Sommet germano-autrichien

Sa majesté impériale d'Autriche était présente à l'aéroport au moment de l'arrivée de l'Empereur du grand reich allemand. Il se rendit au bas de la passerelle puis serra en gentleman la main de son invité.

-Bienvenue en Autriche, Monsieur Von Hohenzollern. Je suis heureux de vous revoir.

La visite de l'Empereur allemand se faisait attendre depuis longtemps mais l'Allemagne était très prise en politique étrangère durant les mois derniers notamment en ce qui concernait l'invasion du Liechtenstein par la Suisse. L'Allemagne en avait de fait déclarer la guerre à la Suisse et suite à cette attitude passive des provinces helvétiques, la Suisse fut annexée à l'Allemagne. C'est à cause de tous ces évènements et des réunions à l'ONU que la rencontre entre les deux hommes avait été impossible auparavant.

L’Empereur d’Allemagne sera donc la main de son homologue autrichien puis lui répondit tout aussi aimablement :

-De même pour moi votre Altesse, vous voir ici me ravie pleinement.

L’Empereur fit descendre de son avion les bagages qu’il avait emportés pour quelques jours ainsi que ses gardes du corps qui le suivaient dans tous ses déplacements.
Les affaires furent mises dans le coffre de la voiture.

L’empereur d’Autriche sourie à la phrase de son invité puis lui dit :

-Installez vous donc dans ma voiture qui nous conduira au château.

Ils montèrent dans le véhicule, les bagages y furent chargés puis le cortège se mit à rouler en destination du palais résidentiel de l’empereur.
Le voyage dura environ 15-20 minutes. Ils eurent le temps d’admirer Vienne, capitale du pays.
La voiture se gara dans la cour du château.

-Descendons mon cher.

Un homme leur ouvrit la porte et la referma après leur descente.

-Allons dans le salon, nous discuterons entre deux mets. Je vous en prie…

Lui dit-il en lui faisant signe de rentrer dans le palace.

Le kaiser monta dans le véhicule. Il admira la ville tout le long du trajet, ne parlant pas de politique avec son homologue mais d’architecture.
Il descendit de la voiture puis répondit :

-Très bien, merci.

Il entra dans le château. Il était déjà venu ici. Le hall d’entrée était splendide, certainement un des plus beau d’Europe, bien que celui qui était le plus encré dans la mémoire de Wilhelm était celui du Château de Versailles, en France.

Ferdinand avanca devant l'empereur d'Allemagne. Ils marchèrent dans le couloir jusqu'à arriver à un splendide salon. Il était moyen par sa taille mais grand par sa beauté. Les deux Chefs d'Etats se mirent assis, l'un en face de l'autre. Dans la salle se trouvaient quelques ministres ainsi que quelques gardes. Une servante avait déposé de quoi manger et boire sur la table basse.

-Je vous en prie, servez-vous !

L'Empereur le suivit donc. Dans le salon il s'installe, le canapé était très confortable.

-Merci, lui dit-il.

Puis il jeta un coup rapide dans la pièce et salua les hommes présents. Une servante amena un plateau. Il se servit, comme le lui avait proposé son homologue.

Ferdinand se servit à son tour puis prit la parole :

-Monsieur Von Hohenzollern, il est maintenant temps que je vous explique pourquoi exactement je vous ai demandé de venir ici, à Viennes. ceci est une affaire assez délicate pour pourrait provoquer de vives réactions de la part de certains nationalistes ou même de puissances étrangères. Peut être pas de grands Etats comme les Etats-Unis ou la Chine mais plutôt comme la France ou la Russie, des proches.

Il but une gorgé de son verre dans lequel il y avait du whisky.

-Mon état de santé s'aggrave de jour en jour, selon mes médecins, mon existence est désormais comptée. Mais un problème se pose : qui va monter sur le trône ? Je n'ai pas d'enfant, malheureusement, et les personnes qui selon les lois de notre pays devraient prendre le titre d'Empereur ne sont pas diplomates et d'après mes informations, certaines d'entre elles auraient des sentiments de rejets profond face à l'Allemagne. C'est votre Etat qui jusque maintenant à assurer notre survie face à d'éventuels agresseurs. Rompre les liens avec vous ne serait certainement pas une bonne chose...

Il se tut quelques instants...

L'Empereur d'Allemagne écoutait avec une vive attention son homologue autrichien. Ses dires lui firent éprouver un sentiment de compassion à son égard, il semblait désemparé par la situation. Il répondit délicatement :

-Je vois votre problème votre altesse. Si vos renseignements sont justes, cela pourrait à une guerre contre l'Allemagne. Sachez tout d'abord que si dans le pire des cas cette situation s'avérait exacte, en aucun cas ne seraient employées les armes nucléaires. Nous répondrons tant que possible par la diplomatie.

Le Kaiser but également une gorgée de son verre puis ajouta :

-Monsieur, où souhaitez-vous exactement en venir ? Il est admirable de votre part de m'avoir averti du danger mais que puis-je y faire ?

L'empereur d'Autriche regarda les alentours puis se pencha vers l'Empereur d'Allemagne pour lui dire :

-J'aimerai que l'Autriche soit placée sous la tutelle de l'Allemagne le temps qu'une personne digne de prendre ma place soit présente.

Il se redressa puis dit :

-Je sais que je vous demande une chose peu commune mais c'est à vous de voir.

L'Empereur écouta son homologue puis lui répondit :

-J'étudierai la question avec mes ministres Monsieur. Ne ferons la part des aspects négatifs et des aspects positifs que cela comporte.

Il se mit debout sentant l'heure de retourner el Allemagne arriver.

-Le préférable pour tous est que votre santé se remette de tous ses malheurs.

Ferdinand se leva aussi puis répondit :

-Très bien. Je vous remercie. J'espère également que mon niveau de santé se rétablisse.

Il se mit à la porte du salon puis ajouta :

-Monsieur Von Hohenzollern je tiens à vous remercier pour avoir accepter ma visite et être venu ici. Je vous souhaite un bon retour.

Il lui serra fermement la main...

Le Kaiser serra la main de homologue tout en disant :

-Je vous en prie, il était normal que je vienne !

Puis il prit le pas vers la sortie du château pour remonter dans la voiture qui devait l'emmener à l'aéroport. Durant le trajet il repensa à sa discution avec l'empereur d'Autriche. Il le trouvait très étrange. Il se demandait bien où tout cela aller les conduire.
Le retour en Allemagne se fit dans le calme.