à son soutien à l'URSS.
Qu'en pensez vous ?

Le Kaiser ajouta à ceci, avec un léger sourire :

-Et cela nous arrange qu'elle n'ait pas rompu les accords, car vu le nombre d'accords qu'elle a signé avec l'Allemagne, cela emputerait fortement l'économie du Reich.
Ceci dit, je soutiens tout à fait votre position. La France souhaite conserver ses accords avec nous, et cela montre une certaine limite de son soutien à l'URSS. Pour tout vous dire, je ne comprends pas pourquoi la France a choisi l'URSS pour contituer un nouveau bloc. Le choix du Royaume-Uni aurait été plus juste, et plus compréhensible d'un point de vue extérieure. Mais vous savez dans le fond, le régime politique français est-il vraiment différent du système soviétique ? Car l'Etat français monopolise tous les secteurs dans son pays. L'affaire est assez ambigüe, et il est difficile de choisir sur quel pied se pencher. Je me demandais s'il ne serait pas possible que la France bascule sous la banière du communisme pour autant soutenir l'URSS. Mais d'un autre côté les Etats-Unis ont eux aussi soutenu l'URSS pendant la guerre. Mais je me dis que pourtant le régime impérial est bien ancré en France, surtout depuis l'instauration du culte impérial.

- Oui cela, je n'en doute point. Il est vrai que le régime impérial est bien ancré en France mais je doute qu'elle passe sous la bannière de communiste. Enfin je me trompe peut être.
Je pense que nous allons passer des moments plutot tendus dans les prochains jours vu les tensions actuelles.
Sachez que nous ferons tout pour éviter un conflit nucléaire, qui nous en sommes conscients, nous conduirait droit au désastre.

-Oui c'est évident Monsieur le Président. Maintenant que lURSS possède cet armement, il faut que nous privilégions la diplomatie à toute autre forme de conflit.
Bien Monsieur le Président, comment se déroule l'installation des missiles sur le sol allemand ?

En effet l'Empereur avait donné son accord pour l'installation des rampes de lancement mais n'avait pas lu les rapports quant au déroulement des travaux, car ces jours-ci il avait été très occupé et donc il n'avait pu prendre le temps.

- Et bien, d'après les dernières informations, nos forces aéroportées sont arrivées et on déchargé le matériel. Nos ingénieurs militaires ont établi des plans et les rampes de lancement seront pretes dans les jours qui viennent.
Nous avons également jugé utile de déployer un certain nombre de bombardiers, capable d'atteindre ainsi plus rapidement le sol soviétique si jamais nous devions en arriver là.

-Très bien, j'epsère que vous saurez mener à bien vos projets, car il est impératif de faire pression sur le bloc soviétique, c'est évident.

Puis désirant en venir à un autre sujet il reprit :

-Comme vous le savez sûrement, les troupes allemandes mènent aujourd'hui une politique de repression en Serbie et en Grèce. Puis-je avoir votre avis sur la question, Monsieur le Président ?

Il y avait de fortes chances que cette politique ne soit pas du tout soutenue par le Président des Etats-Unis car après tout elle était très autoritaire et les Etats-Unis étaient une démocratie.

- Et bien, c'est une question délicate. Sachez que nous n'avons pas l'habitude de soutenir ce genre d'actions et que nous même, ne mènerions aucune action de ce genre.

Le Président était quelque peu embarrassée par cette question mais ne voulais pas froisser les relations avec l'Allemagne.

L'Empereur d'Allemagne s'attendait fortement à cette réponse, et ainsi il répondit :

-Je comprends parfaitement Monsieur le Président que vous ne souteniez pas forcément ce genre d'actions. Mais sachez que je préfère que nos principes soient clairs pour l'un et pour l'autre. Il arrive parfois que je me demande comment se fait-il que les Etats-Unis et l'Allemagne soient deux pays alliés. Il est vrai : vous êtes une des démocraties les mieux construites de ce monde, et l'Allemagne après tout n'est qu'un régime autoritaire. Mais dans le fond, je pense que nous avons le même but : vouloir ce qu'il y a de mieux pour notre peuple, bien qu'il est évident que nous ayons recours à des méthodes très différentes.

