Réunion de fin mars 1952

Invité

Voilà bien longtemps que l'ONU ne s'était pas fait entendre. Mais il fallait bien dire que les pays membres ne passaient même plus par la diplomatie de l'organisation mais s'occupaient à se faire pression mutuellement ou pire se faisaient la guerre pour un rien. Le monde tournait décidément sur la folie.
Le Royaume-Uni, lui, venait de soumettre une requête par l'intermédiaire de son Premier Ministre Sir Churchill au Sous-Secrétaire, qui aussitôt convoqua la Conseil de Sécurité. Il y avait de fortes chances que celà ne donne rien, comme d'habituden car au sein même des 5 membres permanents, 3 étaient offiiciellement opposés, et un officiellement neutre. Le dernier, il sembalit du camp de l'OTAN.

Le Sous-Secrétaire invita alors tous les représentants et commença le débat :

-Messieurs, tout d'abord, permettez-moi de vous remercier pour votre présence. Je vous ai convié ici à la demande du Royaume-Uni pour vous faire part d'un sujet important.
Il y a un moi de cela, le Royaume-Uni a placé le Moyen-Orient sous sa tutelle. Or la France a envoyé des menaces au Royaume-Uni pour récupérer la Syrie et le Liban. Londres ne souhaitait pas y répondre directement, mais ouvrir les débats ici mêmes.
Pouvons-nous dans un premier temps avoir l'avis du Royaume-Uni, qu'il nous expose les faits.

L'Ambassadeur anglais à l'ONU se leva donc et se plaça sur la tribune pour expliquer de quoi exactement il en était :

-Mesdames, Messieurs, laissez-moi tou d'abord vous saluer et vous remercier ensuite pour votre présence.
Je ne vais pas en faire de longs discours, je vais rapidement et explicitement énoncer le problème. Dans le courant du moi de mai de cette année, nous savons tous que l'Allemagne a rendu la souveraineté à la plupart des pays du Moyen-Orient. Malheureusement, cela s'est fait trop vite, et Londres a donc décidé de placer ces territoires sous sa protection pour permettre d'y installer une administration efficace. A ma peine, la France semble opposée à cela et veut récupérer la Syrie et le Liban, en prêchant les connaissances francophones des populations de ces deux pays. La France ne possède t-elle pas assez de territoires ? Non, il faut qu'elle étende davantage son influence de par le monde ! Nous avons reçu un ultimatum de sa part, nous laissant un moi pour lui donner la souveraineté sur ces deux pays, le cas contraire entraînera la guerre.
Voilà, Mesdames, Messieurs, le problème auquel nous sommes confrontés.

La présentation du sujet étant terminée, il regagna sa place.

Invité

Le secrétaire général pris la parole en s'adressant directement à Winston Churchill :

- Monsieur le Premier Ministre, il est vrai que l'Allemagne à commis une erreur. Mais il y a encore plus grave que sa. J'ai cru comprendre dans la lettre que le pape ma envoyer, qu'il y a eu un accord sur la souveraineté de la terre sainte, entre le vatican et l'Allemagne. L'allemagne aurai céder la terre sainte au Vatican, mais avec un protectorat militaire. Mais voila, avec le fait du départ de l'Allemagne du moyen orient. L'accord est tomber à l'eau, et le pape aurait espère que le Royaume - Uni réagisse et rétablisse cette accord. De ce fait le vatican accuse le Royaume - uni de vouloir garder la terre sainte, et de nier cette accord. Sachant que la religion du royaume - uni est différente de celle du vatican. Alors je vous pose la question étiez vous au courant cette accord ?

Il répondit alors au Secrétaire-général de l'ONU :

-Monsieur le Secrétaire général, le Royaume-Uni était parfaitement au courant des accords qui avaient été signés entre l'Allemagne et l Vatican. Cependant, comme je viens de le dire, ils ont été signés entre l'Allemagne et le Vatican, et non le Royaume-Uni. Par conséquent cela ne nous concerne aucunement. De plus, le Royaume-Uni ne souhaitait nullement conserver l'intégralité de ces terres, car il est tout à fait possible et non exclu de signer des accords avec le Saint-Siège. Cependant notre Gouvernement a estimé que c'était au Vatican à faire la demande pour renouveller ce traité, et non à Londres de le demander.

Le Premier Ministre français, qui assistait à la réunion, estima qu'il lui était temps de prendre la parole. Il se leva et commença :

-Mesdames, Messsieurs, est maintenant venu le temps à la France d'exposer sa vision des choses. Je crois bien que les peuples sous domination française ont bien plus de libertés que ceux sous domination britannique. Ce qui m'exaspère, ainsi que ses Altesses Impériales, c'est que le Royaume-Uni se soit précipité sur ces territoires comme une pie sur de l'or à peine l'Allemagne ayant donné l'indépendance. Nous ne nions pas, et même reconnaissons la légitimité du rattachement britannique de nombreux territoires, mais estimons que c'est la France qui doit récupérer, au moins, Syrie et Liban, par les liens francophones qui nous unissent. La France demande aussi de récupérer Israël, car elle lui a toujours apporté son soutien. Nous sommes prêts pour cela à négocier avec le Royaume-Uni. Bien entendu nous nions et ne reconnaissons aucune menace qui aurait été promulgée à l'encontre du Royaume-Uni. La preuve est qu'aujourd'hui nous sommes prêts à cpnclure des arrangements.

