Visite inaugurative

L'Impératrice observa à son tour le bâtiment. Tout à l'heure, dans le train, au loin sur la colline, elle l'avait vu, mais l'admirait sous cet angle était tout à fait différent. On se sentait si petit à côté du Palais.

-Oui il est vrai que ce bâtiment est exceptionnel tant par son architecture que par l'image qu'il véhicule.

Puis s'avançant, marchant avec délicatesse car elle portait une grande robe et des talons, elle ajouta :

-Vous avez fort bien raison votre Sainteté, visitons cet oeuvre monumentale, et mes mots sont modérés.

Elle prit la marche accompagnée du Saint-Père, et de quelques personnalités qui les accompagnaient. Mais cette réunion était surtout celle du Pape et de l'Impératrice, voilà pourquoi les autres personnes ne se prononçaient pas tellement.

Le pape et l'impératrice commencèrent leur visite par Chapelle Pontifical Saint - Pierre puis par la Tour du Trésor, le Cloître, la Cour d'Honneur, la Salle du Consistoire, les Appartements Pontificaux, Salle de la Grande-Audience, Antichambre des Ambassadeurs, le Grand Escalier, la Salle de la Signature, la Salle des Dépêches, Porte Majeure, Tour Clémentine, Tour Saint-Paul, Salles des Archives Pontifical et ils finirent par l'Esplanade des Grands Dignitaires.

Le pape répondit en suite :

- Voila Majesté, j'espère que la visite vous a plût. Maintenant, nous allons procéder à la cérémonie d'anoblissement. Je vous propose d'aller vous préparer pour la cérémonie, quand pensez vous ? Ces gardes suisse vont conduire à vos appartements.

La visite se déroula dans d'excellentes conditions aux côtés du Pape. Les lieux étaient vraiment magnifiques, et étaient dignent de représenter l'autorité pontificale.
Après cette visite, il était en effet temps d'aller se préparer :

-Oui vous avez tout à fait raison Très Saint-Père. Il est en effet temps que nous nous préparions pour la cérémonie. Mes respects.

Elle se retira, laissant le Pape à sa propre préparation. Elle dit aux gardes suisses :

-Messieurs, je vous suis !
-Très bien venez votre Majesté, c'est par ici.

Elle fut conduite dans ses appartements pour s'y préparer. Ses femmes de chambres l'aidèrent à se préparer. Elle n'attendait plus que les instructions.

Une heure plus tard, un garde toqua au appartement de l'impératrice, pour lui dire qu'il était temps quelle se rend à la Chapelle Pontifical Saint - Pierre.

Le pape l'attendait devant la chapelle dans ses grand ornement.

Une fois l'impératrice arriver à sa hauteur , le pape la mis face à lui , lui fit signe de se mettre à genoux et lui imposa les mains sur la tête et dit :

- Je vous béni ma fille, que le titre que vous aller recevoir puisse faire grandir en vous l'amour pour notre Seigneur. Que par ce titre vous puiser répandre la paix et l'amour sur notre terre. Vous allez maintenant entrer dans la chapelle, entant que servant du Seigneur, humble parmi les humbles.

Puis conclure l'introduction , il prononça une prière en Latin :

-Ave verum corpus natum de Maria virgine ;
Vere passum, immolatum in cruce pro homine .
Cujus latus perforatum fluxit aqua et sanguine,
Esto nobis praegustatum mortis in examine.
O Jesu dulcis ! O Jesu pie ! O Jesu, fili marle ! tu nobis miserere. Amen

Et il la fit relever.

Et les séminaristes dans un ordre très coder lui mire ses ornements , sa chasuble, sa mitre et sa crosse.

L'Impératrice était très fière de cet évènement. La chapelle était pleine de fidèles du Seigneur mais aussi sujets de l'Empire pour observer le sacrement. Après que les séminaristes lui aient administré l'habillage nécessaire pour la céromonie, elle se releva et regarda vers la Croix du Christ, en prononçant intérieurement une prière.
d'un côté elle était fière de cet évènement, mais de l'autre elle se sentait quelque peu gênée, car elle n'avait jamais été à l'aise lors de tels évènements. Déjà lors des ses communions il en avait été ainsi.

Le Pape entra alors dans la chapelle, a se moment le chant du choeur de la chapelle s'éleva.

l'impératrice était en tête du cortège suivit par les séminaristes, les diacres, les prêtres, les évêque, les cardinaux et enfin le pape.

Une fois arriver à l'autel le pape fit le salut puis il se retourna, tout la chapelle était plein , il devait au moins y avoir 100 personne et il dit :

- Nous sommes réunit aujourd'hui, pour accueillir, une nouvelle servante du seigneur, qui vient devant vous humble par mis humble.

Il leva ses mains et dit :

Prions les saints , pour qu'elle puisse mener son combat pour la paix.