- Il est vrai que nos régimes sont très différents mais l'Allemagne est un bon allié pour notre Nation. Nous partageons la même idéologie et faisons tout ce que nous pouvons pour notre peuple. Cela je l'estime impératif car cela ne sert à rien d'avoir le pouvoir et de ne pas avoir de soutien populaire derrière.
Nos lois sont justes et équitables et nous n'obligeaons pas nos paysans et ouvriers à donner toutes leurs ressources à l'Etat, ou à leur appliquer des impots monstreux comme le font la majorité des Etats communistes.

-Il faut avouer que les Etats communistes ne s'y prennent pas comme il faut pour apporter bonheur à leur peuple. Travailler autant pour si peut de ressources ! Je comprends que la production soit faible dans ces pays. Finalement, notre soit disant système pour exploiter le peuple lui apporte davantage de bonheur que l'Etat socialiste.

- Oui c'est évident ! Il est inutile de se demander pourquoi se sont des Etats capitalistes qui ont les plus importantes productions mondiales. Ces systèmes se disent soit disant égaux pour tous mais c'est le seul système que j'aie jamais vu avec une hiérarchie aussi importante et des repressions continuelles. Soit disant que l'on exploite nos concitoyens alors qu'ils travaillent librement dans des entreprises libres tandis que les leurs sont obligés de travailler dans des camps pour remplir les caisses de l'Etat.
Mais vous savez de nos jours, il y a trop de gens qui ne peuvent pas voir un gros à côté d'un petit sans en conclure que le gros a exploité le petit.

-Je partage tout à fait votre théorie. Je crois que les dirigeants de ces pays là ne savent plus quoi dire pour placer le peuple derrière eux, alors ils inventent une réalité qui ne correspond pas du tout à la nôtre. La fracture se dessine de plus en plus et est de mieux en mieux visible.

- Oui, c'est évident. Dites moi je voulais vous demander, vous n'êtes pas sans savoir que les tensions entre l'URSS et les Etats Unis sont êxtrêmement tendues ces temps ci.
En cas d'attaque armée, aurais-je votre soutien contre l'URSS ?

Le Président souhaitait éclaircir ce point car les tensions étaient à leur comble ne ce moment.

L'Empereur répondit au Président américain :

-Il est évident que vous aurez le soutien de l'Allemagne contre l'URSS, Les Etats-Unis peuvent compter sur l'Allemagne. Cependant il faut veiller à ce que la France n'entre pas en conflit, car l'Allemagne ne pourra pas se battre sur deux fronts à la fois, vu la puissance maintenant des deux armées.
Les tensions sont extrêmement tendues, cela est bien vrai, et il devient impératif de trouver une issue diplomatique à l'affaire, car le monde devient dangereux.

Le Kaiser n'avait aucun doute sur la manière dont il devrait agir en cas de conflit car en vertu de l'OTAN, il devait porter son aide à ses alliés.

- Très bien, c'est ce que nous pensions. De toute manière, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour éviter un tel conflit. il est évident que si un tel conflit éclatait, cela reviendrait à une destruction mutuelle assurée vu les équipements militaires que nous possédons et également à cause de l'arme atomique.

-Les pays qui entreraient en conflit seraient les plus armés du monde, cela deviendrait dangereux pour nous tous. Mais je vais vous dire ce que je pense à propos de l'arme atomique : tant qu'un pays la possédant ne la lance pas sur l'ennemi, personne ne ripostera. Je pense plutôt que cette arme est faite pour dissuader un pays ne l'ayant pas et qui voudrait s'engager dans un conflit.

- Oui c'est aussi mon avis. Il me semble qu'il serait assez imprudent de la part d'un chef d'Etat de, permettez moi l'expression, d'appuyer sur le bouton. Les conséquences de l'emploi d'une telle arme sont effroyables. Les Etats Unis n'ont utilisé que deux fois cette arme, au Japon, en 1945. J'ose esperer qu'une nouvelle utilisation ne s'avérera pas nécessaire.

Le Kaiser fit un sourire quand le Président prononça l'expressin et il rajouta :

-Je vous en prie, cela résume parfaitement la situation et ses conditions !

Puis ensuite il ajouta :

-Nous l'espérons aussi, car cette arme ne se contente pas de provoquer des dégâts immédiats mais ses effets se prolongent dans le temps, et des populations empattisent pour des faits qu'elles n'ont même pas connus.

Puis venant à un autre sujet il rajouta :

-Monsieur le Président, que pensez-vous de notre scandinave ? Il n'a l'air de prendre part à nos affaires, et j'en suis moi même arrivé à remettre en doute son appellation d'allié.

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