Discours devant la porte de Brandebourg

Le Kaiser avait entendu à la radio le discours du Chancelier autrichien. Ses paroles ne lui plaisaient guère. En réponse il se proposa également à un disours. Il avait lieu à Berlin, devant la porte de Brandebourg.
Une estrade avait été installée juste devant la porte. Il y avait dessus un parloir qui était destiné à l'Empereur et des chaises pour quelques invités d'honneur notamment le Field Marschal.
Le Kaiser prit place et le discours commençait...

-Je suis ici en ce jour pour répondre au discours autrichien de la veille à Viennes. Le Chancelier Monsieur Koln mène une politique hostile envers l'Allemagne alors que nous lui avons tendu la main. De l'Autriche meilleur allié sous l'Empereur Ferdinand, nous sommes passé à l'Autriche fervant opposant à la création de la République autrichienne de Monsieur Koln. Les raisons en sont floues, le Chancelier ne disant simplement que l'Allemagne protège l'Autriche pour faire une sorte de zone "tampon" entre son territoire et les autres nations. Mais qu'en est-il ? Rien du tout ! L'Allemagne et l'Autriche ont été depuis tout temps de très bon alliés et il n'y avait jamais eu de tels propos, voire même cette idée n'a jamais effleuré l'esprit d'un ancien dirigeant autrichien.
L'Autriche dans les jours qui passèrent, à lever une grande armée égalisant aujourrd'hui avec celle du Reich. Mais nous avons un atout ! Non je ne parle pas de l'arme nucléaire, ceci ne doit être utilisé uniquement d'agal à égal et l'Allemagne n'est pas un pays de bouchés, mais je parle de notre supériorité matérielle. L'Allemagne possède aujourd"hui plus de la moitié du matériel militaire de tous ses opposants. Mais, cher peuple, malgré ceci, j'ai bien peur qu'un conflit se fasse tôt ou tard entre le Reich et notre voisin autrichien. Cette idée m'attriste tout autant que vous mais c'est ainsi, la diplomatie était difficile avec eux.
Je vous le dis, l'Allemagne est forte et je le jure devant Dieu le père, jamais le Reich ne pliera devant un quelconque opposant.

L'Empereur avait serré le poing à cette dernière phrase, l'auditoire l'applaudit. Le Field Marschal se leva et demanda à l'Empereur s'il pouvait dire deux mots au micro, celui-ci accepta :

-Compatriote, vive l'Empereur !

Les gens répétèrent. L'Empereur leur répondit par un signe de la main et descendit de l'estrade pour remonter dans sa voiture qui devait le conduire au Reischtag où il devait rencontré quelques députés.
La foule se dissipa, on avait compté presque 20 000 personnes et la Deutsch TV avait retransmis le discours.

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