Et l'on entendit :

Puis un diacre lui apporta un livre et il dit :

Servant de notre seigneur, tu vas entrer humble parmi les humbles.

On lui apporta de l'eau béni et de l'huile et il fit mettre l'impératrice à genoux et il trempa son doigts dans l'eau, lui fit un signe de croix sur le front puis dans l'huile et lui fit un signe de croix et dit :

- Ma fille, je te béni, que la charge qui t'est remis soit le fruit de ta fidélité en vers notre seigneur. Tu va maintenant chevalier de la paix .

Il prit le collier et dit :

- Au nom de notre Seigneur, et par les pouvoir qui me son conférer, Je te fait Duchesse du Siège apostolique de Notre - Dame du bon Pasteur.

Et il lui posa le collier

Il prit la bible et lui mis dans la main et dit :

que cette bible t'apporte le réconfort et la méditation.

Et lui remis dans l'autre main la lettre patent et dit :

- que cette lettre patente, puis t'aider à mener au nom du seigneur la paix au quatre coin du monde . Nous plaçons sous ta protection le couvent Notre - Dame du bon pasteur de paris.

Il la fit relever et le pape se retourna et il se mit a genoux.

Et l'on entendit

Puis il dit :

- Rendons grâce à la maman de tout les mamans qui est notre mère à tous.

On entendis un chant à la vierge

Puis il dit pour conclure :

- Soyez béni, au nom de notre père, du fils et du Saint - Esprit. Servant de notre Seigneur, humble parmi les humble, va en paix. Montre toi à la hauteur de la charge qui t'ai donner, tache de donner et de faire la paix en son nom. amen

Et le cortège se reforma et pris la direction de la sortie.

Quel moment de grandeur pour l'Impératrice. Elle avait prié le Seigneur avant d'entrer dans la chapelle, et finalement tout s'était correctement déroulé. Les cheveux remontés en chignon, elle avança dans la nerf centrale jusqu'à l'hôtel où on lui fit les sacrements. A la fin de la prière papale elle ajouta :

-Amen.

Et le cortège prit direction de la sortie. L'assemblée s'était levée pour assister à la sortie de l'Impératrice, et selon les principes du déroulement de la cérémonie. Elle remarqua la présence de nombreux "grands" de l'Empire, comme notamment les grands directeurs de banques, des grandes entreprises, de nombreux Ministres, mais aussi de nombreuses personnalités de l'Eglise.
Le cortège avait quitté la cathédrale. Elle ajouta à l'intention du Pape :

-Très Saint-Père je ne peux m'empêcher de vous faire part de ma grande joie en ce jour et de l'honneur que j'aie.

Le pape la regarda avec un grand sourire et dit :

- Majesté, j'ai confiance en vous, je ne doute pas que vous serai digne de cette distinction.

L'Impératrice, émue, répondit au Pape :

-Très Saint-Père, je serai digne de votre confiance, je vous en conjure.

Les personnes présentes lui portèrent leur aide pour accompagner l'Impératrice jusqu'à ses appartements. Mais avant cela elle ajouta :

-Votre Sainteté, mangerons-nous à la même table ce soir ? Cela me ferait plaisir.

Il lui répondit :

- Biensur Majesté, avec grand plaisir.

L'Impératrice remercia le Pape par un signe de la tête et un sourire. Puis elle regagna ses appartements. Ce jour avait été grand pour elle, et certainement que son sacre en tant que Duchesse apostolique allait changer sa conception de cartaines choses, notamment vis à vis de l'Eglise.
Elle entra dans sa chambre et se mit assise sur son lit. L'Empereur était là, et ils entamèrent une conversation à propos des projets auxquels ils avaient pensé avant l'arrivée du Pape à Paris la veille. Son époux souhaitait qu'elle en débate à table le soir même, mais elle ne préfèrait pas, voulant attendre une réunion officielle à Versailles. Il n'en dit pas plus et pencha pour l'avis de sa femme.
Le soir donc, après s'être changée, l'Impératrice descendit dans les salons où elle prit place à la table du table. Elle était accompagnée de son mari et y avait aussi invité une de ses dames, qui attendait derrière la porte de la pièce, car Joséphine lui avait dit qu'avant de se mettre à table, elle demanderait l'avis du Saint-Père.

-Très Saint-Père, je me suis permise d'inviter cette jeune demoiselle à notre table. Cela ne vous dérange t-il pas ?

C'était une femme très gentille, à laquelle l'Impératrice tenait beaucoup, et qui la suivait dans tous ses déplacements, nationaux ou internationaux.

La salle à manger était d'une grande beauté, et le service semblait impécable, il n'y avait visiblement aucune critique à émettre sur n'importe quel sujet.

Le pape répondit avec un grand souris:

- Les amis de mes amis sont mes amis. Fait la entrée.

-Je vous remercie.

