Devant le Palais de la Chancellerie, qui avait été épargné par les bombardements, le Chancelier fit un discours :
-Cher peuple d'Autriche, la guerre nous a mené à la défaite. Nous devons reconnaître la supériorité militaire allemande et française sur les terres d'Europe. Le peuple d'Autriche s'est défendu avec bravoure, et je l'en félicite. Pensons à nos frères morts pour la Patrie, à qui des hommages nationaux seront rendus. 300 000 morts pour une guerre qui n'a mené à rien, strictement inutile.
J'ai pris la décision de me réconcilier avec l'Empire allemand, c'est l'idée la plus sage qui soit. Dans le fond et la forme, l'Allemagne n'a jamais été une nation qui ne servait de l'Autriche comme pion. J'ai eu tord, nous avons eu tord mais voilà où ces tords nous ont mené, et cette chose horrible ne doit pas se reproduire. Je sais reconnaître ma part de coupable dans cette tragédie, mais je déplore surtout les décisions adoptés par le parlement vis à vis à l'Allemagne. Peuple d'Autriche, je vous l'avoue : ma personne a été contrainte d' s'exprimer ainsi par décision du Parlement. Mais au plus profond de moi j'appréçie l'Allemagne. J'espère retrouver l'entente d'autant.
Je ne souhaite pas que les familles des victimes voient ce que je viens de dire comme l'annonce de la mort inutile de certains de leurs membres. Ils sont morts pour la patrie, tous les honneurs reviennent à leur égard.
La reconstruction se poursuit rapidement, félécitons-nous en. Peuple, courage !
Mais avant de partir 10 minutes de silence furent demandées à l'assemblée. Toutes les Eglises d'Autriche sonnaient le glas...