Winston Churchill se leva et ajouta :

-Monsieur le Premier Ministre français, je vais éclairer ici plusieurs choses. Dans un premier temps je trouve cela inadmissible que la France puisse nier les menaces qu'elle a proféré à notre encontre, mais passons sur ce sujet, je veux admettre qu'il y ait eu des problèmes de coordination entre les différents Ministères parisiens. Je vous en conjure, j'oublie ce point.
Ensuite vous parler de légitimité en vous appuyant sur les liens francophones que la France possède avec ces pays. Mais dans la réalité, est-ce vraiment un argument à utiliser ? Car si le Royaume-Uni use du même, cela ferait que la France devrait nous livrer un grand nombre de territoires africains.
Le Royaume-Uni peut bien faire un effort : nous pouvons signer un accord de partage du Moyen-Orient, comme il l'avait déjà été fait lors de l'effondrement de l'Empire Ottoman. Mais nous demandons bien évidemment une contre-partie : la France devra aider le Royaume-Uni à rétablir l'Australie en tant que membre de l'Empire britannique, car nous n'avons pas assez de soldats mobilisables pour vaincre l'armée australienne. Dans le fond, ainsi, nos deux nations y gagneraient. Qu'en pensez-vous cher confrère ?

Le Premier Ministre français répondit quant à lui :

-Sir Churchill, il est vrai, je vous l'accorde, que l'argument se basant sur la langue est facilement retournable contre la France.
Je suis satisfait également de votre proposition. La France accepte, et s'engage à vous aider pour récupérer l'Australie, en échange du Liban, de la Syrie, et d'Israël. Nous enverrons des troupes dès que possible.

Sachez toute notre satisfaction pour ce règlement, car de nos jours, il est bien difficile que deux grandes puissances comme les nôtres réussissent à trouver un compromis.

La France jure ici, devant toute l'assemblée de l'ONU, qu'elle respectera le compromis passé avec le Royaume-Uni.

Le Premier Ministre britannique Winston Churchill se leva et reprit par :

-Le Royaume-Uni livre dès ce jour Israël, le Liban, et la Syrie à la France. Les soldats britanniques se retireront d'ici à une semaine de ces territoires pour que l'armée française prenne place en ces lieux.

Nous faisons ici part de notre satisfaction à cette entente cordiale. Nous avons su régler un conflit par un compromis.

Invité

Le Sous-Secrétaire se leva et prit place face à toute l'assemblée. Il s'exprima :

-Mesdames, Messieurs, nous pouvons nous réjuir que le Royaume-Uni et la France aient su régler leur différent. Mais cela se fait au détriment de la souveraineté de nombreux peuples, et cela est condamnable au plus haut point. Le Royaume-Uni et la France possèdent des Empires mondiaux, comme avant la guerre, et ainsi ne respectent pas les principes pour lesquels soit disant ils se sont battus. Malheureusement je sais que je ne pourrais rien faire, mais tout de même je lance un appel aux grandes puissances pour s'engager sur la voie de la décolonisation. Coloniser n'apporte que la guerre, la tristesse, l'oppression. Il faut que les peuples vivent librement pour faire de notre monde quelque chose de meilleur.
Les grandes puissances se basent sur des principes de développement pour justifier leur impérislisme, mais cela est-ce vraiment ? Je ne crois pas. Je vais prendre un exemple d'une simplicité extrême : à ce que je sache, et ici tout le monde le sait, la France impose dans tous ses territoires sa langue le Français comme langue de l'administration. En Suisse, seule l'utilisation du Français est autorisée. Une persomme s'exprimant en Allemand est condamnée. La France impose donc son modèle, ce qui à mes yeux balaye les principes pour lesquels elle se bat. Quant aux Royaume-Uni, il prétend toujours qu'il respecterait toute demande d'automnomie de la part de ses colonies, comme le Roi Georges VI aujourd'hui décédé l'a dit à l'Iran : "Vous auriez demandé votre indépendance, Londres vous l'aurez accordée sans heurt." Or aujourd'hui le Royaume-Uni est en guerre contre l'Iran. Les Etats-Unis eux imposent leur modèle culturel, au détriment des autres cultures. L'Union soviétique impose incontestablement son idéologie dans tous les pays.
Notre monde est dans la période de l'impérialisme le plus poussé, et je ne peux que m'en attrister. j'espère que mon appel sera entendu par le maximum de personnes.
Je comprends que les pays communistes considèrent que l'ONU est inefficace, et je pense comme eux, car les grandes puissances sont celles qui siègent en tant que membres permanents, et la seule qu'elles savent faire n'est pas de discuter mais d'imposer leur veto à touté décision qui pourrait les désavantager, même si ce désavantage est minime.

Messieurs les représentants des grandes puissances, il est clair que ici je ne vous vise pas directement, vous ne faites que suivre la politique qui vous ait demandée.

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