L'Impératrice fit appeler sa dame de chambre. Elle salua le Pape et le remercia. Après avoir exprimé ses respects à toutes les personnes présentes, elle se mit à table à la place que l'on lui avait indiquée.

Le repas commençait et tout se déroulait à merveille. L'Impératrice sentait le moment venu de proposer une nouvelle invitation au Vatican :

-Très Saint-Père, actuellement notre Gouvernement et mon époux sont à l'étude d'un projet "d'union catholique", dont nous aimerions que le Vatican fasse partie. La réunion se déroulera à Paris le 20 février, au château de Versailles. Plusieurs nations y sont invitées. Le Vatican, d'où le nom du traité, serait un de nos piliers. Aurions-nous le plaisir de voir une délégation vaticanaise à cette réunion ?

Le pape fit un grand sourire et répondit :

- Biensur,nous viendront. Mais j'aimerai que vous invitiez aussi tout les autres dirigeant chrétiens, je pense au protestant, Anglican, Orthodoxe.

puis il regarda la dame que l'impératrice avait fait entrer et il dit :

- Majesté, si vous avez fait entrer cette dame, c'est qaue ous avez quelque chose à me demander.

L'Impératrice ajouta alors :

-Très Saint-Père, je crains que cela soit malheureusement impossible. Si je crée cela, c'est justement pour faire poids face aux protestants et orthodoxes. Les orthodoxes sont communistes, et les protestants font partie de l'OTAN. Dans l'optique d'une union, je ne peux inviter ces pays là.

Puis quant à la dame qui avait été invité elle répondit :

-Non, pas spécialement votre Sainteté.

Elle se pencha discrètement vers le Pape et elle lui dit :

-Cette personne voudrait entrer dans les ordres, et souhaitait vous rencontrer, voilà pourquoi je lui ai proposé de venir à notre table, sur votre accord.

Le pape répondit :

- c'est avec plaisir, c'est quand elle veut .

Le repas continuait dans une bonne ambiance. Entre les plats et les boissons, il n'y avait que l'embarra du choix. Mais Joséphine n'était pas à l'aise, elle se sentait mal, comme si quelque chose remontait en elle. Elle avait visiblement de la fièvre. Elle subissait de nombreuses foulées de chaleur. Elle décida donc de se rendre aux toilettes. Elle dit :

-Votre Sainteté, je vous prie de m'excuser.

Elle s'essuya la bouche et posa sa serviette sur la table, pliée en deux, à droite de son assiette. Elle recula sa chaise, d'ailleurs un domestique l'aida, et elle se dirigea vers le couloir. Mais en passant dans la porte, elle se sentit encore plus mal qu'avant. Elle s'évanouit, tombant droite sur le sol, s'affalant de tout son poids. Un serveur qui amenait une bouteille de vin à la table faillit être renversé par l'Impératrice et en fit tomber sa bouteille, qui éclata sur le sol. Le bruit avait certainement attiré les attentions de l'assemblée.

L'Empereur vit sa femme s'effondrer sur le sol. Posant rapidement sa serviette et jetant sa chaise en arrière, il courut vers elle. Il la prit dans ses bras, il remarqua bien son fragile état de santé.

-Qu'on appelle un médecin, vite !

La Garde impériale fit vider la pièce, et les invités reçurent les excuses pour ce malheureux incidents. Seul le Pape et le Haut-Clergé ne furent pas sortit, car évidemment nous étions chez eux.
L'Impératrice fut conduite dans sa chambre, jusqu'à temps que le médecin arrive. Après l'avoir examinée le médecin ajouta :

-Votre Altesse, je crains fort que Sa Majesté l'Impératrice soit dans un état de santé critique. Le mieux serait de la faire conduire à Paris, où mes confrères disposent de bien plus de moyens.

L'Empereur rétorqua :

-Très bien, mais vous savez me dire ce qu'elle a ?
-Je suis désolé mais non, son coeur bat faiblement, c'est tout ce que je peux vous dire.

Le médecin fut remercié et quitta le Palais. Environ une heure après, les ambulanciers vînrent chercher l'Impératrice qui fut conduite à Paris sous la protection de la Garde impériale motorisée.
L'Empereur devait lui regagner la capitale. Il dit au Saint-Père :

-Très Saint-Père, recevez toutes mes excuses pour cette soirée agitée, c'est le moins qu'on puisse dire. Nous saurons nous faire pardonner, je vous en conjure. Merci pour tout. Je vous souhaite une bonne fin de journée.

L'Empereur salua le Pape et quitta les lieux pour repartir à Paris lui aussi.

Le pape retrouva sa jeunesse dés qu'il vit l'impératrice tomber. Et couru auprès d'elle aussi tôt. Puis l'empereur s'adressa à lui et il repondit :

- Sa n'est pas grave, Majesté, je viendrai la voir demain, si vous me le permetter. Que Dieu vous garde.

Et le pape se retira.

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